XLOVE59-BOY

le secret du prof.Rogue (part 21)

         Lou ! Arrête donc de jouer avec ma cape !Severus l’observait d’un regard pénétrant tandis que la jeune fille qu’il avait réprimandée riait aux éclats, habillée de la cape noire du professeur des potions.-         J’aime cette cape, mon amour. Je m’y sens au chaud et en sécurité.L’homme s’approcha d’elle et fit glisser le vêtement pour finalement la serrer tout contre lui.-         C’est ici que tu es en sécurité.Lou avait la tête posée tout contre le corps de son aimé et sentait l’odeur de ses vêtements.Il avait raison. Nulle part ailleurs on ne pouvait se sentir aussi bien.-         M’aimeras-tu pour toujours ? Lui demanda-t-elle soudain.Cette question surpris Severus qui s’écarta quelques peu pour observer sa compagne.-         Quelle question ! Bien sur que oui !La réponse ne semblait pas convenir à Lou qui faisait une drôle de tête.-         Des heures sombres approchent, seras-tu toujours là à mes côtés ? Me feras-tu toujours confiance ? Y aura-t-il quelqu’un d’autre un jour ?Toute cette suite d’interrogation intriguait Severus au plus au point.Il embrassa amoureusement Lou qui répondit avec fièvre à ce baiser si brûlant de promesses.-         Il n’y en aura jamais d’autres. Tu es et tu resteras la seule, mon amour. Je te le jure !Lou se sentit enfin rassurée et vola à nouveau la cape du professeur pour le taquiner, en riant à ses côtés. Ils n’avaient plus pensé tous deux à cette conversation. Mais, à présent, dans cette chambre sombre et froide, Lou ne pouvait s’empêcher de réfléchir à toutes les choses qui s’étaient passées dans sa vie depuis un an.Un ventre de plus en plus proéminent lui déformait le corps et des cheveux noirs de jais lui tombaient le long du dos.Une couronne faite de diamants et de saphirs lui ornait la tête. Sa robe de velours rouge sang et noire aurait fait mourir de jalousie toutes autres femmes. Pourtant, Lou n’était pas heureuse.Chaque heure, chaque minute, chaque seconde, elle songeait à son ami, son amant, son amoureux, qu’elle avait abandonné il y avait de cela plusieurs mois.Abandonné pour un époux qui la couvrait de cadeaux et d’amour. Un époux qu’elle aimait, malgré ses actes vils et son caractère froid.Il n’était abject qu’avec les autres. Tous ses sujets, puisqu’ils s’appelaient ainsi à présent, étaient traités comme de la vermine. Mais elle, il ne lui avait jamais fait de mal. Il l’aimait d’un profond amour destructeur et il semblait qu’elle était pour lui la seule à qui il pouvait montrer son vrai visage. Son visage humain.Lou avait trouvé la faille dans cette armure si dure et impénétrable.Son mari l’aimait, et elle allait lui donner un héritier.Désormais, tous les sorciers étaient à sa merci. Tous le craignaient. Sauf bien sur quelques rebelles, mais ils étaient peu nombreux et Voldemort s’affairait à les faire disparaître.Les rebelles avaient pour nom « l’armée de Dumbledore ». Car le directeur de Poudlard avait remplacé le ministre de la magie, celui-ci étant mort des propres mains de Voldemort.Poudlard était l’une des dernières forteresses que le lord noir et ses acolytes n’avaient pas réussi à briser.Son époux aurait ce qu’il voulait par-dessus tout, le pouvoir sur toutes choses vivantes dans ce monde, et il réussirait…Lou assistait avec horreur à tous les meurtres et tortures sans pouvoir changer quoi que ce soit.-         Mdame ? Vous devriez vous asseoir. C’est pas bon de rester trop debout dans votre état !Lou se retourna sur son elfe de maison. Daisy était une vraie amie. Elle aurait du être tuée avec tout le reste de la famille de sorciers à laquelle elle appartenait. Mais Lou avait put in extremis demander à son époux de la lui donner. Après tout, n’avait-elle pas besoin d’un serviteur qui dirait oui à ses moindres désirs ?Voldemort avait accepté avec joie de faire plaisir à sa tendre et douce et ne fit pas cas de cette elfe si insignifiante.-       &nb
sp; Allons Daisy ! Je n’en suis qu’à mon 4ème mois !-        
Oui Mdame mais vous êtes fatiguée et stressée. Ça n’ait pas bon pour votre fille !Lou se retourna soudainement après que l’elfe eut parlé. Elle observa la petite créature qui rangeait soigneusement les affaires de sa maîtresse dans les placards créés à cet effet.-         Pourquoi dis-tu que cela sera une fille ?Daisy se retourna et d’un œil malicieux lui répondit :-      &
nbsp;  Je n’ai jamais dis ça, Mdame, vous avez du rêver ! Je vous l’avez bien dis que vous étiez fatigué. Reposez-vous donc, Mdame. Vous irez mieux ensuite.L’elfe sortit ensuite de la chambre, sans laisser à Lou le temps de s’exprimer.Vraiment, ce petit être était étrange. Tout en se disant cela, Lou s’allongea finalement dans son lit et caressa son ventre en chantonnant.« C’est une fille, j’en suis sure c’est une fille » La fête d’Halloween battait son plein à Poudlard. Dumbledore avait décidé de ne pas se laisser abattre par la peur et invita toute personne qui voulait faire la fête sans songer pendant une soirée au danger de la bataille qui se livrait en dehors de ses murs protecteurs.Les élèves s’étaient affublés de leurs plus beaux atours tandis que ceux de Serpentards affichaient une mine sombre. Beaucoup d’élèves de cette maison avaient pris le parti de leurs parents et avaient quitté Poudlard pour un avenir plus glorieux auprès du seigneur noir.Ceux qui étaient restés, soit par peur, soit par choix, avaient été reniés de leur famille. Ils n’avaient plus que Dumbledore à présent.La vie à Poudlard avait considérablement changé. Tous les cours étaient basés sur l’apprentissage à se défendre et les professeurs leurs donnaient du travail par-dessus les épaules !Le professeur de défense contre les forces du mal leur apprenait à utiliser les trois sorts interdis car, à présent, le ministère de la magie étant brisé, il était vital pour chaque sorcier de savoir se défendre si besoin était.Les visites à Prés Au Lard avaient été interdites mais le village était sous la protection de Dumbledore et était le lieu de réunion de tous les Aurors et rebelles.De nombreux rebelles avaient été conviés à Halloween et on pouvait donc y voir tous les Weasley (Même Percy qui était, selon lui, le meilleur représentant du ministère), Remus Lupin, Tonks, Maugrey Fol Œil et bien d’autres !Harry attendait comme les autres élèves la nourriture qui apparaîtrait dans quelques minutes dans de magnifiques couverts faits de cristal et d’or. Dumbledore avait clairement annoncé qu’il était stupide d’utiliser les objets précieux que pour les grandes occasions. -         Quand on ne sait pas ce qu’il adviendra demain, mieux vaut en profiter aujourd’hui ! Avait-il claironné.Et tout le monde était de son avis. Ce qui donnait d’ailleurs aux cours une allure plus joviale. Les élèves se disputaient moins et profitaient de la vie comme jamais.Harry observa ses amis qui étaient installés auprès de lui et sourit devant cette si belle vision.Il y avait évidemment les tous jeunes mariés Hermione et Ron qui se mangeaient du regard. Luna, sa chère et tendre, qui lui massait doucement la nuque, puis le couple qui avait défié la chronique, Ginny et Drago qui se lançait des regards complices et amoureux.Et… Aussi surprenant que cela paraisse, un nouvel ami était assis avec eux à table : Peter Dumbledore.Il avait réussis à prendre ses marques très vite et sortait déjà avec Parvati qui n’avait d’yeux que pour lui… Et elle n’était pas la seule !Harry était ahuri du taux de jeunes filles qui gloussaient sur le passage de Peter.C’est vrai… Il était très beau. Mais quand même !Harry dut admettre que Peter était quelqu’un de très sympathique et qui se révélait être un bon allié. Car, tout comme son arrière grand père, il était très puissant.Bien qu’il soit quelque peu moqueur et qu’il profite allègrement de sa notoriété, Harry appréciait Peter pour sa bonne humeur. Ron, un peu moins…Peter ne cessait de faire des compliments à tout ce qui portait une jupe, Hermione y comprit.Ron gardait donc un œil, ou même plusieurs, sur ce jeune homme de sixième année qui courait après toutes les filles. Il avait confiance en sa femme, mais Ron ne changerait pas, il était d’une nature jalouse et elle s’y était à peu près habituée.-       &
nbsp; Allons Peter Chéri, gardes ta main dans tes poches, gloussa une Parvati les yeux plein d’étoiles.Peter ria mais n’enleva apparemment pas sa main car les gloussements ne s’arrêtèrent pas.Drago leva les yeux au ciel et Hermione sourit à Peter qui la regardait avec connivence.-        
Hey ! Lança Ron à l’adresse de celui-ci. Gardes tes mains et tes yeux sur autres choses que sur ma femme, tu veux ?Ron ne l’avait pas dit sur un ton trop virulent mais la requête était claire.Les yeux d’Hermione lançaient des éclairs envers Ron. Celle-ci voulut répondre mais Peter fut plus rapide.- Allons, calme toi mon vieux. N’aurais-tu pas confiance en ton épouse ? Peter avait posé la question, une lueur amusée dans les yeux mais ça ne plut pas vraiment à son interlocuteur.-       &nb
sp; Je vais te…Ron allait se lever quand Harry l’empêcha d’une main et Hermione de l’autre.-       &nb
sp; Calmes-toi, Ron. Ordonna Harry.Le rouquin ne se calma pas pour autant mais fut bien obligé de se rasseoir car les plats s’étaient remplis soudainement de mets alléchants et son estomac criait famine.-         Tu as de la chance, Peter. Celui-ci éclata de rire et embrassa Parvati goulûment devant tout le monde.Tandis que Ron s’empressait de remplir son assiette, Hermione souffla bruyamment et se servit également.Harry et Ron ouvrirent grands les yeux quand ils virent la quantité de nourriture dans l’assiette de la jeune femme.-         Et bien quoi ? J’ai faim moi aussi !Cette remarque créa l’hilarité générale et tout le monde profita âprement du repas d’Halloween.-       
;  Mais qu’est-ce qu’elle peut lui trouver ? Demanda soudain Peter avec dégoût.-      &nb
sp;  Trouver à qui mon sucre d’orge ? Demanda à son tour Parvati.Peter se tourna vers Harry qui put lire l’hilarité sur le visage de son ami à cause du petit nom qu’avait employé Parvati. Son fou rire fut dissimulé grâce à la réponse de Peter.-         Ma mère, bien sur ! Que peut-elle trouver à Rogue ?Tous les protagonistes de cette table se tournèrent vers celle des professeurs et virent leur professeur de défense contre les forces du mal rirent avec leur professeur de potion.Les yeux de la femme brillaient d’un feu joyeux et un sourire radieux sublimait son visage.Abby Dumbledore semblait plus heureuse que jamais, mais c’était Rogue qui étonnait tout le monde par son entrain et sa joie de vivre manifeste. Lui qui, quelques mois plus tôt, n’était plus que l’ombre de lui-même.-       &n
bsp; Si il continue à tourner autour de ma mère comme ça, il va lui arriver des bricoles.Hermione rit à cette remarque.-         Je ne pense pas que tu pourras y faire quelque chose, ta mère est assez grande pour se débrouiller toute seule.Peter lança un clin d’œil charmeur à Hermione qui rougit. Parvati n’aima pas du tout ce qu’elle venait de voir et pour Ron, s’en était trop.Il poussa furieusement sa chaise et saisit au col son adversaire qui riait aux éclats.-       &nb
sp; Qu’est-ce qui te fait rire ? Hurla Ron à l’adresse de Peter.-         Crois-tu réellement que les autres te laisserons me frapper ? Tous les professeurs sont présent, tu n’es vraiment pas très futé, Weasley.Ron allait punir Peter de son impudence mais ce fut Hermione qui le fit.-         Peter, cesses ces excès de zèles, veux-tu ? Ron, lâches le immédiatement !Son mari n’avait visiblement pas envie de faire ce qu’on lui demandait.A présent, le professeur Rogue et Dumbledore étaient sur place, ayant vu l’altercation.- Mais, enfin ! Lança Abby Dumbledore à l’adresse de son fils et de Ron.- Weasley, lâchez-le ! Tout de suite !Ron fut bien obligé d’obéir et relâcha à contre cœur un Peter hilare.Contre toute attente, ce fut Parvati qui donna une claque à Peter.Tout le monde était étonné de ce qu’elle faisait de faire et se demanda pourquoi. Elle répondit avant qu’on lui pose la question.-         Tu as une liaison avec Tatiana de Serdaigle ?Tous les regards se tournèrent vers la jeune fille en question qui rougit et sortit de la salle.Padma était aux côtés de sa sœur et étant dans la même maison que Tatiana, venait sûrement de tout raconter à sa sœur.Peter ne nia pas les faits et resta de marbre tandis que Parvati s’enfuyait, le bruit de ses sanglots la suivant à travers les pièces du château.La mère de Peter remua la tête en signe de fatigue tandis que Ron, ravit, ne put s’empêcher de lancer :-       &nbs
p; Et bien alors, Peter, on est menteur en plus de ça ?        
Une violente dispute se déroulait dans le bureau du professeur Dumbledore à Poudlard.Le directeur de la plus prestigieuse des écoles de magie observait sa petite fille donner un sermon à son fils.-         Ta conduite est inacceptable, Peter ! Cria Abby, les yeux lançant des éclairs.-       &n
bsp; Je n’ai rien fais, c’est Weasley qui m’a attrapé par le col je te signale !-       &nb
sp; Je ne parle pas seulement de Weasley, mon cher enfant, mais de cette pauvre Parvati qui n’est d’ailleurs pas la première à souffrir à cause de ton immaturité !Albus Dumbledore était assis à son bureau, ses deux mains se touchants et observant avec douceur et délicatesse ses descendants qui avaient sans nul doute un sacré caractère.-       
  Mes histoires de cœur ne te regardent pas, maman ! D’ailleurs, tu n’as aucun conseil à me donner de ce côté-là vu ce que tu fais !-        
Je te demande pardon ? Qu’est-ce que tu veux dire par là ?Peter avait gardé à peu près son sang froid mais cette fois-ci, toute sa rage et sa colère fusa quand il cria :-        
Je veux dire par là que papa serait enchanté de voir que tu fricotes avec cette espèce d’horreur qui nous sert de professeur de potion !Cette phrase s’ensuivit d’un long silence dans lequel chacun se regarda dans le blanc des yeux. Peter eut soudain le regard empli et de larmes et courut jusqu’à la porte en lançant à sa mère.-        
; Peut-être as-tu oublié qu’il est mort mais moi non !La porte du bureau claqua violemment tandis que Abby fermait doucement les yeux.Une larme s’écoula sa la joue de la professeur qui l’effaça bien vite de son visage.-         Ton fils ne s’est pas encore remit de la mort de son père, fit soudain Dumbledore.Abby se retourna vers son grand père et lui sourit tristement.-        
Jamais il ne s’en remettra… Et moi non plus.C’est sur cette phrase que Dumbledore se retrouva seul tandis que sa petite fille partait réconforter un tant soit peu son fils. Mais ce ne fut pas Abby qui retrouva Peter cette nuit là. Le jeune élève avait décidé d’enfreindre les règles et sortit dans le parc. Il s’était assit près du fleuve et regardait avec envie le couché de soleil.Il entendit Hermione arriver, il avait sentit sa présence.-       &
nbsp; Tu ne devrais pas être là, ton mari va s’inquiéter si il te sait auprès de moi.La jeune femme s’assit en tailleur à ses côtés et regarda à son tour le couché de soleil.-         J’en fais mon affaire. Peter, tout le monde te cherche.-         Je sais, mais j’avais besoin d’être seul.Pendant cinq minutes, on entendit que le bruissement des feuilles et le souffle du vent. Le cœur de Peter était un peu apaisé.-       &nb
sp; Le professeur Rogue avait une liaison avec ma meilleure amie, fit soudainement Hermione.Peter était sous le choc de ce qu’il venait d’entendre.-       
  Comment ? Une fille de ta classe ?-       &nbs
p; Elle avait ton âge quand ils se sont rencontrés. Ils se sont aimés dés le premier regard. Ils étaient hors la loi, tout les séparés, et pourtant, ils se sont aimés malgré les tabous. Hermione tourna son visage vers celui de Peter et lui sourit.-         Cette femme dont je te parle, n’est autre que l’épouse de Voldemort.-         Comment ?!Peter était ébranlé de tous ces aveux.-         Pour on ne sait quelles raisons obscures, Voldemort est tombé également amoureux de Lou, il la séduisit et… Elle tomba sous ses charmes. Tout ce que je peux te dire c’est qu’au début, pour nous sauver, elle dut avoir recours à son côté empli de noirceur. C’est ce qui fit accroître le pouvoir qu’avait Voldemort sur elle.-         Mais… Et Rogue ?-        
; Le professeur Rogue a été trahit par celle qu’il aimait. Elle l’a abandonné pour épouser notre pire ennemi, oubliant tous ses amis et son premier amour…Soudain, une autre voix féminine se fit entendre-         … Qui te dis que je vous ai oublié ?Hermione reconnut la voix de son amie et se retourna brusquement. Peter, à côté d’elle, était envoûté par la vision qu’ils avaient devant eux.Une femme brune, dont les traits laiteux et les yeux verts la rendaient plus belle que toutes celles qu’il avait rencontré.Habillé d’une robe rouge et de dentelles noires, elle souriait paisiblement.-       &nbs
p; Si, tu nous as oublié, fit Hermione. Tu t’es rangé du côté du mal et tu nous as tous abandonné !Lou s’approcha doucement d’Hermione et ce fut là qu’ils remarquèrent le ventre rond qui se laissait deviner sous cette robe de velours.-         Par Merlin… Souffla Hermione.Lou caressa son ventre et sourit à sa meilleure amie. -         Depuis quand le sais-tu, Hermione ?La jeune mariée, pendant quelques secondes, fit comme si elle n’avait rien entendu, puis…-        
; Depuis deux semaines.Peter se retourna vers Hermione.-         De quoi parle t’elle, Hermione ?Lou rit devant cette demande et regarda ce jeune homme qui, lui semblait-elle, était beaucoup plus important qu’il ne le pensait.-         Elle est également enceinte, mon cher Peter.Un long silence s’ensuivit sans que personne ne pu dire quelque chose. Chacun était obnubilé par ses pensées.Puis Lou se retourna en voyant approcher Dumbledore, Abby Dumbledore ainsi que le professeur Rogue.-         Peter ! Nous te cherchons depuis des heures…Mais Abby ne put finir sa phrase car tous furent liquéfiés devant Lou.Rogue devint blanc, et Peter pu l’entendre dire.-         Que fais-tu ici ?-         Je suis venue dire à une amie que je ne l’avais pas oublié, et que dans chacun de ses pas je serais là pour l’aider, répondit tout simplement Lou.Rogue n’avait, semble t’il, pas entendu la réponse car son attention était particulièrement dirigée vers le ventre de celle qu’il aimait.-         Non… C’est impossible, tu n’as pas pu faire ça… Lou ne savait quoi dire, quoi faire. Elle aurait aimé lui dire que ce n’était pas vrai, lui dire qu’elle revenait pour toujours pour l’aimer lui et non un autre, mais la mort dans l’âme elle du mentir, encore et encore.-         Si, c’est vrai Severus. Notre Roi aura bientôt un héritier que je porte dans mon ventre.Abby posa la main sur sa bouche et fit signe à Hermione et Peter de venir de leurs côtés.Lou savait qu’ils la pensaient dangereuse. Elle l’était plus qu’ils ne l’imaginaient d’ailleurs.Lou allait s’en aller en gardant en mémoire ne serait-ce qu’une miette de souvenir du visage de son sauveur, mais la main de Abby Dumbledore dans celle de Severus lui glaça le sang.Tout en elle lui soufflait que cette Abby était une rivale. Que Severus était en train de succomber aux charmes de la petite fille de Dumbledore.Lou aurait voulu lui hurler de lâcher la main de cette femme et de venir avec elle loin de tout. Pour tout oublier ainsi que cette Abby qu’elle détestait déjà et dont l’amour naissant de Rogue lui broyait le cœur en deux, mais elle ne pouvait pas…Ce fut un supplice pour elle de se retourner et, en un tourbillon de vent, de s’en aller rejoindre celui dont elle avait juré allégeance et fidélité. Dumbledore demanda aux élèves de rentrer dans leur salle commune tandis que Severus Rogue et Abby se tenaient encore tous les deux au même endroit où Lou avait disparu.La main d’Abby était encore dans celle de Severus et celle-ci lui prit le visage dans ses mains pour le regarder droit dans les yeux.-         Mon grand père m’a très peu parlé de cette jeune fille, pas assez pour m’expliquer ce qu’il s’est passé entre toi et elle, mais en moi je sais que tu l’aimes. Severus laissa finalement couler des larmes le long de ses joues, comme si de se livrer à quelqu’un lui faisait un bien fou.-         Elle est enceinte, Abby, enceinte de notre pire ennemi, elle que j’aimais comme fou, elle est enceinte !Des sanglots lui déchirèrent le cœur et ce fut Abby qui l’enlaça pour le calmer, pour lui murmurer des mots de tranquillité et d’espoir.Tout ira mieux, tout ira mieux.
 
Severus était assit sur le fauteuil de son bureau, l’esprit perdu dans ses pensées par ce qu’il venait d’apprendre.S’il ne lui avait resté qu’une once d’espoir, elle avait totalement disparue à présent.Lou avait bel et bien disparu pour faire place à la reine de Voldemort, et attendait un héritier de lui…Abby s’approcha de son collègue avec une tasse en porcelaine et, à l’aide de sa baguette, versa un peu de thé bien chaud pour ensuite le tendre à Severus.Il lui fallut un peu de temps pour comprendre qu’il n’était pas seul et pour tendre la main afin de prendre la tasse.Il bu gorgée par gorgée, et l’effet de la mixture fut immédiat.Une chaleur envahit tout son corps de bien être et il retrouva peu à peu contenance.-        
Cela va mieux ainsi ? Demanda son amie.Severus se tourna vers elle, et se dit qu’il était bien égoïste. Abby était toujours là pour lui à ses côtés, pour l’écouter se lamenter, sans rien demander en retour.-         Je te remercie Abby, pour tout…La femme sourit doucement et son visage d’ange s’illumina. Severus l’avait toujours trouvé belle, une beauté pure. Mais c’était la première fois qu’il ressentait une telle attirance pour elle.Il se pencha vers la belle blonde auprès de lui et l’embrassa tout doucement.Abby avait été étonnée du geste mais ne recula pas. Pourtant, quand Severus approfondit son baiser, celle-ci se détacha et se leva.-         Je crois que je devrais me sentir flattée de ce baiser, Severus. Mais tu es encore sous le choc de ce que tu as appris sur Lou et tu l’aimes toujours autant. Je ne veux pas faire office de remplaçante, je suis désolée…-     
    Attends, Abby !Mais celle-ci fit mine de ne rien entendre et quitta la pièce sans un dernier mot pour Severus qui se rendit compte de ce qu’il avait fait.Encore une fois il avait été égoïste. Toute la soirée il lui avait raconté son histoire à lui et à Lou, et ensuite il l’avait embrassé ! Rien d’étonnant qu’Abby veuille prendre ses distances !-       &
nbsp; Tu n’es qu’un sombre idiot… Pensa t’il. - Qu’est-ce que vous faisiez ensemble ?!Un grand remue ménage régnait dans la salle commune de Gryffondor. Ron s’était inquiété pour sa femme toute la soirée et l’avait vu rentrer en compagnie de Peter Dumbledore, les joues rougies et les yeux brillants.-         Je te l’ai déjà expliqué, Ron ! Je suis allée le chercher parce que j’avais une idée sur l’endroit où il était.-       &nbs
p; Mais pourquoi fallait-il que tu t’occupes de lui ! Hermione était en larmes et Ron n’arrivait pas à se calmer tant sa jalousie était à son comble.Peter essayait bien d’apaiser la situation mais son caractère n’était pas vraiment fait pour ça…-       
  Oh je t’en prie, Weasley ! Elle ne t’appartient pas et n’a pas de comptes à te rendre !Harry et Ginny qui observaient la scène se regardèrent et levèrent les yeux au ciel, Peter n’arrangeait vraiment pas les choses.Ron traita Peter de tous les mots vulgaires les plus inimaginables jusqu’à ce que Hermione n’en puisse plus et éclate en sanglots en se tenant le ventre.-         Arrêtez ! Je vous en prie, arrêtez !-      &nb
sp;  Cesse de pleurer ! Fit Ron. C’est de ta faute tout ça, si seulement tu lui accordais moins d’importance, est-ce que je file en douce avec une autre fille moi ?Ce ne fut qu’après cette tirade méprisante que Ron remarqua que tout le monde était auprès d’Hermione car celle-ci avait atrocement mal au ventre.L’estomac de Ron se tortilla et il se calma sur le champ. Peut-être avait-il était trop loin.Il écarta Peter de son champ de vision et s’accroupit devant sa femme pour effacer ses larmes avec ses doigts.-         Pardonnes-moi, mon amour. Je suis désolé, la jalousie m’a rendu fou. Je t’aime tellement que… Tu comprends ?Hermione se calma peu à peu mais son ventre la faisait toujours souffrir. -         Espèce d’idiot, fit Peter, tu ne t’es même pas rendu compte que ta femme portait ton enfant !Ce fut un long silence dans la salle commune après que Peter ait parlé. Même Ron ne répliqua pas sur l’insulte que lui avait fait son camarade de maison, bien trop occupé à poser sa main sur le ventre d’Hermione et à calmer son cœur affolé.-       &nb
sp; Pourquoi ne m’as-tu rien dis ? Murmura Ron.-         J’avais peur que tu n’en veuilles pas. Que tu penses que nous étions trop jeune. Je veux garder ce bébé Ron, c’est le fruit de notre amour.Ron serra contre lui sa femme, devant les regards ravis des autres personnes dans la pièce, et également de Peter qui s’en alla vers les chambres, pensant qu’il avait assez créé d’émeutes pour la journée !-      &n
bsp;  Je t’aime Hermione, et tu as eu tord de penser que je n’en voudrais pas ! -         Pardonne-moi… -         Tu n’as rien à te faire pardonner ! Ma chérie, je suis tellement heureux !Harry et Ginny trouvèrent que le moment était alors bien choisi d’aller vers leurs amis pour les féliciter et pour enlacer la future mère.Mais Hermione devait dire une dernière chose à ses amis.-         Je ne suis pas la seule à être enceinte…Ron observa avec attention sa sœur avec horreur et celle-ci lui lança un regard acide.-         Non, Ron, je ne suis pas enceinte !-       &n
bsp; Non, mon amour, ce n’est pas elle. Peter et moi avons eu la visite de… Lou…Harry hoqueta d’étonnement, Ginny posa sa main sur sa bouche grande ouverte, et Ron resta de glaces, des sentiments confus se mélangeant certainement dans son esprit.-         Elle est enceinte également…-      
;   De qui ? Demanda vite Harry.-         Je n’en sais rien, mais d’après ce que j’ai compris, cela serait l’héritier de Voldemort.Ginny versa une larme et Harry souffla bruyamment.-        
Ce n’est pas vrai… Fit Ron soudain. Il manquait plus que ça…Harry n’aurait pas dit mieux.   Pendant ce temps, loin du château de Poudlard, Lou était rentrée dans le château de son époux.Elle avait réussi à passer outre les gardes pour aller voir Hermione et Peter et venait tout juste de revenir.Son cœur battait à tout rompre tendit qu’elle marchait d’un pas vif dans les couloirs pour retourner à sa chambre.-         Tiens donc, que faites vous ici, à une heure pareille… Ma reine.Lou se retourna de peur, une main sur sa poitrine, et aperçue Lucius Malefoy, sortir de l’ombre.-       &nb
sp; Et vous ? Que faites vous à m’espionner ?-      
;   Je veille sur votre sécurité, très chère…La jeune femme recula devant cet être imposant qui n’avait pas une once de douceur en lui. Son regard glacial lui faisait froid dans le dos.-         Je me baladais, Malefoy, depuis quand ai-je des comptes à vous rendre ?Un sourire méprisant apparu sur les lèvres d’un des mangemorts les plus gradés de son époux.-       &nbs
p; Vous avez peur de moi ? Pourtant notre seigneur noir est bien plus impressionnant que moi.-         Contrairement à vous, il possède une once d’humanité.Lucius Malefoy éclata de rire et s’arrêta soudainement pour reprendre son air méprisant et froid, comme ci son rire n’avait été que pure invention de l’imagination de Lou.-         Vous êtes bien innocente, madame, pour croire que votre mari ai ne serait-ce qu’une infime partie en lui d’humain…Lou en avait assez entendu, sans dire un mot, elle courut loin de cette être abject pour entrer dans sa chambre et la ferma à clefs.Son souffle était saccadé et elle ne sentit pas derrière elle que deux bras forts la plaquèrent contre un corps.-         Alors, ma douce épouse, on prend la poudre d’escampette quand je ne suis pas là ?Voldemort retourna Lou violemment pour qu’elle puisse voir l’étincelle de rage dans ses yeux.Ce fut la première fois qu’elle eu autant peur de lui.-         Je… J’étais simplement sorti prendre l’air et… -         … Ne me mens pas ! Rugit Tom avant de lui assener une claque monumentale qui l’envoya valdinguer contre le lit.Lou posa sa main sur sa joue meurtrie et commença à pleurer. De part le mal au dos qu’elle avait à présent mais aussi parce que son époux n’était plus maître de lui-même.-       &n
bsp; Je sais que tu as été les voir ! Et je sais aussi qu’à présent Dumbledore est au courant que je vais avoir un héritier ! Voldemort marchait de long en large dans la vaste chambre, sans jamais poser un regard sur sa femme qu’il avait maltraité.-       
  Comment as-tu osé faire cela ? Tu allais le retrouver n’est-ce pas ?Il avança vers elle avec fougue et la souleva pour la secouer comme un prunier.-         Tu l’aimes encore ? Tu es allée le voir pour me tromper ? Moi qui t’ai accordé toute ma confiance, moi qui t’aime !Voldemort la lâcha soudain et fut parcouru de sanglots.Assis par terre, la tête dans ses mains, Tom Jedusor montrait à nouveau la faille qu’il avait en lui, et il la montrait à nouveau à celle qu’il aimait.-         Comment as-tu pu me faire ça, mon amour ?Lou, le cœur brisé, s’approcha de lui et l’enlaça. -         Je vous jure, mon amour, je ne suis pas allée le voir lui, je n’ai fais que rendre visite à une ancienne amie qui avait besoin de mon réconfort. Je sais que je n’aurais pas du, mais je n’ai pas pu m’en empêcher…Tom releva alors la tête et embrassa avec fougue son épouse.-       &nb
sp; Tu es à moi, mon amour, pour toujours !Il ne laissa pas le temps à Lou de répondre car sa fièvre lui dicta de ne pas lâcher une seule fois la bouche de sa compagne.Il la déshabilla si fébrilement qu’il arracha la moitié de sa robe et la prit à même le sol.Lou laissait des larmes couler le long de ses joues à cause du coup que lui avait assené son mari quelques minutes plus tôt mais également à cause de tout l’amour qu’elle ressentait pour celui-ci.Quand elle le sentit entrer en elle, Lou ne fut plus tout à fait sur de ce qu’elle pensait ou non.Il s’enfonçait toujours plus loin et toujours plus fort. Embrassant avec frénésie chaque partie de son corps.Ce fut dans un dernier souffle haletant que tous deux atteignirent le paroxysme de la jouissance.Tom se laissa retomber sur sa femme, respirant à grande bouffée d’air et l’embrassant doucement dans le cou.Juste avant que la fatigue ne les plonge totalement dans un sommeil sans rêve, Lou put entendre :-       &n
bsp; Pardonne-moi, mon amour. Je ne voulais pas te faire du mal…
Depuis qu’Hermione avait avoué à ses amis qu’elle était enceinte, bien évidemment la nouvelle arriva très vite aux oreilles des parents de Ron qui eurent deux réactions bien différentes.Mr Weasley, comme à son habitude, resta calme mais sourit à sa belle fille et félicita son fils.Quant à Molly Weasley, sa réaction fut bien différente. Tout d’abord elle fondit en larmes dés que les mots « bébé » et « enceinte » arrivèrent jusqu’à ses oreilles. Ensuite elle ne put s’empêcher de faire la morale à Ron et Hermione en leur disant que c’était peut-être un peu rapide pour deux enfants comme eux !Puis finalement elle fut encore plus heureuse que tous les autres et poursuivait inlassablement Hermione dans les couloirs pour prodiguer soins et conseils à sa belle fille.-         Tu devrais boire plusieurs potions de fleur de lys par jour. Je l’ai fais moi et regarde les beaux enfin que j’ai eu !Hermione, qui au début trouvait Mme Weasley gentille et prévoyante, à la longue commença à être fatiguée de toutes ces attentions qui l’empêcher de bien travailler.-        
Mais elle s’inquiète pour toi ma chérie, lui fit Ron -         Oh mais je n’ai rien contre le fait qu’elle s’inquiète, mais tout de même, je n’en suis qu’à mon troisième mois de grossesse ! Quel va être son comportement juste avant mon accouchement ?Les deux amoureux soufflèrent en pensant au calvaire qu’ils allaient endurés bien qu’ils étaient tous les deux heureux de pouvoir donner la vie à leur futur fils, ou fille !Dumbledore, quant à lui, annonça aux futurs parents que toutes bonnes nouvelles qu’on pouvait lui annoncer en ces temps si obscurs étaient les bienvenues. Alors c’est avec gaieté et bonne humeur qu’il annonça la bonne nouvelle durant un des repas dans la grande salle.Peut-être que son enthousiasme avait été trop surdimensionné puisque, même sans Mme Weasley, Hermione était monopolisée toute la journée par divers élèves qui essayaient de lui toucher le ventre, ou de lui demander sans arrêt « mais tu ne te trouves pas trop jeune ? » ou « Et l’accouchement ? Ça ne te fait pas peur ? ».En clair, l’ambiance à Poudlard avait retrouvé sa gaieté et on avait presque oublié que, dehors, ce n’était que haine et crainte pour tous les habitants qui étaient sous le joug de Voldemort et de ses mangemorts. -       
  Entrez. Severus se demanda qui pouvait bien le déranger à une heure si tardive, lui qui essayait sans relâche de trouver à nouveau une solution à tous leurs problèmes. Mais apparemment il n’y en avait pas, rien ni personne ne pouvait tuer Voldemort. A part peut-être Lou…-        
C’est moi, je peux entrer ?Severus se releva immédiatement en voyant entrer Abby dans son bureau.-         Je me sentais un peu seule, je me demandais si je pouvais te tenir compagnie.-         Bien sur, fit Severus dont le cœur se retourna dans sa poitrine. Abby s’approcha de la cheminée où brûlaient du bois que les elfes de maisons s’étaient occupés d’aller chercher.Différentes chaussettes avaient été accrochées sur la cheminée, Noël allait être fêté le lendemain et tout avait été mis en œuvre pour que ce soit une fête somptueuse ! -         Je n’ai jamais aimé Noël, fit soudain Abby.Severus sentit qu’elle voulait se confier à lui et il l’écouta bien attentivement.-       &nb
sp; Mon défunt mari est mort ce soir là, Peter n’avait que 8 ans mais il a été témoin de toute la scène. Le professeur de potion était choqué par ce qu’Abby était en train de lui dire et il se rapprocha d’elle pour prendre sa main. Abby continua son récit, les yeux brillants de larmes.-         Un des derniers mangemorts à ne pas avoir été envoyé à Azkaban est entré chez nous et voulait absolument avoir le gîte et le couvert avant de reprendre sa route pour chercher son maître qui a cette époque avait disparu. Mon mari n’était pas un homme très brave mais il a quand même voulu nous protéger.Abby arrêta de parler quelques secondes pour reprendre le contrôle d’elle-même et continua.-         Il ne s’était jamais battu avec qui que ce soit, c’était un homme doux et bon, mais ce mangemort n’a eu qu’a lancé son sortilège impardonnable pour que le père de mon fils soit tué sur le champ. Peter a voulut courir après l’agresseur de son père mais je l’en ai empêché. Il a été arrêté peu après par Maugrey Fol Œil qui suivait sa trace depuis des mois. Severus posa un doigt sous le menton de son amie et lui releva la tête.-        
Brave ou pas, votre mari est mort comme toutes les victimes de Voldemort. Personne ne peut combattre le « Avada Kedavra ».C’est en pleurant qu’elle murmura à Severus contre lui :-         Depuis sa mort je n’était jamais retombée amoureuse, avant aujourd’hui…Le cœur de Severus battit à la chamade devant cet aveu et il se laissa faire quand Abby l’embrassa avec toute la passion qui était restée enfouit en elle depuis tant d’années. Le lendemain, dans la grande salle, des conversations enthousiastes s’élevaient de toutes les tables à cause de la grande soirée.-       &nb
sp; Je ne rentre plus dans ma robe de soirée, fit Hermione d’un air malheureux.-        
Ça ne fait rien mon amour, tu n’auras qu’à te déguiser en mère Noël.Tout le monde rit de la remarque de Ron tandis qu’ Hermione lui donnait une petite tape sur la tête.-        
Tu es méchant, dit Hermione, le sourire aux lèvres.-       &nb
sp; Ginny tu veux bien arrêter, lança un Ron énervé, c’est malsain de reluquer ainsi un Serpentard !Ginny se senti piquer au vif et lança une remarque acerbe à son frère.-       &nbs
p; Occupes toi à te goinfrer de toasts et laisse Drago et moi tranquille pour une fois !Peter ricana gaiement après avoir vu que Ron s’était fait humilié mais le regard acide que celui-ci lança au beau blond ne fit que le faire rire à nouveau.-         Ah la la, Weasley, toujours aussi gaffeu…Mais Peter ne finit pas sa phrase, il vit, comme tous ses autres amis, Severus et Abby entrer dans la grande salle, main dans la main.Le visage de sa mère n’avait jamais été aussi lumineux et c’est avec enthousiasme que les deux professeurs prirent place à table pour manger d’un bon appétit.Harry, qui avant cela était trop occupé à embrasser Luna, se retourna vers Peter pour essayer de le calmer vu la tête qu’il faisait.-         Ecoutes…-       &n
bsp; Tais-toi Potter, je n’ai pas la moindre patience ce matin à entendre tes sermons.Puis il quitta en trombe la grande salle, non sans que sa mère ne le remarque avec tristesse.Luna, qui lisait alors le magazine de son père, fit une remarque qui détendit soudain l’atmosphère. -    &nb
sp;    Peut-être a-t-il été piqué par les libellules attaqueuses cette nuit, il y a ici une interview d’une femme qui dit avoir été piqué par ces bestioles et qui, depuis, a un comportement complètement irrationnel.Cette annonce fit bien rire toute l’assistance et c’est avec plaisir qu’Harry embrassa sa bien aimée en lui disant qu’elle était vraiment unique. Severus, ce matin là, avait cours de potions avec les 6ème année. Quand il vit entrer Peter, les sourcils recourbés et le rictus mauvais, il se douta que cette matinée ne serait pas de tout repos.Ginny alla s’asseoir à côté de son camarade car personne n’osait y aller vu le tempérament de Peter ce matin là.-         Bien, commença Severus d’un air doucereux, ce matin je vais vous apprendre à concocter une potion très importante. Cette potion peut guérir une multitude de sorts mortels donc il est très important de la savoir parfaitement. Sortez vos…-        
… Vous en avez pas marre de donner des cours aussi nuls que les vôtres ?Severus n’eut pas besoin de se retourner pour savoir qui avait dit cela.-         Dumbledore, ça n’est pas parce que votre arrière grand père est le directeur de l’école que vous pouvez vous permettre de manquer de respect à un professeur..-        
; … Qu’est-ce que vous connaissez du respect, vous ?Ginny essayait tant bien que mal de calmer un Peter complètement hors de lui.- J’enlève 100 points à Gryffondor ! La prochaine fois que vous vous adresserez à moi de cette manière, Dumbledore, c’est au directeur que j’en réfèrerais et je peux vous assurer qu’il sera beaucoup moins gentil que…- …Ne vous approchez plus de ma mère !Le sang de Severus ne fit qu’un bon en voyant la colère de Peter contre lui. Il était normal qu’il lui en veuille d’être avec sa mère, ayant vu la mort de son père.-        
; Cela ne vous suffisez pas de coucher avec une de vos élèves ? Il fallait qu’en plus vous fassiez tomber ma mère dans vos filets !La remarque de Peter fit tomber un lourd silence dans la salle de classe tandis que tous les élèves regardaient leur professeur avec appréhension et avec dégoût.Ginny ne sut quoi faire pour calmer Peter mais se leva très vite pour l’entraîner autre part que dans cette pièce.Severus ne sut quoi dire devant tous ces élèves qui le jugeaient et demanda d’un air glacial que tout le monde sorte. 


24/11/2007
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