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lundi 4 fevrier2008:infos du jour...

Tchad: les rebelles ont quitté N'Djamena, des milliers de civils en fuite

N'DJAMENA  Des milliers de civils fuyaient lundi N'Djamena, où régnait un calme précaire et où l'armée tchadienne affirme avoir repoussé l'assaut des rebelles, condamné par le Conseil de sécurité de l'ONU, mais qui promettaient de repasser incessamment à l'offensive. Evènement

Dans N'Djamena, l'armée semble avoir repris le contrôle de la situation, mais les combats du week-end ont fait "beaucoup de morts" et au moins 500 blessés, selon un premier bilan très partiel établi lundi de source humanitaire internationale.

"Il y a beaucoup de morts, la morgue est pleine et la Croix-Rouge tchadienne ne commencera à collecter les cadavres dans les rues que demain (mardi)", a déclaré cette source à l'AFP. "Ce n'est qu'un tout premier pointage, car il y a certainement beaucoup de blessés qui n'ont pas pu encore se rendre à l'hôpital", a-t-elle précisé.

Des milliers d'habitants ont fui N'Djamena vers le Cameroun voisin pour échapper aux combats. "Les gens se rappellent de la guerre civile en 1979, beaucoup de monde avait été coincé en ville à l'époque. Alors ils partent (...), tout le monde a peur", a confirmé par téléphone une commerçante tchadienne.

Le ministre tchadien des Mines, le général Mahamat Ali Abdallah, commandant des opérations gouvernementales, a affirmé que "l'ennemi (était) complètement en débandade".

Mais l'alliance rebelle, qui a traversé tout le pays d'est en ouest en une semaine pour attaquer N'Djamena, évoque un retrait purement tactique.

Un des chefs rebelles, Timan Erdimi, a affirmé à l'AFP que ses forces se trouvaient aux entrées nord et sud-est de N'Djamena. "Nous attendons une colonne de renforts qui doit arriver incessamment. Dès qu'elle arrive, on va faire mouvement vers le centre", a-t-il expliqué lundi après-midi.

Des experts étrangers évoquaient un avantage logistique à terme pour le président Idriss Deby Itno, qui dispose de munitions dans la capitale et de réserves en carburant à l'aéroport, protégé par le dispositif français Epervier. Les bases arrière des rebelles se trouveraient, elles, à plusieurs centaines de kilomètres.

Aux abords de la présidence, les scènes de destruction sont multiples: vitres brisées, impacts de balles, d'obus ou de roquettes sur les façades, arbres sectionnés, véhicules calcinés. Des cadavres de civils gisent à même le sol.

Ici, personne ne circule: de source militaire, on explique que l'armée a reçu comme consigne de tirer à vue. "Ils tirent sur tout ce qui bouge", confirme un habitant du centre-ville qui a fui la zone.

Idriss Deby Portails des maisons enfoncés, lavabos arrachés, véhicules n'ayant plus le moindre pneu... les pillages ont été nombreux. Le grand marché de N'Djamena a été en partie incendié puis pillé, comme le siège de la radio nationale.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a lundi "condamné fermement les attaques perpétrées par des groupes armés contre le gouvernement tchadien", rappelant son soutien "à la souveraineté, l'unité, l'intégrité territoriale et l'indépendance politique du Tchad".

Le Conseil a aussi appelé "les Etats membres à apporter leur soutien au gouvernement du Tchad", dans une déclaration non contraignante, rédigée par la France.

Pour leur part, les Etats-Unis ont contacté le gouvernement soudanais "au plus haut niveau" pour l'appeler à mettre fin "immédiatement" à tout soutien éventuel aux rebelles tchadiens.

Le Tchad accuse Khartoum, parrain des rebelles tchadiens ces dernières années, d'être l'instigateur de cette offensive, qui pourrait avoir pour but de perturber le déploiement de la force européenne dans l'est du Tchad et en Centrafrique (Eufor), censée protéger 450.000 réfugiés du Darfour soudanais et déplacés tchadiens et centrafricains.

Le président français Nicolas Sarkozy a affirmé lundi que le déploiement de l'Eufor, suspendu, "ne pourra se faire que lorsqu'un minimum de paix sera revenu au Tchad".

Un des principaux chefs rebelles du Darfour, Abdel Wahid Mohammed Nour, a accusé la communauté internationale d'assister "sans réaction à l'invasion du Tchad par le Soudan".

"Ce qui se passe au Tchad est une affaire interne et le Soudan n'a rien à y voir", a répété lundi le porte-parole de l'armée soudanaise, Othman Mohammed al-Agbach.

"J'ai demandé à l'aviation française de survoler la frontière avec le Soudan, côté Tchad, pour vérifier qu'il n'y ait pas d'incursion étrangère", a annoncé le président Sarkozy.

Selon l'armée française, "un peu moins de 300" ressortissants étrangers sont en attente d'évacuation à N'Djamena, d'où 839 personnes ont déjà été évacuées vers le Gabon.

Homme blessé par un policier: les syndicats de police reçus à Beauvau

 

Une voiture de police, place Beauvau à Paris ...

PARIS (AFP) - Michèle Alliot-Marie et les syndicats de police, reçus lundi soir par la ministre de l'Intérieur au sujet du policier soupçonné d'avoir grièvement blessé un ex-serveur dans un restaurant du Val-d'Oise vendredi, ont jugé les faits respectivement "inadmissibles" et "inacceptables".

Ils divergent en revanche sur les conditions dans lesquelles les policiers sont autorisés à conserver leur arme sur eux hors service.

"Il y a un certain nombre de règles qui font que les armes soient déposées à la fin du service, je veux aussi savoir pourquoi cela n'a pas été respecté dans ce cas et si ça n'est pas respecté dans d'autres cas", avait déclaré la ministre à des journalistes, en marge de sa réunion du matin sur les dérives sectaires, et avant sa rencontre avec les syndicats.

"On n'a pas parlé de l'armement", a assuré Jo Masanet, secrétaire général d'UNSA-Police, aux journalistes après avoir vu la ministre. Les policiers en cause "étaient entre le service et le trajet chez eux, donc, il n'y a pas de problème de l'arme", a-t-il poursuivi.

Aussi, il n'y a "pas (lieu) de remettre en cause le fait de rentrer à son domicile avec son arme", a souligné pour sa part Nicolas Conte, pour SGP-police.

Selon le réglement d'emploi de la police (article 114-4), "lorsqu'il n'est pas en service, le (policier) n'est autorisé à porter son arme que dans le ressort territorial où il exerce ses fonctions ou sur le trajet entre son domicile et son lieu de travail".

"Dans ce cas, l'utilisation de l'arme de service n'est légale qu'autant que le (policier) accomplit au moment de son usage ou de son exhibition un acte de sa fonction ou rattachable à celle-ci".

En revanche, la ministre et les syndicats ont exprimé "le même souci de l'apprentissage de la déontologie au moment de la formation" pour Michèle Alliot-Marie, Jo Masanet reconnaissant que la formation et la déontologie constituaient bien "des problèmes".

Quant à Jean-Claude Delage (Alliance), il a assuré que les policiers "pensent à la victime" de cette affaire mais que celle-ci, pour "dramatique" qu'elle soit, "ne doit pas entacher le travail quotidien des collègues qui se comportent de façon exemplaire".

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Espagne: un euro par heure de lecture pour faire baisser le taux d'échec scolaire

NOBLEJAS, ESPAGNE- Le maire d'une petite ville espagnole, frustré par le taux important d'échec scolaire dans sa commune, a mis en place un système pour encourager les jeunes à étudier: il les paie.

Augustin Jimenez, maire socialiste de Noblejas (centre), offre aux enfants de sa ville un euro pour chaque heure passée à lire à la bibliothèque municipale.

"Pouvons-nous et devons-nous rester les bras croisés alors que, de manière évidente, nous voyons que les élèves ratent leur scolarité?" Telle est la question que s'est posé le premier magistrat de Noblejas, ville de 4.000 âmes au niveau socio-économique plutôt élevé.

D'après lui, le taux d'échec scolaire local s'élève à 80% si l'on prend en compte les enfants qui achèvent leur scolarité à l'âge obligatoire de 15 ou 16 ans.

"La discipline pour les études est en recul", constate amèrement Augustin Jimenez. "Pour arrêter cela, nous avons besoin de sanctionner ou de payer le goût d'étudier."

La proposition du maire a reçu un accueil mitigé chez les élèves et leurs parents. "Au lieu de donner de l'argent aux jeunes qui iront à l'école pour obtenir un euro plutôt que d'étudier, ils pourraient le dépenser pour un parc ou des activités destinées aux enfants", a réagi l'étudiante Maria Canada Campos.

Une récente étude de la Commission européenne a fait apparaître que 31% des élèves espagnols quittent l'école précocément. D'après cette même étude, les jeunes espagnols sont les plus faibles en lecture que leurs homologues du reste de l'UE. En Espagne, 21% des élèves âgés de 15 ans rencontrent des difficultés scolaires. A titre de comparaison, la moyenne européenne s'élève à 19,8%

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Pour les Britanniques, Sherlock Holmes a réellement existé, mais pas Churchill

Winston Churchill fait le signe de la victoire ...

LONDRES  - Une majorité de Britanniques sont convaincus que Sherlock Holmes a réellement existé mais 23% d'entre eux pensent que Winston Churchill était un personnage de fiction, révèle une enquête publiée lundi.

Winston Churchill, Premier ministre de 1940 à 1945 puis de 1951 à 1955, est considéré comme un personnage fictif par 23% des répondants, tout comme Cléopâtre (4%), Gandhi (3%) ou l'écrivain Charles Dickens (3%), précise l'enquête réalisée pour le compte de la chaîne UKTV Gold.

Parmi les 3.000 personnes interrogées pour ce sondage, 47% sont persuadées que Richard Ier, dit Coeur de Lion, n'a jamais été roi d'Angleterre mais n'a vécu que dans les livres, alors qu'il a régné de 1189 à 1199.

En revanche, 58% des personnes sondées croient que Sherlock Holmes, personnage créé par Arthur Conan Doyle en 1887, a réellement existé.

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Du Tchad à la Lanterne ...Fleurons de la banque ...Franchise ...

 



04/02/2008
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