XLOVE59-BOY

le secret du prof.Rogue (part 18)

Noir, tout était noir autour d’elle. Où était-elle ? Pourquoi avait-elle la langue aussi sèche ?
La jeune fille ouvrit petit à petit les yeux et avala tant bien que mal le peu de salive qu’elle avait dans la bouche.
Tout doucement, elle se releva et s’aperçu qu’on l’avait porté jusqu’à un magnifique lit à baldaquin.
Elle ne connaissait pas la pièce où elle se trouvait.
Une pièce sombre mais très joliment décorée. Dans le fond de celle-ci, Lou remarqua un immense miroir serti de pierres précieuses. Elle marcha jusqu’à lui pour se retrouver devant et pour apercevoir son reflet dans celui-ci.
Lou en eut le souffle coupé. Elle portait une robe blanche décorée de milliers de perles. Une robe vaporeuse qui lui allait à ravir.
Elle chercha dans sa mémoire mais avait bizarrement du mal à se souvenir de quoi que ce soit.
Qui l’avait amené dans cette chambre ? Depuis quand dormait-elle ?
Mais une question plus importante que les autres lui vint à l’esprit :
Qui était-elle ?
Pendant qu’elle cherchait en vint des réponses à ses questions, des larmes de dépit apparurent aux coins de ses yeux.
Pourquoi n’arrivait elle même pas à se souvenir de son prénom ?
- Tu es enfin réveillée.
La jeune fille sursauta et se retourna pour apercevoir un jeune homme d’environ 20 ans dans l’embrassure d’une porte qu’elle n’avait pas remarqué jusqu’à présent.
Elle observa sa carrure athlétique et son visage d’ange. Elle trouva tout de suite à son goût sans savoir vraiment pourquoi un inconnu pouvait à ce point lui plaire.
Pourtant, quelque chose lui disait qu’elle l’avait déjà vu. Mais où, et dans quelles circonstances, ça, elle n’en avait aucune idée.
Le jeune homme avança de quelques pas vers elle. Elle aurait du avoir peur mais quelque chose lui disait que ce garçon ne ferait rien contre elle.
- Cette robe te va à ravir. Je ne m’étais pas trompé.
- Elle est à vous ? Demanda t’elle enfin.
- Elle l’était. A présent, tout ce que tu trouves dans cette chambre t’appartiens.
Un doux sourire apparut sur les lèvres du garçon. Ce qui ne le rendit que plus beau et qui eu pour conséquences de faire totalement se détendre la jeune fille.
- Où suis-je ?
Le sourire du jeune homme s’élargit et il se rapprocha pour n’être plus qu’à quelques centimètres d’elle.
A cette distance, elle pouvait presque senti le souffle chaud de son interlocuteur.
- Tu es dans ma demeure. Répondit-il après quelques minutes. Tu es ici chez toi. Vas où bon te sembleras.
Quelque chose clochait. Mais Quoi ? Elle ne le savait pas.
Le garçon leva doucement sa main et caressa légèrement la joue de la jeune fille qui fut électrisée par ce simple contact.
- Depuis quand suis-je ici ?
- Tu as dormis pendant 2 jours entiers. Mais après ce que tu as vécu, il est normal que tu sois fatiguée…
- … Quoi ? Qu’est-ce qui m’est arrivé ?
Le garçon lui sourit et retira sa main de sa joue.
- Tu n’es pas encore prête à l’entendre. Reposes-toi encore un peu. Nous reparlerons plus tard.
Tandis qu’il commençait à sortir de la pièce, la jeune fille posa sa main sur son épaule pour le stopper.
- Qui êtes-vous ?
Le garçon répondit dans un faible sourire :
- Appelles-moi Tom, Tom Jedusor.
Un immense chaos régnait à Poudlard. L’infirmerie n’étant pas assez grande pour accueillir tous les blessés, la grande salle avait été emménagée à cet effet.
Bon nombre de sorciers avaient été blessés pendant l’attaque et on comptait une soixantaine de morts.
Tous les médicomages avaient été appelés pour porter secours aux victimes.
Certains élèves et leurs parents étaient rentrés chez eux après examens des médicomages afin de se remettre de leurs émotions. Mais bon nombre de sorciers étaient restés à Poudlard pour aider Dumbledore et les professeurs qui ne savaient plus où donner de la tête.
Le bureau de Dumbledore avait été envahi par la famille weasley, la famille Granger, Harry et le père de Luna.
Car celle-ci était en train de se transformer en vampire et Dumbledore faisait tout son possible pour empêcher cette tragédie.
Le père de Luna, célèbre rédaction en chef du Chicaneur, avait perdu sa bonne humeur habituelle. Il se tenait la tête dans ses mains et laissait parfois échapper de longs sanglots.
Harry, lui, était derrière le directeur et s’époumonait pour qu’on la sauve tandis que Hermione et Ron essayaient tant bien que mal de le calmer.
- Je vous en prie, faites quelque chose ! Vous ne voyez donc pas ses canines ? Ne la laissez pas, je vous en supplie !!!
L’attitude étrangement calme de Dumbledore n’arrangeait en rien l’humeur de Harry.
La famille Weasley attendait près de la cheminée tandis que Molly appliquait une crème sur les brûlures de Charlie.
- Aïe ! Maman ! Vas-y doucement ! Lou m’a soigné mais ça fait tout de même encore mal !
- Ecoutes mon chéri, je n’y peux rien. Par Merlin, je n’imagine même pas ce qui se serait passé si Lou ne t’avait pas mit en sécurité…
- Je serais mort.
Du fait que Molly prononce le mot Lou, un long silence s’éleva dans la pièce. On entendait plus que les souffles rauques de Luna qui souffrait de sa poussée de canines.
Dumbledore tourna la tête vers le professeur de potion qui s’était tenu jusqu’à présent à l’écart des autres.
Il n’avait plus dit mot depuis la disparition de Lou.
Dumbledore se dirigea vers lui et lui parla doucement de façon que personne d’autre qu’eux deux ne puisse entendre leur conversation.
- Mon ami, je sais que vous souffrez. Tous ici nous nous inquiétons pour Lou. Mais pour l’instant, il faut empêcher cette élève de devenir un vampire assoiffé de sang.
Severus releva doucement la tête et Dumbledore pu apercevoir une larme rouler sur sa joue pour disparaître dans les profondeurs de sa chevelure sombre.
- Vous savez sans doute de quelle potion je parle, mon ami ?
Severus hocha légèrement la tête.
- Granger, dit-il d’une voix lugubre, j’ai besoin de vos talents. Nous allons préparer une potion pour empêcher la soif de Lovegood et pour lui rendre son humanité. Suivez-moi.
Hermione enlaça Harry et lui fit comprendre qu’ils sauveraient Luna.
Ron embrassa amoureusement celle-ci devant toute l’assistance, sans prendre en compte les regards interrogateurs des parents de Hermione.
Tandis qu’ils descendaient dans les cachots, Severus s’arrêta quelques secondes pour lâcher les sanglots qu’il avait retenu dans le bureau de Dumbledore.
Il sentit une douce main dans la sienne et entendit les paroles réconfortantes de son élève.
- Je suis certaine qu’elle va bien. Nous la retrouverons, professeur.
Severus sécha ses larmes et rendit son sourire à sa meilleure élève, à part Lou, pour la première fois depuis 6 ans.
- Oui, Miss Granger, vous avez raison. Notre Lou est beaucoup plus forte qu’il n’y parait. Nous la retrouverons.
Deux jours s’étaient écoulés depuis le jour où la jeune fille avait rencontré Tom. Depuis, il s’occupait d’elle. Elle avait tout ce qu’elle voulait sans exception. Il exauçait le moindre de ses désirs.Elle trouvait cet endroit paradisiaque mais un sentiment d’enfermement y régnait. Elle ne pouvait pas sortir de l’enceinte de la demeure de Tom.Au cours des jours qui suivirent son réveil, elle découvrit les lieux et partie en exploration. Elle passa en revue quelques salles mais elles étaient si nombreuses qu’elle se demandait si un jour elle réussirait à toutes les voir.Dans une de ces salles, elle trouva Tom en grande discussion avec un homme dont les cheveux blonds et longs lui tombait dans le milieu du dos.Il l’a regarda avec curiosité et son regard ardant sur elle l’a mit mal à l’aise. Elle n’aimait pas cet homme.-        … Très bien Malefoy, tu peux partir.-        Bien, maître.L’homme s’inclina devant Tom et sorti.Le jeune homme se retourna et sourit à la fille ravissante qu’il avait devant lui.-        Je suis ravie de te voir. Tu as une mine éclatante. Tu m’as l’air tout à fait reposée.-        Oui. Merci Tom. Je me sens mieux.La jeune fille marcha vers son sauveur et fit voleter en même temps les foulards qui lui entouraient la taille. Ils provenaient d’une des magnifiques robes que lui avait offert Tom.Jamais elle n’avait osé posé de questions mais elle devait savoir de qui Tom l’avait protégé et pourquoi elle avait perdu la mémoire. Le fait de ne pas connaître son identité la troublait.Tom lui prit la main et y déposa un doux baiser qui fit frissonner la jeune fille dans tout son corps.Il l’avait remarqué et lui souriait maintenant avec intérêt et avec une lueur dans les yeux qu’il avait souvent quand il l’a regardait.-        Tu sembles songeuse.-        Oui, Tom. Je…-        N’ai pas peur. Je t’ai déjà dis que tout ce que tu me demanderais, je te le donnerais.-        Non, ce n’est pas ça. Je te remercie vraiment de tout ce que tu fais pour moi mais… Des questions me trottent dans la tête et je voudrais des réponses.Tom fronça les sourcils et entraîna la jeune fille dans le jardin où milles et unes fleurs les attendaient.Elle s’y sentait bien et venait souvent s’y promener le soir, pour regarder le coucher du soleil et réfléchir.-      
;  Tom… Qui suis-je ? Pourquoi ne puis-je pas me souvenir de l’attaque dont tu m’as parlé ?-      &nbs
p; Tu as reçu un choc. Il est normal que tu ais une perte momentanée de ta mémoire. Mais ne t’inquiète pas, elle reviendra petit à petit, je te le promet.Elle n’était pas tout à fait rassurée mais sourit quand même à Tom.-        En ce qui concerne mon nom…-         Je n’ai pas voulu te le dire tout de suite pour éviter que tu ne fasses une crise. Que tu ne replonges pas d’un coup dans ton passé. Mais puisque tu veux le savoir…La jeune fille respira lentement et ferma les yeux en entendant son nom.-        … Espoir. Tu t’appelles Espoir.Rien ne se produisit. La jeune fille qui venait d’apprendre que son nom était Espoir n’eût aucune crise comme l’aurait pensé Tom.Le nom ne lui fit ni chaud ni froid.-        Espoir ? Tout va bien ?Elle tourna la tête vers Tom et lui sourit tristement.-        Oui, je vais bien. Merci de m’avoir dis qui j’étais.-      &n
bsp; Oh mais je ne t’ai pas tout dis. Ce que tu ne sais pas c’est que tu es différente.-       
; Oui, je suis une sorcière, ça je m’en souviens mais…-        … Non Espoir, tu n’es pas seulement une sorcière. Tu as énormément de pouvoirs. Tu es la descente d’une grande lignée de créatures magiques. Voilà pourquoi je dois te protéger, parce ce que tu es unique Espoir.La jeune fille cligna des yeux frénétiquement et s’assit sur le petit muret tout près d’elle.-        C’est… Incroyable. Quand Espoir referma la porte de sa chambre, elle souffla et des larmes commencèrent à couler sur ses joues. Pourquoi le fait de savoir son nom ne lui rendait pas son passé ? Et cette sensation d’oppression, de malaise, de trouble, il régnait toujours en elle.Quelque chose ne tournait pas rond ici. Mais elle n’arrivait pas à savoir quoi. Espoir marcha lentement vers le miroir au fond de la pièce et se regarda dans la glace.Son reflet lui renvoya l’image d’une femme magnifique, avec de longs cheveux noirs et une peau blanche. Une chose contrastait avec le reste : Ses yeux.Ils étaient verts d’eaux. Un vert pure qui virait bien souvent vers le bleu quand le soleil dardait ses rayons sur elle.C’était ce qu’elle aimait le plus chez elle, ses yeux. Comme si c’était la seule chose qui lui venait de son passé oublié.Et puis, sur son cou. Espoir posa un doigt en haut de sa poitrine, il lui semblait se souvenir de quelque chose…-        Une goutte d’eau…Une image flou s’incrusta dans son esprit, une goutte d’eau glissait sur sa poitrine puis… Plus rien.Espoir rouvrit les yeux et s’étonna de ne voir aucune trace d’eau sur son cou.Peut-être Tom avait-il raison, peut-être que ses souvenirs reviendraient avec le temps. Voldemort était assit dans un fauteuil, dans ses appartements. Nagini se baladait dans la pièce, sûrement à la recherche d’une proie.-        Lou, Lou.Le jeune homme se leva et posa ses mains sur le rebord de la seule fenêtre de la pièce.-        Espérons que le fait de t’avoir donner le nom de ton ancêtre retardera les souvenirs qui referont surface, un jour ou l’autre.Voldemort se parlait à lui-même et on ne pouvait lire aucune trace de pitié sur son visage.-        Tu es à moi, et tu le resteras, quoi que tu fasses et même si tu te souviens !  Severus avait les manches relevées jusqu’aux coudes et remuait de sa baguette magique la potion qui bouillonnait dans le chaudron.-        Granger ! Amenez-moi plus de graines d’ail !!Hermione, essoufflée et la chemise ouverte jusqu’à l’indécence, courut jusqu’à une des étagères du bureau de Severus pour en revenir avec un bocal rempli de graines blanches.-        Versez !-        Tout, professeur ?-       
Faites ce que je vous dis !Hermione s’exécuta et la potion qui jusqu’à présent était bleu pris une teinte grisâtre.Une odeur nauséabonde, encore pire que l’ail emplit la salle.Hermione et Severus prirent deux torchons pour les mettre autour de leur visage afin de pouvoir respirer. Dans le bureau de Dumbledore, Luna était de plus en plus déchaînée. Ses dents étaient visibles pour tout le monde et elle commençait peu à peu à se tourner vers le monde des ténèbres. Harry tentait de la calmer, inutilement puisque celle-ci ne savait plus qui il était.-        Tenez-la ! Mais tenez-là !Le père de Luna était totalement dépassé par les évènements et était assit dans un coin de la pièce, les yeux grands ouverts et injectés de sang tellement il les avait frotté.Molly Weasley se rapprocha de lui et tenta de le rassurer en lui disant que le professeur de potion de poudlard était l’un des meilleurs Maîtres des potions. Il réussirait.La porte du bureau s’ouvrit en trombe sur un professeur Rogue les cheveux en bataille et une fiole dans la main ainsi qu’une Hermione les joues rouges vifs et les yeux fatigués.-        Je l’ai, professeur Dumbledore !Le regard du vieillard fut emplit de fierté devant la fiole que lui tendit Severus. Jamais le directeur n’avait été aussi fier de son professeur des potions.-        Ecartez-vous tous. Oui, même toi Harry.Ils laissèrent Dumbledore s’approcher doucement de Luna qui laissait à présent de la bave couler sur son menton. Stade final de la transformation d’un vampire.Dumbledore lui prit énergique la tête avec une main et la força à avaler la mixture.Il l’immobilisa mais la réaction de Luna au produit était telle qu’il eut besoin de renfort.Ron et Harry tenaient ses jambes et ses bras qui étaient parcourues de convulsions frénétiques tandis que Dumbledore obligé Luna à avaler la mixture en lui fermant la bouche et en lui bouchant le nez.Hermione pleurait énormément et se tourna vers son professeur.-        Pourquoi fait-elle une réaction aussi forte à notre potion ?Severus la regarda avec douleur et ferma les yeux pour prier. Prier qui ? Ça, il ne le savait pas.-        Cette potion est faite à partir d’ail, Miss Granger, l’ail est néfaste aux vampires.  Soit Lovegood en mourra, soit elle y survivra.Un silence pesant s’installa dans le bureau tandis que les convulsions de Luna s’atténuaient peu à peu.Son père s’était rapproché et lui caressait à présent le visage tout en lui chantant une berceuse.Harry pleurait doucement et gardait la main de sa petite amie dans la sienne.Dumbledore ouvrit délicatement les paupières de la jeune fille une à une et sourit à son père.-        Votre fille est sauvée. Un soupir de soulagement parcouru l’ensemble de la pièce tandis que Severus serrait la main d’Hermione.-       
C’est un prodige que nous venons d’accomplir ma chère.Hermione avait les larmes aux yeux et sourit à Severus pour se jeter ensuite dans les bras de Ron.-        Elle est sauvée, souffla Harry en embrassant fébrilement la main de Luna.
Severus marchait le long d’un étang. Il faisait nuit, il entendait le doux hululement d’une chouette, tout était paisible.
Il s’agenouilla et caressa l’eau de sa main droite, observant les cercles se disperser petit à petit vers le milieu de la masse sombre et liquide.
Rien ne pouvait déranger l’équilibre que s’était créé Severus. Rien ou… Personne.
L’homme sursauta. Il lui avait semblé apercevoir une ombre de l’autre côté de la rive.
Severus observa mieux l’emplacement où devait se trouver la personne et sursauta de nouveau, brusquement.
La silhouette d’une femme se dessinait peu à peu pour apparaître enfin clairement à Severus.
- Lou…
Elle était là, à quelques mètres de lui, toujours aussi belle que dans ses souvenirs.
Severus la vit avec effarement avancer vers lui. Elle marchait sur l’eau, sa robe flottant dans la brise légère de la nuit. Elle laissait derrière des cercles se diluants peu à peu, comme l’avait fait Severus quelques minutes auparavant.
Elle s’arrêta à quelques centimètres de lui, l’observant avec sérénité.
Tandis qu’il la regardait avec douceur, une larme coula sur la joue de Severus. Il rêvait, encore une fois.
- Tu n’es pas réelle… Murmura t’il.
Il avait fait une bonne dizaine de fois ce rêve depuis la fête désastreuse.
Pourtant, cette fois-ci, quelque chose était différent. Lou sembla vouloir lui demander quelque chose tandis que ses cheveux prenaient une couleur brune et que le collier à la goutte disparaissait de son cou fin.
- Qui êtes-vous ? Murmura t’elle à Severus.
Puis, soudain, Lou hurla sans raison particulière d’un cri strident, et disparut dans la nuit noire.
Severus se réveilla dans son lit, le torse constellé de milles et unes gouttes de sueurs. Il se leva et alla se chercher un verre d’eau fraîche.
- Accio verre d’eau !
Tandis qu’il vidait à grandes goulées son verre, Severus repensa à son rêve.
- C’était différent cette fois-ci, se dit-il à haute voix.
Comme si Lou était entrée dans son rêve pour demander de l’aide. Mais pourquoi ne le reconnaissait-elle pas ?
Ce que Severus ne savait pas, c’est qu’une autre personne se réveillait en sursaut au même instant.
Espoir souleva les draps dans lesquels elle dormait depuis maintenant plus d’une semaine. Elle n’était plus tout à fait sûre du nombre tellement elle s’embêtait à mourir dans sa prison dorée.
Qui était donc cet homme qu’elle avait vu dans son rêve ? Il l’avait appelé par un autre nom que le sien. Mais Espoir ne s’en souvenait déjà plus.
Plus elle essayait et plus son rêve lui échappait. Mais elle se souvenait d’au moins une chose, elle connaissait cet homme. Elle le connaissait même très bien. Comment le savait-elle ? Son instinct le lui dictait.
- Il me regardait avec tellement d’amour… Pensa t’elle.
Espoir sortit sur la pointe des pieds de sa chambre pour aller dans le parc. Là-bas, la lune l’attendait, découpée en croissant, elle l’apaisait.
Soudain, Espoir crut entendre le doux murmure d’un sifflement.
Elle s’approcha peu à peu de l’endroit d’où provenait le bruit et fut surprise d’y trouver Tom avec…Un énorme serpent.
Tom semblait lui parler, Espoir eût d’abord peur pour lui. Puis, en observant mieux, elle su que le serpent écoutait avec attention ce que lui disait… Son maître.
Oui, Espoir était persuadée que Tom était le maître de l’animal, et qu’il pouvait se faire obéir et… Comprendre.
- Espoir ?
Celle-ci sursauta et posa sa main sur son cœur pour le calmer. Tom l’observait et avait arrêté de parler à son animal « domestique ».
- Que fais-tu ici à cette heure de la nuit ?
Elle était mal à l’aise. Quelque chose lui disait que Tom ne voulait pas qu’elle connaissance son don.
- J’ai fais un cauchemar. Je n’arrivais pas à me rendormir.
Espoir tourna la tête vers le serpent qui disparut dans un dernier sifflement inquiétant.
Tom s’approcha d’Espoir et lui caressa doucement la joue.
- Veux-tu que je te raccompagne jusqu’à ta chambre ?
Espoir vit dans les yeux de Tom une lueur d’autorité qui lui fit comprendre qu’elle devait s’occuper de ses affaires.
- Non merci, Tom. Je connais le chemin. Passes une bonne nuit.
- Toi aussi princesse. Reposes-toi bien, demain, je te montrerais quels sont l’étendu de tes pouvoirs !
Espoir sentit le regard de Tom dans son dos longtemps après l’avoir quitté.
Décidément, elle n’aimait pas cet endroit. Et puis, quels pouvoirs inquiétants possédait-elle ?

Ginny Weasley se réveilla en sursaut dans le lit à baldaquin du dortoir et respira profondément pour se calmer.
Cela faisait maintenant plus d’une semaine qu’ils vivaient tous à Poudlard.
La famille Weasley s’était mise d’accord avec Dumbledore pour que les Granger et Harry passent leurs vacances avec eux dans l’école.
Il n’y avait aucun autre endroit plus sûr.
Les membres de l’ordre du Phénix veillaient toujours au grain et tout le monde se sentait un tant soit peu en sécurité.
Ginny tourna la tête vers le lit d’Hermione et se rendit compte qu’il était vide.
Elle était sûrement avec Ron.
Ginny se leva et ouvrit la fenêtre. Une légère brise vint lui chatouiller le visage tandis que la jeune fille apercevait son petit ami, seul, assit sur un muret, dans le parc.
Un doux sourire s’étira sur le visage de la jeune fille.
- Drago…
Dans les couloirs sombres de Poudlard, pas un bruit ne venait gâcher le silence de la nuit. Sauf peut-être…
- Ron ! Attends !
Hermione murmurait tant qu’elle pouvait tandis que son amant l’embrassait le long de son cou délicat.
- Tu disais, Miône ?
La jeune fille ria doucement.
- Tu pourrais attendre que l’on soit dans la salle sur demande et… Oh !
Ron venait de mettre sa main dans les cheveux d’Hermione et la collait contre le mur.
- Une semaine, Miône ! ça fait une semaine que les couloirs sont envahis des membres de l’Ordre ! Ce soir, ils sont en missions, je ne perdrais pas une seconde. Crois-moi, je ne vais pas te lâcher !
Hermione fit quelque chose qui surprit Ron et qui ne le rendit que plus fou, encore.
Elle déboutonna d’un coup sa chemise et commença à embrasser son torse de petits baisers furtifs.
- Tu ne parles plus beaucoup on dirait, Ron.
Le jeune homme releva la tête de sa petite amie et déposa ses lèvres sur les siennes.
Leur baiser qui, au début, était doux, devint fougueux et pressant.
- J’ai envie de toi, Hermione…
Ces paroles enivrantes créèrent des frissons sur tout le corps de la jeune fille.
Le soir de la fête avait été un carnage et un mauvais souvenir pour toutes les personnes présentes et également pour toute la communauté des sorciers.
Mais Hermione ne pouvait s’empêcher de penser que cette soirée avait été l’une des plus belles de sa vie. L’instant où Ron l’avait faite sienne avait été magique.
Depuis lors, les deux amis étaient devenus également amants. Mais ils n’avaient pas eu beaucoup de temps pour eux.
La préparation des potions pour Luna, l’installation des familles à Poudlard et la ronde régulière des membres de l’Ordre du Phénix les avaient éloigné.
Pourtant, ce soir, ils comptaient s’aimer. Rien ni personne ne les en empêcherait.
Quand, au bout de la cinquième fois, le couple passa devant la salle sur demande, tendrement enlacés, la porte apparut, Ron fit entrer Hermione pour fermer la porte sans ménagement !
- Drago ?
Le jeune homme sursauta et se retourna sur sa jolie rouquine. Elle était en chemise de nuit et lui souriait.
Drago s’approcha d’elle et l’enlaça tendrement, comme pour s’assurer qu’elle était bien à lui.
- Pourquoi n’es-tu pas au lit ?
- Je pourrais te poser la même question, lui répondit Ginny en souriant.
Drago embrassa le bout de son nez parsemé de tâches de rousseurs.
- Je n’arrivais pas à dormir. J’ai encore rêvé de mon père…
Ginny lui prit sa main dans la sienne et lui caressa le visage.
- Ne pense plus à lui, mon amour. Tu n’es pas responsable de ses actes.
Une larme coula sur la joue de Drago, qu’il effaça rageusement. Un serpentard ne pleurait pas, ni un Malefoy, c’est ce que lui disait toujours… Son père.
- Tout ce que je suis n’est que mensonge. Il m’a façonné à sa façon, mais tout n’était que mensonge !
Ginny fronça les sourcils et son visage remplit d’inquiétude fit se calmer Drago. Pour rien au monde il ne ferait du tord à ce petit bout de femme qui avait eu la bonté de l’aimer.
- Pardonnes-moi, Ginny. Le fait qu’il ait voulu me tuer m’a complètement déboussolé. Il m’aurait tué, mon propre père. Je n’ai plus de famille…
- Tu nous as nous. Tu m’as, moi…
Drago vit les yeux remplis d’amour de Ginny et embrassa ses lèvres roses au goût de miel.
- Oui, heureusement que tu es là, toi. Mais ta famille ne m’aime pas. Tu as vu la réaction de ton frère quand il a su…
- … Taratata, le stoppa sa belle rouquine, mon frère n’est qu’une tête de mule, mais vous apprendrez à vous supporter. Il faudra faire des efforts, bien sur. Mais nous n’avons pas le choix.
Drago sourit à la jeune fille et joua avec quelques mèches de sa chevelure couleur de flammes.
- Pourquoi m’aimes-tu, moi ? Après tout le mal que j’ai fait à ta famille, à Potter, à Granger, à toi…
Ginny s’assit à califourchon sur les genoux de son petit ami et l’embrassa amoureusement.
Drago avait envie, mais elle était plus jeune que lui, il fallait qu’il calme ses pulsions, mais c’était si dur…
- Te souviens-tu de la veille de la fête, quand une bande de serpentard m’embêtait.
Drago se souvenait oui, et une colère noire montait en lui.
- Oui, ces sales traites voulaient te violer. Jamais je…
- … Et qu’as-tu fais, Drago ?
- J’ai… Je…
- … Tu t’es retourné contre ta propre maison et contre tes propres convictions, pour moi.
Ginny le regardait à présent avec de la fierté dans les yeux.
- Juste après, tu m’as montré le vrai Drago. Celui qui se cachait derrière ce masque de sournoiseries. C’est le plus beau cadeau que tu m’ai fais mon amour, tu m’as montré qui tu es étais, vraiment.
Drago sourit à Ginny et l’embrassa à perdre haleine. Cette fille était un cadeau du ciel, qui l’avait remit vers le droit chemin.
- Je t’aime, Ginny.
- Je t’aime aussi, Drago.
Dans la salle sur demande, tout était calme. De belles bougies roses et rouges étaient éparpillées un peu partout dans toute la pièce et une senteur fleurie en imprégnait l’air.
Au milieu de la salle, couchés sur un doux tapis de pétales de roses, se trouvaient deux corps alanguis et enlacés.
Les respirations saccadées des deux amants étaient le seul bruit brisant le calme irréel de la pièce enchantée.
Ron, le visage aux creux du cou de sa bien aimée, reprenait peu à peu son souffle.
C’était la deuxième fois qu’ils faisaient l’amour. Dans sa mémoire, il n’avait autant pris de plaisir le jour de la fête.
Mais plus on le vit, et plus l’amour est enivrant. Ce qu’ils comprirent bien assez tôt.
Hermione était sous le corps en sueur de son petit ami, les cheveux emmêlés et éparpillés sur les pétales et le sol, des étoiles plein les yeux.
Ron se releva légèrement et embrassa avec la plus douce tendresse la frêle jeune femme qu’il aimait le plus au monde.
Frêle ? Que disait-il ? Hermione était loin d’être fragile. Mais c’était ce qu’il préférait le plus chez elle, Hermione était un paradoxe à elle seule.
Par moment, elle pouvait être d’une dureté déroutante et savait quand il fallait redevenir sérieux. Puis, il avait découvert petit à petit que cette dureté qu’elle s’était créée venait juste d’un manque de confiance en soi. Hermione était la personne qui doutait le plus au monde. Elle était la sorcière la plus puissante que Ron ai connu, et pourtant elle n’était jamais satisfaite d’elle-même.
Il avait réussi, avec Harry, à voir derrière ce masque.
Ce que Ron aimait chez Hermione, c’est qu’elle était capable d’être douce, et l’instant d’après, redevenir la miss je sais tout qu’ils connaissaient si bien, stricte et sévère.
Ce mélange si explosif laissait Ron fou d’amour pour Hermione.
- Je t’aime… Murmura t’il à son oreille.
Les yeux d’Hermione se remplir de larmes que Ron recueillit du bout de son doigt.
- Epouses-moi.
Hermione ouvrit les yeux subitement. Avait-elle rêvé ?
Après avoir fais l’amour pendant un temps qu’elle ne saurait déterminer, Hermione devait sûrement être encore au 7ème ciel.
Ne faire qu’un avec Ron avait été si fort en émotion et en tendresse que son imagination devait divaguer.
- Hermione ?
La jeune fille posa sa main sur la joue de son amant et lui sourit.
- Tu vas rire. J’ai rêvé que tu me demandais en mariage.
Ron fronça les sourcils et embrassa d’un baiser léger la main qui se trouvait sur son visage.
- Tu n’as pas rêvé, mon cœur. Je viens bien de te demander d’être ma femme…
- … Quoi !?
Hermione se releva brutalement et semblait paraître comme une pile électrique, prête à démarrer au quart de tour.
- Tu… Tu… M’épouser ? Où ? Comment ?... Pourquoi !?
Ron lui sourit tendrement d’un air compréhensif.
- Alors, Où ? Et bien à Poudlard pourquoi pas. Comment ? Tout simplement en demandant ta main à tes parents, mais de toutes façons nous sommes majeurs…
- … Mais ?...
- … Pourquoi ? La coupa Ron par un baiser profond. Parce que je t’aime. Je crois que c’est largement suffisant comme raison, non ?
Hermione se calma et commença à sourire et du rouge apparut au coin de ses joues, ce qui amusa beaucoup Ron.
- Si tu savais comme je t’aime, Ron Weasley.
- Si tu savais comme je t’aime, Hermione… Weasley.
Hermione et Ron éclatèrent de rire et s’enlacèrent à se couper le souffle.
- Penses-tu vraiment à ce que tu viens de me dire, Ron ? Avec ce qui s’est passé avec Lou et…
- … Je crois. Non, je suis même certain, qu’en ce moment, la seule chose qui pourrait rendre les gens heureux est l’amour.
Il prit les mains d’Hermione et les serra fort dans les siennes en murmurant :
- Nous sommes en guerre, et elle est loin d’être terminée. Nous ne savons pas de quoi sera fait demain et c’est pour cela qu’il nous faut vivre le jour présent comme une bénédiction. Si je venais à mourir…
Hermione protesta mais Ron l’en empêcha.
- … Si je meurs, continua t’il, je veux que ce soit marié à la femme que j’aime et heureux chaque jours qui nous auront été donnés.
Cette fois-ci, Ron laissa les larmes de sa fiancée couler sur ses joues, tandis qu’il l’embrassait à perdre haleine et que le feu de la passion les reprenait tous les deux, inlassablement.
Luna se réveilla doucement d’un sommeil qui lui avait semblait interminable. Elle eu du mal à s’habituer à la lumière qui régnait dans la pièce et laissa ses yeux fermés quelques instants.
Où était-elle ?
La dernière chose dont elle se souvenait c’était de la fête, du vampire qui s’apprêtait à la mordre et… Harry ! Oui, Harry avait crié. Puis…
Elle n’arrivait pas à se rappeler, le trou noir.
Luna ouvrit les yeux et s’aperçu qu’elle était dans l’infirmerie de Poudlard. Elle voulu se lever, mais un doux ronflement et une tête posée sur son ventre lui fit comprendre qu’elle n’était pas seule.
- Oh… Harry. Murmura t’elle avec amour.
Luna caressa doucement les cheveux noirs en bataille de son petit ami.
- Aïe !
Luna toucha un endroit sur son cou qui lui faisait atrocement mal et réveilla par la même occasion un Harry, encore tout endormi.
- Mmm, non professeur Dumbledore, je veux rester auprès d’elle…
Luna ria doucement et tourna le visage de Harry vers le sien. Les yeux tout d’abord fatigués de Harry s’ouvrirent brusquement tandis que celui-ci poussait un cri de joie.
- Luna ! Luna ! Tu… Tu…
- Je ?
- Tu es vivante !!!
Luna sourit bêtement.
- Pourquoi ? J’étais sensée être morte ?
Harry se rapprocha d’elle et l’embrassa avec fébrilité, comme si c’était la dernière chose qu’il pouvait faire.
- Oh mon amour, j’ai eu si peur, si tu savais.
Une larme coula sur sa joue que Luna effaça avec effarement.
- Mais ? Harry, pourquoi ?
- Parce que vous étiez presque morte, Miss Lovegood, quand nous vous avons trouvé.
Les deux élèves se retournèrent sur Dumbledore et Rogue qui avaient sûrement entendu les cris enthousiastes de Luna.
Le directeur souriait chaleureusement à Luna et leur professeur de potion s’approcha pour examiner Luna.
- Qu’est-ce que vous faites ? Lança trop brusquement Harry à l’encontre de son professeur.
- Je vérifie qu’elle est entièrement guérie. Si ça n’est pas le cas il me faudra de nouveau lui donner de l’antidote.
Harry s’écarta d’eux, rassuré, et honteux de sa conduite envers Rogue. Quand allait-il donc faire confiance à Lou ? Si elle l’avait choisi, c’est qu’il devait sûrement avoir un bon fond.
- Bon, très bien caché, mais il doit être quelque part ! Pensa Harry.
Dumbledore se rapprocha du lit de Luna et lui expliqua ce qui lui était arrivé. Quand la jeune femme entendit qu’elle avait été mordue par un vampire, sa réaction fut très étrange pour les personnes présentes dans la salle.
- Oh, mais c’est dommage. Si j’étais devenue vampire, mon père aurait pu écrire un article sur moi et sur ma nouvelle vie !
Harry la regarda avec instance, la bouche grande ouverte, tandis que Luna éclatait de rire.
- Mais je plaisantais bien sur !
Elle arrêta de rire et se tourna vers Rogue.
- Si j’ai bien compris, c’est à vous que je dois ma guérison ? Jamais je ne pourrais assez vous remercier.
Rogue sourit à son élève et lui tapa la main.
- Je n’ai fais que mon devoir. Et sachez que j’ai été aidé par votre camarade Granger. Sans elle, je n’aurais pas pu finir la potion à temps pour vous sauver.
Soudain, ils entendirent un gros BOUM tout près de l’infirmerie, et comme pour répondre à leurs interrogations, ils virent arriver en fanfare tous les Weasley, les Granger, ainsi que le père de Luna qui vint l’embrasser avec enthousiasme en pleurant toutes les larmes de son corps.
- Oh ma petite fille, tu es saine et sauve !
Ginny embrassa devant ses parents Drago ce qui ne plu pas beaucoup à ses frères.
- Ginny ! Siffla Ron. Évite de montrer ton affection pour cette chose devant moi.
- Oui, fit George, on a déjà assez de bêtes à la maison pour qu’en plus tu nous ramènes un vil serpent !
Harry fut surpris de voir Drago baisser les yeux devant ces paroles. Peut-être y avaient-ils été un peu fort.
- Ecoutez-moi bien espèce de trolls baveux, cria Ginny à ses frères. Drago et sommes ensemble maintenant, et il n’a nulle part où aller, alors vous allez me faire le plaisir de lui montrer un peu de respect !
- Du respect ? Pour cette fouine ? Ria Fred avec ses frères.
Hermione arriva à la rescousse de Ginny et se place devant Drago, qui visiblement ne savait pas trop quoi faire.
- Ginny m’a dit que tu l’avais sauvé durant la fête ?
Drago acquiesça de la tête et vit que Ginny souriait doucement.
- Très bien, alors pour moi, tu es pardonné de tous tes méfaits.
Drago ouvrit de grands yeux étonnés.
- Mais enfin Granger, je n’ai pas fais grand cho…
La jeune fille le stoppa et lui lança un regard plein de sous entendus.
- Si tu veux bien commencer par m’appeler « Hermione », ça serait vraiment génial !
Drago lui sourit et lui tendit la main, qu’Hermione accepta avec plaisir.
Luna sembla soudain se réveiller.
- Ginny ? Tu m’avais pas dis que tu sortais avec Drago !
Ginny alla voir sa meilleure amie et l’enlaça amicalement, heureuse de la revoir en pleine forme.
Molly Weasley avait les larmes aux yeux et Dumbledore se rapprocha du groupe.
- je dois dire que dans ces temps obscurs, il nous faut être fort et soudés ! L’union fait la force, mes amis !
- Et l’amour également !
Ron prit Hermione par la main et s’avança vers ses parents moldus.
- Mr et Mme Granger, je…
Ron était tout rouge et déglutissait très mal, mais une tendre caresse de la main d’Hermione sur la sienne lui redonna du courage.
- Votre fille et moi allons nous marier.
Ron n’eût pas le temps d’entendre la réponse de ses futurs beaux parents que déjà sa mère courait vers Hermione pour l’embrasser fébrilement sur les deux joues.
- Oh ! Ma petite ! Jamais je n’aurais rêvé meilleure belle fille !
Des larmes de joies coulèrent sur les joues d’Hermione tandis que les jumeaux commençaient à éclater de rire devant la mine rougie de leur petit frère.
Harry, lui, était totalement aux anges. Il prit dans ses bras ses deux meilleurs amis et les regarda avec fierté.
- Je vous l’ai jamais dis mais… Je suis heureux de vous avoir pour amis !
Ron mit sa main sur l’épaule de Harry et lui sourit doucement.
- Harry, j’espère que tu accepteras d’être mon témoin.

Tandis que le groupe commençait à parler de la future cérémonie, Severus se mit à l’écart et regarda à travers la fenêtre.
Le soleil brillait de milles feux et la chaleur devenait suffocante, pour un mois de juillet.
Tous ces gens étaient heureux et pourtant… Severus ne pouvait s’empêcher de ne pas prendre part à leur bonheur.
Il pensait trop à… Elle. Où était-elle ? Que devenait-elle ?
- Lou… Où es-tu ?
Au même moment, dans le palais de Tom, Espoir marchait calmement en direction du jardin où son sauveur voulait lui apprendre à utiliser ses pouvoirs.
Il faisait tellement chaud qu’Espoir était obligée de se vêtir de robes fines et légères laissant, parfois, des parties de sa peau à l’air libre. Elle serait également plus à son aise pour s’entraîner.
Elle arriva à la hauteur de Tom, qui l’attendait, souriant, beau comme un dieu.
Il la regardait encore et toujours avec désir, surtout aujourd’hui avec ces vêtements presque indécents.
- Alors, princesse, prête ?
Espoir se tourna vers lui et sourit.
- Prête !
Tom prit dans sa main une baguette magique pour faire apparaître devant eux une cible.
- Bien, tu vas y mettre le feu.
Espoir se tourna vers lui, les sourcils froncés.
- Mais… J’en suis incapable !
Tom ria doucement et se rapprocha d’elle pour se retrouver derrière elle, lui soufflant doucement dans l’oreille :
- Tu sais le faire, mais la seule chose c’est que tu l’as oublié. Concentres-toi, penses à quelque chose qui te mettrait en colère, tu sentiras alors tout le pouvoir des flammes monter en toi, et tu viseras cette cible qui s’embrasera sous tes yeux.
Espoir ferma les yeux et sentie sur elle les mains de Tom. Elle se rappela soudain de quelque chose, un souvenir enfouit dans sa mémoire et dont elle ne comprit pas le sens.
Elle voyait la maison de ses parents, détruite par les flammes, elle pleurait, pleurait mais rien n’y changeait.
Quelqu’un avait mit le feu à sa maison et avait tué ses parents. Cet homme sombre lui arracha un cri de désespoir tandis qu’Espoir ouvrait les yeux pour découvrir la cible devant elle, enlacée par les flammes qu’elle avait fait apparaître.
Espoir resta sans voix devant ce spectacle. Elle avait réussi à emflammer cette cible.
Tom claqua des mains et embrassa doucement la paume de la main droite d’Espoir.
- Surprise, n’est-ce pas ? Mais cela n’est rien par rapport à l’immensité de ton pouvoir, princesse.
La jeune fille se tourna à nouveau vers la cible en feu et une larme coula sur sa joue, ses parents étaient morts, tués par un homme en noir qu’elle connaissait, elle en était certaine.


24/11/2007
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