le secret du prof.Rogue (part 11)
Severus avait ramené Lou dans sa chambre. A présent, elle était endormit dans son lit et il observait le mouvement régulier de sa poitrine qui se soulevait à chaque inspiration.
Il commençait peu à peu à se rendre compte de ce qu’ils avaient fais tous les deux et Severus souffla bruyamment.
Il venait de faire l’amour avec une jeune élève de 16 ans, une jeune fille qu’il aimait par-dessus tout et qui possédait en elle des pouvoirs magiques inimaginables, même aux yeux du plus grand sorcier de tous les temps, Albus Dumbledore.
Lou bougea légèrement et Severus alla s’allonger à côté d’elle. Il mit son bras contre son ventre et la main de Lou emprisonna directement son poignet pour l’attirer contre elle.
Il pouvait sentir l’odeur fruitée de son parfum si entêtant et la douceur de sa peau de lait.
Ce qu’ils avaient fais cette nuit les avaient tous deux rapprochés comme jamais. Ils se connaissaient à présent mieux que quiconque.
Il lui appartenait et elle était sienne, pour toujours.
Lou se réveilla tout doucement, dans le lit qu’elle reconnue comme celui de Severus.
Elle cligna des yeux et vit que celui-ci l’observait, assit dans son fauteuil.
Elle lui sourit et rougit fortement quand elle repensa à ce qu’ils avaient fais sous la pluie. Ils n’avaient pas parlé depuis. Les mots leurs auraient été inutiles.
L’état second dans lequel était au début Lou avait fait place à une sensation bien différente. Lou avait ressentie sur chaque parcelle de son corps ses caresses et ses baisers. Elle n’avait évidemment jamais connu cela avant et avait eu mal. Quelque second seulement car l’amour que lui portait Severus le rendait si doux à son égard qu’elle ne se souviendrait de cette nuit que d’un plaisir intense et fort.
Lou s’était endormie dans ses bras et il l’avait ramené dans sa chambre.
Elle bougea légèrement dans le lit et remonta les bretelles de sa chemise de nuit, timidement.
Severus ria quelques secondes et Lou fit de même.
- Je crois que tu n’as plus vraiment grand-chose à me cacher.
Sur ces paroles, Lou fut prise de frissons et s’approcha de Severus qui la prit dans ses bras pour la rassurer.
- Je suis désolé, Lou. Je n’ai pas dis cela par méchanceté…
Severus s’était arrêté de parler car Lou lui caressait à présent les omoplates et le cou. Il pouvait à présent sentir que les frissons qui la parcouraient n’étaient autres que des frissons d’excitation.
Il laissa échapper un soupir et la repoussa en douceur.
- Arrête de faire ça.
- Pourquoi ? Dit-elle dans un souffle.
- Parce que je ne suis qu’un homme.
Mais Severus ne faisait déjà plus attention à ce qu’il disait. La vue de Lou en nuisette et les souvenirs de leur nuit lui fit perdre la seule raison qui lui restée.
Sur ces paroles, Severus, n’y tenant plus, prit la bouche de Lou et l’entraîna vers le lit.
Un peu plus tard, Lou comprit ce dont un homme pouvait être capable.
Severus ne savait plus du tout où donner de la tête. Depuis la nuit où ils s’étaient donnés l’un à l’autre, Lou et lui ne pouvaient passer une journée sans faire l’amour.
Le simple fait de la voir réveillait en lui un feu brûlant. Elle, si jeune, ne voyait pas vraiment la gravité de la chose. Elle l’aimait, et c’était la seule chose qui comptait.
Severus avait connu la douce et innocente Lou. Il découvrit alors la femme que Lou cachait en elle. Une femme si sensuelle et si insistante. Elle n’avait aucune idée du charme qu’elle dégageait. Lou aguichait sans s’en rendre compte un Severus qui ne répondait plus de lui-même quand leurs regards se croisaient.
Il ne pouvait plus, ou ne voulait plus, s’arrêter de l’aimer.
Lou entra dans la Grande Salle, un grand sourire sur les lèvres. Ron et Harry l’accueillirent avec entrain et étaient plus qu’heureux de voir qu’elle se sentait mieux. Il n’y avait qu’Hermione pour garder le silence et pour regarder étrangement Lou.
- Et bien Hermignionne ? Qu’est-ce qui t’arrives ?
Elle lança un regard noir à Ron qui ne comprit pas son mécontentement.
- Mais qu’est-ce que j’ai encore fais ?
- Mais rien…
- Mais qu’est-ce que t’as en ce moment ? Tu ne parles pas. Tu ne manges pas…
Lou observait Hermione et pria pour qu’elle ne dise rien sur le peu qu’elle savait sur sa relation avec Severus.
Quand on parlait du loup. Celui-ci se dirigea vers la table des professeurs et regarda avec intensité une Lou qui rougit en repensant à ce qu’ils avaient fait il n’y avait pas si longtemps.
Elle se retourna et vit qu’Hermione la regardait avec une expression d’horreur. Celle-ci sortit de table, sous les soupirs d’un Ron qui n’y comprenait rien.
- Dis-moi Lou, tu sais ce qu’il se passe ?
- Non. Pas vraiment… Répondit Lou d’un air le plus détaché possible.
Elle ne voulait pas penser à autres choses qu’au prochain rendez-vous où elle et l’homme qu’elle aimait se retrouveraient. Il lui manquait déjà. Leur relation était à présent indestructible et si puissante !
Severus regardait sans retenue Lou sans se rendre compte que le professeur McGonnagal l’observait furtivement.
- Professeur Rogue !
Il se retourna brusquement, arraché de sa contemplation.
McGonngal lui lança un sourire crispé et lui demanda si il allait encore arbitrer le prochain match de Quidditch qui allait se dérouler en avril.
Severus n’écouta que d’une oreille distraite les supplications du professeur de Métamorphose pour que son arbitrage soit juste car Lou se levait de sa chaise et sortait de la Salle.
- Et comme je vous le disais, j’espère que vous serez un peu plus fair-play…
- …Professeur ! Excusez-moi mais je dois vous laisser. Je vais préparer mon prochain cours.
Il vérifia que Potter et Weasley étaient encore à leur place. Il marcha d’abord lentement puis plus rapidement quand il n’y eu plus personne dans les couloirs et trouva Lou qui chantonnait, adossée à une poutre.
Ne se maîtrisant plus, il courut jusqu’à elle et l’embrassa sensuellement
Il commençait peu à peu à se rendre compte de ce qu’ils avaient fais tous les deux et Severus souffla bruyamment.
Il venait de faire l’amour avec une jeune élève de 16 ans, une jeune fille qu’il aimait par-dessus tout et qui possédait en elle des pouvoirs magiques inimaginables, même aux yeux du plus grand sorcier de tous les temps, Albus Dumbledore.
Lou bougea légèrement et Severus alla s’allonger à côté d’elle. Il mit son bras contre son ventre et la main de Lou emprisonna directement son poignet pour l’attirer contre elle.
Il pouvait sentir l’odeur fruitée de son parfum si entêtant et la douceur de sa peau de lait.
Ce qu’ils avaient fais cette nuit les avaient tous deux rapprochés comme jamais. Ils se connaissaient à présent mieux que quiconque.
Il lui appartenait et elle était sienne, pour toujours.
Lou se réveilla tout doucement, dans le lit qu’elle reconnue comme celui de Severus.
Elle cligna des yeux et vit que celui-ci l’observait, assit dans son fauteuil.
Elle lui sourit et rougit fortement quand elle repensa à ce qu’ils avaient fais sous la pluie. Ils n’avaient pas parlé depuis. Les mots leurs auraient été inutiles.
L’état second dans lequel était au début Lou avait fait place à une sensation bien différente. Lou avait ressentie sur chaque parcelle de son corps ses caresses et ses baisers. Elle n’avait évidemment jamais connu cela avant et avait eu mal. Quelque second seulement car l’amour que lui portait Severus le rendait si doux à son égard qu’elle ne se souviendrait de cette nuit que d’un plaisir intense et fort.
Lou s’était endormie dans ses bras et il l’avait ramené dans sa chambre.
Elle bougea légèrement dans le lit et remonta les bretelles de sa chemise de nuit, timidement.
Severus ria quelques secondes et Lou fit de même.
- Je crois que tu n’as plus vraiment grand-chose à me cacher.
Sur ces paroles, Lou fut prise de frissons et s’approcha de Severus qui la prit dans ses bras pour la rassurer.
- Je suis désolé, Lou. Je n’ai pas dis cela par méchanceté…
Severus s’était arrêté de parler car Lou lui caressait à présent les omoplates et le cou. Il pouvait à présent sentir que les frissons qui la parcouraient n’étaient autres que des frissons d’excitation.
Il laissa échapper un soupir et la repoussa en douceur.
- Arrête de faire ça.
- Pourquoi ? Dit-elle dans un souffle.
- Parce que je ne suis qu’un homme.
Mais Severus ne faisait déjà plus attention à ce qu’il disait. La vue de Lou en nuisette et les souvenirs de leur nuit lui fit perdre la seule raison qui lui restée.
Sur ces paroles, Severus, n’y tenant plus, prit la bouche de Lou et l’entraîna vers le lit.
Un peu plus tard, Lou comprit ce dont un homme pouvait être capable.
Severus ne savait plus du tout où donner de la tête. Depuis la nuit où ils s’étaient donnés l’un à l’autre, Lou et lui ne pouvaient passer une journée sans faire l’amour.
Le simple fait de la voir réveillait en lui un feu brûlant. Elle, si jeune, ne voyait pas vraiment la gravité de la chose. Elle l’aimait, et c’était la seule chose qui comptait.
Severus avait connu la douce et innocente Lou. Il découvrit alors la femme que Lou cachait en elle. Une femme si sensuelle et si insistante. Elle n’avait aucune idée du charme qu’elle dégageait. Lou aguichait sans s’en rendre compte un Severus qui ne répondait plus de lui-même quand leurs regards se croisaient.
Il ne pouvait plus, ou ne voulait plus, s’arrêter de l’aimer.
Lou entra dans la Grande Salle, un grand sourire sur les lèvres. Ron et Harry l’accueillirent avec entrain et étaient plus qu’heureux de voir qu’elle se sentait mieux. Il n’y avait qu’Hermione pour garder le silence et pour regarder étrangement Lou.
- Et bien Hermignionne ? Qu’est-ce qui t’arrives ?
Elle lança un regard noir à Ron qui ne comprit pas son mécontentement.
- Mais qu’est-ce que j’ai encore fais ?
- Mais rien…
- Mais qu’est-ce que t’as en ce moment ? Tu ne parles pas. Tu ne manges pas…
Lou observait Hermione et pria pour qu’elle ne dise rien sur le peu qu’elle savait sur sa relation avec Severus.
Quand on parlait du loup. Celui-ci se dirigea vers la table des professeurs et regarda avec intensité une Lou qui rougit en repensant à ce qu’ils avaient fait il n’y avait pas si longtemps.
Elle se retourna et vit qu’Hermione la regardait avec une expression d’horreur. Celle-ci sortit de table, sous les soupirs d’un Ron qui n’y comprenait rien.
- Dis-moi Lou, tu sais ce qu’il se passe ?
- Non. Pas vraiment… Répondit Lou d’un air le plus détaché possible.
Elle ne voulait pas penser à autres choses qu’au prochain rendez-vous où elle et l’homme qu’elle aimait se retrouveraient. Il lui manquait déjà. Leur relation était à présent indestructible et si puissante !
Severus regardait sans retenue Lou sans se rendre compte que le professeur McGonnagal l’observait furtivement.
- Professeur Rogue !
Il se retourna brusquement, arraché de sa contemplation.
McGonngal lui lança un sourire crispé et lui demanda si il allait encore arbitrer le prochain match de Quidditch qui allait se dérouler en avril.
Severus n’écouta que d’une oreille distraite les supplications du professeur de Métamorphose pour que son arbitrage soit juste car Lou se levait de sa chaise et sortait de la Salle.
- Et comme je vous le disais, j’espère que vous serez un peu plus fair-play…
- …Professeur ! Excusez-moi mais je dois vous laisser. Je vais préparer mon prochain cours.
Il vérifia que Potter et Weasley étaient encore à leur place. Il marcha d’abord lentement puis plus rapidement quand il n’y eu plus personne dans les couloirs et trouva Lou qui chantonnait, adossée à une poutre.
Ne se maîtrisant plus, il courut jusqu’à elle et l’embrassa sensuellement
Lou ne l’avait pas entendu arrivé mais se sentait si bien dans ses bras. Elle répondait à ses baisers et lui souriait.
- Je te manquais déjà ?
- Plus que tu ne le crois…
- Severus, je…
Un craquement les fit se détacher l’un de l’autre et Lou vit avec horreur que Hermione se trouvait au bout du couloir, à les observer, la bouche grande ouverte.
Severus ne savait pas quoi faire, elle non plus. Qu’y avait-il à dire de toutes façons ?
Lou se rapprocha de Hermione et tenta, en vain, de trouver quelque chose pour les sortir de ce pétrin mais Hermione fut la première à parler.
- Vous êtes horrible ! Comment pouvez-vous lui faire ça ?
Elle ne s’adressait pas à Lou mais à Severus. Lou savait qu’elle pensait qu’il abusait d’elle.
- Elle n’a que 16 ans ! Vous pourriez être son père ! C’est d’ailleurs ce que vous deviez être pour elle ! Un père ! Vous n’êtes qu’un violeur.
- Hermione !
Lou bouillonnait de colère contre son amie. Mais Severus ne leur laissa pas le temps de dire un mot de plus. Il arriva à la hauteur de Hermione et la regarda, l’oeil noir.
- Tachez de ne jamais dire à qui que ce soit ce que vous avez vu ! J’espère que vous m’avez bien compris !
Hermione tressaillit mais elle regarda Lou et reprit contenance.
- Vous ne m’empêcherez pas d’aller voir Dumbledore !
Elle courut et Severus n’eût pas le temps de la rattraper. Il retrouva Lou qui essaya de le calmer.
- Elle ne dira rien, Severus…
- … Comment le sais-tu ? Si elle le dit à Dumbledore, je suis perdu !
Lou caressa la joue de Severus et il lui embrassa la main.
- Si elle lui dit, on nous séparera. Je préfère mourir que de ne plus te voir.
Il l’embrassa fougueusement comme si tout était perdu ce qui fit monter les larmes aux yeux à Lou.
- Elle ne dira rien. Je la connais ! Elle est ma meilleure amie ! Elle ne dira rien…
Lou eût bien du mal à persuader Severus qu’ils ne couraient aucun danger. Elle était certaine qu’Hermione ne dirait rien. Elle était simplement choquée de ce qu’elle avait vu. Lou avait entièrement confiance en Hermione. Jamais elle ne la trahirait.
Lou ne vit pas son amie en cours de Soin aux Créatures Magiques où Hagrid faisait l’éloge d’une créature absolument affreuse qu’il avait appelé un Cruzb. L’animal ressemblait à un crocodile très poilu. Tandis que les autres élèves de la classe écoutaient avec un air de dégoût sur le visage, Ron s’inquiétait beaucoup, honteux de son impatience lors du déjeuner.
- Si ça se trouve, j’ai été trop dur avec elle… Elle avait sûrement un problème et je n’ai pas su le voir.
- Mais non Ron, Hermione n’est tout simplement pas dans son assiette. C’est tout ! Tenta de l’apaiser un Harry qui sursauta de peur quand il vit le pseudo crocodile prendre feu tout seul.
- Je suis certain que c’est de ma faute ! Tout à l’heure, qu’il y ai cours de Métamorphose ou pas, j’irais la chercher !
Lou commença elle aussi à s’inquiéter pour son amie.
- Ecoutes Ron. Hermione est ma meilleure amie alors je vais allez la voir moi-même ! Tu sais, discussions de filles…
Lou marcha rapidement en direction de la bibliothèque, endroit de prédilection d’Hermione où Lou était certaine de la trouver.
Elle avait d’ailleurs raison. Hermione se tenait assise, un énorme livre sur ses genoux qui servait certainement à cacher ses yeux bouffis et rougis par les larmes.
La bibliothèque était silencieuse et l’ambiance calme apaisa Lou qui était sous tension depuis le matin.
- Hermione ? Murmura doucement Lou.
Celle-ci relava la tête et sourit timidement à son amie. Lou s’assit sur un pouf à côté d’elle et la serra dans ses bras. Elles laissèrent toutes les deux leurs larmes couler.
Lou sentit un poids la quitter. Le fait que sa meilleure amie connaisse son secret l’apaisait. Elle n’était plus seule contre tous. Lou était maintenant certaine d’avoir une alliée qui les protègeraient, Severus et elle.
- Je m’excuse, Lou. Dit enfin Hermione. Je ne sais pas ce qui se passe entre toi et Rogue, mais je veux que tu saches que si tu l’aimes alors jamais je ne ferais quelque chose qui pourrait vous séparer. Je ne sais que trop ce que c’est que de ne pas pouvoir embrasser ou serrer dans ses bras celui qu’on aime.
Lou sourit à son amie et éclata d’un rire cristallin qui lui valu un regard noir de Mme Pince qui leur demanda de sortir de la Bibliothèque.
Les deux jeunes filles sortirent de la pièce chaleureuse et coururent jusqu’à la salle commune de Gryffondor avec enthousiasme.
Elles trouvèrent devant le portrait de la grosse dame un Ron fou d’inquiétude et qui embrassa si passionnément Hermione quand elle se jeta dans ses bras que Lou préféra les laisser seuls à seuls et partit, elle aussi, rejoindre celui qui lui ferait la même chose.
Hermione regarda son amie partir et se dit, qu’après tout, Rogue devait certainement aimer Lou pour prendre autant de risques.
Lou s’approcha du bureau de Severus mais fut interceptée par Cho. Celle-ci s’était maquillée à outrance et avait les joues rouges.
- Tout ça c’est de ta faute !
- Je te demande pardon ?
- Depuis que tu es arrivée à Poudlard, Harry ne me regarde plus. Avant, il n’avait d’yeux que pour moi. Et le voilà maintenant avec cette sale Luna Lovegood. Elle n’est même pas belle…
- … Tu as une drôle de définition de la beauté, Cho. Bonsoir.
Cho l’intercepta, en colère.
- Oh c’est sûr, mademoiselle princesse, toi tu es plus belle que nous toutes. Mais c’est de la triche, tu n’es même pas humaine. Tu n’es qu’une créature comme celles de Hagrid. Tu ne devrais pas être mêlée aux humains. Ton seul but dans la vie c’est de protéger Poudlard, alors pourquoi ne vas-tu dans la forêt interdite ? Tu y serais dans ton élément après tout.
Lou ne tint pas compte des remarques de Cho et continua sa route tout en se demandant si certaines de ses paroles n’avaient pas un vrai sens.
Et si Dumbledore ne l’avait fait transféré à Poudlard que pour les protéger ? Peut-être que c’était vrai. Elle était comme la licorne ailée. Elle était une créature magique et mystique…
Lou était tellement plongée dans ses pensées qu’elle ne sentit pas Severus qui l’avait guetté depuis plus de 20 minutes au seuil de la porte de son bureau.
Il la prit dans les bras et ferma la lourde porte d’un coup de pieds violent avant d’embrasser avec passion Lou qui ne répondit qu’à moitié à ses baisers.
Il sentit qu’elle était préoccupée et n’insista pas.
- Il y a quelque chose qui ne va pas ?
Lou observa le bureau de celui qu’elle aimait et sentit sa bonne humeur renaître progressivement.
Elle avait trouvé la raison pour laquelle on lui avait fait don d’autant de pouvoirs. Lou devait sûrement protéger la communauté des sorciers contre Voldemort. Harry était la clé qui le tuerait et Lou lui serait certainement d’une grande aide.
Elle se retourna en souriant vers Severus et sauta dans ses bras.
- Je crois que je ne comprends pas les sautes d’humeurs des adolescentes…
- Je croyais que tu y étais habitué depuis le temps, lui répondit Lou en éclatant de rire.
- Si tu es d’humeur plus câline, acceptes-tu que je t’embrasse à n’en plus finir pour que je te montre que, moi, je ne change pas. Je t’aime à chaque instant.
Severus plongea ses yeux dans le regard vert émeraude de Lou qui sentit une bouffée d’amour l’envahir.
Elle était sûre d’au moins une chose, sans Severus, jamais elle ne pourrait ni vivre ni protéger qui que ce soit.
Ce qui se passa ensuite prouva à Lou qu’elle avait raison et tandis que leur plaisir atteignit le plus haut pôle, le pendentif de Lou s’illumina de mille feux
- Je te manquais déjà ?
- Plus que tu ne le crois…
- Severus, je…
Un craquement les fit se détacher l’un de l’autre et Lou vit avec horreur que Hermione se trouvait au bout du couloir, à les observer, la bouche grande ouverte.
Severus ne savait pas quoi faire, elle non plus. Qu’y avait-il à dire de toutes façons ?
Lou se rapprocha de Hermione et tenta, en vain, de trouver quelque chose pour les sortir de ce pétrin mais Hermione fut la première à parler.
- Vous êtes horrible ! Comment pouvez-vous lui faire ça ?
Elle ne s’adressait pas à Lou mais à Severus. Lou savait qu’elle pensait qu’il abusait d’elle.
- Elle n’a que 16 ans ! Vous pourriez être son père ! C’est d’ailleurs ce que vous deviez être pour elle ! Un père ! Vous n’êtes qu’un violeur.
- Hermione !
Lou bouillonnait de colère contre son amie. Mais Severus ne leur laissa pas le temps de dire un mot de plus. Il arriva à la hauteur de Hermione et la regarda, l’oeil noir.
- Tachez de ne jamais dire à qui que ce soit ce que vous avez vu ! J’espère que vous m’avez bien compris !
Hermione tressaillit mais elle regarda Lou et reprit contenance.
- Vous ne m’empêcherez pas d’aller voir Dumbledore !
Elle courut et Severus n’eût pas le temps de la rattraper. Il retrouva Lou qui essaya de le calmer.
- Elle ne dira rien, Severus…
- … Comment le sais-tu ? Si elle le dit à Dumbledore, je suis perdu !
Lou caressa la joue de Severus et il lui embrassa la main.
- Si elle lui dit, on nous séparera. Je préfère mourir que de ne plus te voir.
Il l’embrassa fougueusement comme si tout était perdu ce qui fit monter les larmes aux yeux à Lou.
- Elle ne dira rien. Je la connais ! Elle est ma meilleure amie ! Elle ne dira rien…
Lou eût bien du mal à persuader Severus qu’ils ne couraient aucun danger. Elle était certaine qu’Hermione ne dirait rien. Elle était simplement choquée de ce qu’elle avait vu. Lou avait entièrement confiance en Hermione. Jamais elle ne la trahirait.
Lou ne vit pas son amie en cours de Soin aux Créatures Magiques où Hagrid faisait l’éloge d’une créature absolument affreuse qu’il avait appelé un Cruzb. L’animal ressemblait à un crocodile très poilu. Tandis que les autres élèves de la classe écoutaient avec un air de dégoût sur le visage, Ron s’inquiétait beaucoup, honteux de son impatience lors du déjeuner.
- Si ça se trouve, j’ai été trop dur avec elle… Elle avait sûrement un problème et je n’ai pas su le voir.
- Mais non Ron, Hermione n’est tout simplement pas dans son assiette. C’est tout ! Tenta de l’apaiser un Harry qui sursauta de peur quand il vit le pseudo crocodile prendre feu tout seul.
- Je suis certain que c’est de ma faute ! Tout à l’heure, qu’il y ai cours de Métamorphose ou pas, j’irais la chercher !
Lou commença elle aussi à s’inquiéter pour son amie.
- Ecoutes Ron. Hermione est ma meilleure amie alors je vais allez la voir moi-même ! Tu sais, discussions de filles…
Lou marcha rapidement en direction de la bibliothèque, endroit de prédilection d’Hermione où Lou était certaine de la trouver.
Elle avait d’ailleurs raison. Hermione se tenait assise, un énorme livre sur ses genoux qui servait certainement à cacher ses yeux bouffis et rougis par les larmes.
La bibliothèque était silencieuse et l’ambiance calme apaisa Lou qui était sous tension depuis le matin.
- Hermione ? Murmura doucement Lou.
Celle-ci relava la tête et sourit timidement à son amie. Lou s’assit sur un pouf à côté d’elle et la serra dans ses bras. Elles laissèrent toutes les deux leurs larmes couler.
Lou sentit un poids la quitter. Le fait que sa meilleure amie connaisse son secret l’apaisait. Elle n’était plus seule contre tous. Lou était maintenant certaine d’avoir une alliée qui les protègeraient, Severus et elle.
- Je m’excuse, Lou. Dit enfin Hermione. Je ne sais pas ce qui se passe entre toi et Rogue, mais je veux que tu saches que si tu l’aimes alors jamais je ne ferais quelque chose qui pourrait vous séparer. Je ne sais que trop ce que c’est que de ne pas pouvoir embrasser ou serrer dans ses bras celui qu’on aime.
Lou sourit à son amie et éclata d’un rire cristallin qui lui valu un regard noir de Mme Pince qui leur demanda de sortir de la Bibliothèque.
Les deux jeunes filles sortirent de la pièce chaleureuse et coururent jusqu’à la salle commune de Gryffondor avec enthousiasme.
Elles trouvèrent devant le portrait de la grosse dame un Ron fou d’inquiétude et qui embrassa si passionnément Hermione quand elle se jeta dans ses bras que Lou préféra les laisser seuls à seuls et partit, elle aussi, rejoindre celui qui lui ferait la même chose.
Hermione regarda son amie partir et se dit, qu’après tout, Rogue devait certainement aimer Lou pour prendre autant de risques.
Lou s’approcha du bureau de Severus mais fut interceptée par Cho. Celle-ci s’était maquillée à outrance et avait les joues rouges.
- Tout ça c’est de ta faute !
- Je te demande pardon ?
- Depuis que tu es arrivée à Poudlard, Harry ne me regarde plus. Avant, il n’avait d’yeux que pour moi. Et le voilà maintenant avec cette sale Luna Lovegood. Elle n’est même pas belle…
- … Tu as une drôle de définition de la beauté, Cho. Bonsoir.
Cho l’intercepta, en colère.
- Oh c’est sûr, mademoiselle princesse, toi tu es plus belle que nous toutes. Mais c’est de la triche, tu n’es même pas humaine. Tu n’es qu’une créature comme celles de Hagrid. Tu ne devrais pas être mêlée aux humains. Ton seul but dans la vie c’est de protéger Poudlard, alors pourquoi ne vas-tu dans la forêt interdite ? Tu y serais dans ton élément après tout.
Lou ne tint pas compte des remarques de Cho et continua sa route tout en se demandant si certaines de ses paroles n’avaient pas un vrai sens.
Et si Dumbledore ne l’avait fait transféré à Poudlard que pour les protéger ? Peut-être que c’était vrai. Elle était comme la licorne ailée. Elle était une créature magique et mystique…
Lou était tellement plongée dans ses pensées qu’elle ne sentit pas Severus qui l’avait guetté depuis plus de 20 minutes au seuil de la porte de son bureau.
Il la prit dans les bras et ferma la lourde porte d’un coup de pieds violent avant d’embrasser avec passion Lou qui ne répondit qu’à moitié à ses baisers.
Il sentit qu’elle était préoccupée et n’insista pas.
- Il y a quelque chose qui ne va pas ?
Lou observa le bureau de celui qu’elle aimait et sentit sa bonne humeur renaître progressivement.
Elle avait trouvé la raison pour laquelle on lui avait fait don d’autant de pouvoirs. Lou devait sûrement protéger la communauté des sorciers contre Voldemort. Harry était la clé qui le tuerait et Lou lui serait certainement d’une grande aide.
Elle se retourna en souriant vers Severus et sauta dans ses bras.
- Je crois que je ne comprends pas les sautes d’humeurs des adolescentes…
- Je croyais que tu y étais habitué depuis le temps, lui répondit Lou en éclatant de rire.
- Si tu es d’humeur plus câline, acceptes-tu que je t’embrasse à n’en plus finir pour que je te montre que, moi, je ne change pas. Je t’aime à chaque instant.
Severus plongea ses yeux dans le regard vert émeraude de Lou qui sentit une bouffée d’amour l’envahir.
Elle était sûre d’au moins une chose, sans Severus, jamais elle ne pourrait ni vivre ni protéger qui que ce soit.
Ce qui se passa ensuite prouva à Lou qu’elle avait raison et tandis que leur plaisir atteignit le plus haut pôle, le pendentif de Lou s’illumina de mille feux