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LA SIDA cela n'arrive pas qu'aux autres !!! 01/12/07 LA JOURNEE MONDIALE CONTRE LE VIRUS DU VIH

attention aujourd'hui c'est la jounée de solidarité SIDA

Le syndrome de l'immunodéficience acquise, plus connu sous son acronyme SIDA ou sida[1], est le nom d'un ensemble de symptômes consécutifs à la destruction de plusieurs cellules du système immunitaire par un rétrovirus. Le sida est le dernier stade de l'infection par ce virus et finit par la mort de l'organisme infecté des suites de maladies opportunistes.

Il existe plusieurs rétrovirus responsable du sida, chacune infectant une espèce particulière [2]. Le plus connu d'entre eux est le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) infectant l'Homme. Les autres virus sont, parmi d'autres, le VIS infectant les singes et le VIF pour le chat.

Depuis le début de la pandémie, trois modes de transmission ont été observés :

Il n'existe aucun vaccin permettant d'éradiquer le virus et les traitements antiviraux disponibles actuellement, bien qu'ayant une certaine efficacité, ne permettent aucune guérison à l'heure actuelle (octobre 2007). Seul la prolifération du VIH au sein de l'organisme est ralentie, retardant ainsi la venue du stade "sida".

Cette situation privilégiée d'accès aux traitements ne concerne que les pays développés qui peuvent assurer la prise en charge financière de ces thérapeutiques. Dans les pays en développement, plus de 95 % des patients ne bénéficient aujourd'hui d'aucun traitement efficace. C'est pour cette raison que l'ONU à travers son programme ONUSIDA a fait de la lutte contre le sida une de ses priorités.

Le VIH est étroitement lié aux virus entraînant des maladies semblables au sida chez les primates, le virus d'immunodéficience simien (SIV). Il existe plusieurs théories sur l'origine du sida, mais il est communément admis que le VIH-1 est une mutation du SIV. Ce dernier infecte notamment les chimpanzés Pan troglodytes, qui sont des porteurs sains du SIVcpz. La transmission chez l'homme a été rendue possible par une mutation du virus.

Les études scientifiques ont suggéré que le virus serait apparu initialement en Afrique de l'Ouest, mais il est possible qu'il y ait eu plusieurs sources initiales distinctes. Le premier échantillon recensé du VIH fut recueilli en 1959 à Léopoldville (aujourd'hui Kinshasa), dans l'actuelle République démocratique du Congo. Parmi les premiers échantillons recueillis, on compte également le cas d'un Américain homosexuel en 1969 et d'un marin hétérosexuel norvégien en 1976.

Au début de l'épidémie, des recherches ont été entreprises pour déterminer le patient zéro qui aurait propagé le virus aux États-Unis. Pendant un temps les soupçons se sont portés sur Gaétan Dugas, un steward canadien homosexuel qui est décédé le 30 mars 1984. Une étude dirigée par Michael Worobey et publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences le 29 octobre 2007 fait remonter l'entrée du VIH aux États-Unis vers 1969, par un immigré haïtien célibataire [3].

Les premiers signes de l'épidémie remontent à la fin des années 1970, lorsque des médecins de New York et de San Francisco s'aperçoivent que nombreux sont leurs patients homosexuels souffrant d'asthénie, de perte de poids et parfois même de forme rare et atypique de cancer (comme le Sarcome de Kaposi qui s'attaque aux leucocytes). L'existence d'un problème sanitaire est avérée en juillet 1981 lorsque le Center for Disease Control and Prevention (CDC) d'Atlanta relève une fréquence anormalement élevée de sarcomes de Kaposi, en particulier chez des patients homosexuels. L'apparition d'un nouveau virus est évoquée dès 1982.

En 1983, l'équipe du Professeur Jean Claude Chermann de l'Institut Pasteur, sous la direction de Luc Montagnier découvre et isole le VIH.

L'origine virale ne sera pas d'emblée évoquée et l'hypothèse d'une intoxication par des produits comme les poppers (stimulant sexuel contenant du nitrite d'amyle) a pu être émise au début, car les six premières personnes malades en avaient toutes été de gros consommateurs. De même, l'identification du virus responsable a été difficile, beaucoup de scientifiques parlant d'HTLV comme cause de l'épidémie. S'emparant de la découverte, la presse a commencé par désigner le virus par la périphrase de « cancer gay », avant de revenir sur ce préjugé. C'est à la même période que de nombreux transfusés (notamment en France) sont contaminés par des lots de sang contenant le VIH. En quelques années, le virus va s'étendre pour finir par toucher toutes les couches de la population.

Seules les campagnes d'information sur les comportements à risque, les méthodes de propagation de la maladie et surtout les moyens de protection permettront aux pays développés d'enrayer la progression (sans toutefois pouvoir la bloquer). La prise de conscience générale doit aux populations homosexuelles son déploiement rapide ; en effet, de nombreux mouvements, tels que celui d'Act Up, et des vedettes internationales ont forcé la visibilité, incitant les dirigeants politiques à engager de véritables recherches scientifiques.

Dès le début du XXIe siècle, le sida se transforme en une pandémie. Il y a eu de 1981 à 2006 environ 25 millions de morts dues aux maladies en rapport avec le sida [4]. En 2007, l'épidémie semble marquer le pas, le nombre se séropositifs ayant sensiblement diminué de 38,6 millions en 2006 à 33,2 millions de personnes séropositives [5]. L'ONUSIDA indique cependant que cette diminution provient d'une meilleure utilisation des outils statistiques, et mettent en garde contre un optimisme exagéré.

Les principales victimes sont actuellement les habitants des pays en voie de développement. Les raisons sont multiples et varient d'un pays à l'autre : tourisme sexuel pour l'Asie du Sud-Est, absence d'information de la population sur les facteurs de risque de transmission (notamment en Afrique Noire), convictions religieuses interdisant l'utilisation des moyens de protection tels que le préservatif, manque de moyens ou de volonté pour faire de la prévention et informer les populations (principalement en Afrique et en Asie), voire refus d'admettre les faits.

Modes de transmissions

Les trois modes de transmission du VIH ont chacun leurs particularités :

La transmission par voie sexuelle 

La plupart des infections par le VIH ont été ou sont encore acquises à l'occasion de rapports sexuels non protégés. La transmission sexuelle se fait par contact entre les sécrétions sexuelles (ou du sang contaminé par le virus) et les muqueuses génitales, rectales ou buccales. La probabilité de transmission varie entre 0,0005 et 0,0067 [6]. Le meilleur moyen de protection contre le VIH dans ce mode de transmission est le préservatif, qui utilisé correctement, c'est-à-dire bien conservé, ouvert avec soin et correctement placé, a un taux d'efficacité de 90 à 95 %

La transmission par voie sanguine 

Ce mode de contamination concerne tout particulièrement les usagers de drogues injectables, les hémophiles et les transfusés. Les professionnels de santé (soins infirmiers, laboratoires) sont aussi concernés, bien que plus rarement. Il ne faut pas négliger les risques de contamination par aiguilles souillées et non ou mal désinfectées (tatouages).

La transmission de la mère à l'enfant pendant la grossesse 

La transmission mère-enfant du virus peut survenir in utero dans les dernières semaines de la grossesse, et au moment de l'accouchement. À noter une tendance à la fausse séropositivité chez les multipares [7]. En l'absence de traitement, le taux de transmission, entre la mère et le fœtus, avoisine les 20 %. L'allaitement présente aussi un risque supplémentaire de contamination du bébé, de l'ordre de 5 %, ce qui explique qu'il soit déconseillé en cas d'infection de la mère. Cependant, trois études récentes, l'une menée par PJ. Illif & al. au Zimbabwe[8], l'autre par H. Coovadia en Afrique du Sud [9], la dernière par M. Sinkala et al. en Zambie [10], montrent que l'allaitement exclusif précoce réduit le risque global de transmission postnatale à 4 % et accroît la survie des enfants. Actuellement, les traitements disponibles alliés à une césarienne programmée ont réduit ce taux à 1 % [11]. Les résultats sont plus mitigés dans les pays en voie de développement [12],[13], le risque de transmission postnatale diminuant grâce à l'utilisation de la Névirapine jusqu'à 13 % selon HIVNET012, 18 % selon Quaghebeur et al.

Infection par le VIH

Le VIH désorganise le système immunitaire en infectant les lymphocytes T CD4+. Ces cellules sont en effet les « coordinatrices » de la réponse immunitaire : elles jouent un rôle tout à fait central. La mort des cellules infectées est consécutive au détournement de la machinerie des lymphocytes, qui ne peuvent plus fabriquer leurs propres molécules, ainsi qu'à la destruction de l'intégrité membranaire au moment de la sortie des virus neo-formés. Par ailleurs, les cellules infectées exposent à leur surface membranaire des protéines virales (complexe Env). Ces protéines sont reconnues par des cellules immunitaires saines et s'accolent au lymphocyte infecté. S'ensuit un processus de « baiser de la mort » (kiss of death) par lequel la cellule saine est détruite par activation de la voie de l'apoptose [14]. Dans ce sens, Luc Montagnier rappelle lors d'un colloque (Bruxelles, décembre 2003) : « la mort massive des lymphocytes T4 n'est pas due à l'infection directe des cellules par la souche virale, qui est alors peu cytopathogène, mais à des mécanismes indirects touchant les cellules CD4+ non infectées. Un des médiateurs de cette apoptose est l'existence d'un fort stress oxydant caractérisé par une prévalence de molécules oxydantes (radicaux libres) sur les défenses antioxydantes de l'organisme » [15].

En l'absence de traitement, la quasi totalité des patients infectés par le VIH évolue vers le sida, phase ultime de la maladie. La durée d'évolution vers le sida a semblé être de deux ou trois ans au début de la pandémie, est plutôt de l'ordre de 10 ans, ainsi que l'ont montré des études faites en Ouganda [16]. Les raisons de la latence de l'apparition de la maladie demeurent inexpliquées de façon satisfaisante.

Il existe deux classifications pour décrire la progression de l'infection VIH, basées sur les manifestations cliniques et les anomalies biologiques

  • Les rapports réceptifs sont plus à risque que les rapports insertifs, et les rapports anaux réceptifs sont ceux qui comportent le risque de transmission le plus élevé. Selon le ministère de la santé français, la probabilité de transmission par acte varie de 0,03 % à 0,07 % dans le cas de rapport vaginal réceptif, de 0,02 à 0,05 % dans le cas de rapport vaginal insertif, de 0,01 % à 0,185 % dans le cas de rapport anal insertif, et de 0,5 % à 3 % dans le cas de rapport anal réceptif [17]
  • Les infections sexuellement transmissibles (IST) favorisent la transmission du virus VIH, par les micro-ulcérations et l'inflammation qu'elles entraînent localement. Répondent à cette définition, la syphilis, la gonococcie, la chlamydiose (CT), l'herpès virus (HSV), la papillomatose et la trichomonase.
  • Être déjà séropositif pour le VIH ne protège pas d'une surinfection VIH par une nouvelle souche virale potentiellement plus virulente.
  • Une charge virale plasmatique indétectable n'est pas forcément synonyme de charge virale basse dans le liquide séminal ou dans les sécrétions génitales.
  • Les rapports oro-génitaux ne sont pas dénués de risques. Plusieurs cas prouvés de transmission du VIH au cours de rapports oro-génitaux, essentiellement par fellation passive, mais aussi par rapport oro-anal, ont été rapportés.
  • Lors d'une relation sexuelle, seuls les préservatifs, qu'ils soient masculins ou féminins, protègent du VIH et des principales infections sexuellement transmissibles. Ils doivent être utilisés lors de tout rapport sexuel avec pénétration (quelle soit vaginale, anale ou buccale), avec un partenaire séropositif ou dont le statut sérologique est inconnu.

    Préservatif masculin
    Préservatif masculin
    • Le préservatif masculin : La condition pour son efficacité est qu'il soit utilisé correctement à chaque rapport. Les lubrifiants à base de corps gras, comme la vaseline, des pommades ou des crèmes, voire du beurre, doivent être proscrits car ils fragilisent les préservatifs en latex et les rendent poreux. Il faut leur préférer des lubrifiants à base d'eau. Il est préférable d'utiliser un préservatif non lubrifié pour la fellation. Il est par ailleurs indispensable de vérifier sur la pochette du préservatif l'inscription de la date de péremption et d'une norme reconnue (CE-EN 600 pour l'Union européenne).
    • Le préservatif féminin : Il représente une alternative au préservatif masculin. Il est en polyuréthane — ce qui autorise les lubrifiants à base de corps gras ou aqueux — avec un anneau externe et interne. Il se place à l'intérieur du vagin grâce à un anneau souple interne. Il peut être mis en place dans le vagin ou dans l'anus quelques heures avant un rapport sexuel, et n'a pas besoin d'être retiré tout de suite après le rapport, à l'inverse du préservatif masculin. Le principal obstacle à sa diffusion reste son coût élevé.

    L'usage du préservatif permet une diminution du risque d'infection [18],[19],[20]. Néanmoins certaines études ont apporté des résultats contraires [21],[22].

    Les campagnes d'infomations prônant uniquement une abstinence sexuelle sont d'une efficacité non démontrée[23].

    • La meilleure façon est bien évidemment d'éviter de consommer des drogues, de quelque sorte que ce soit. Les drogues comme la cocaïne, l'héroïne, le cannabis, etc, sont des corps toxiques étrangers. Elles provoquent donc une réponse immunitaire plus ou moins aiguë, dépendant de la nature de la substance, de sa concentration et de la fréquence à laquelle elle est consommée. Par exemple, le THC présenterait en particulier des effets immunosuppresseurs sur les macrophages, les cellules NK et les lymphocytes T[24]. L'ecstacy a également des effets néfastes sur les cellules CD4+ du système immunitaire[25].
    • Le partage et la réutilisation de seringues usagées et souillées par du sang contaminé constituent un risque majeur de contamination par le VIH, mais aussi par les virus de l'hépatite B et C. En France, des mesures de réduction des risques ont été mises en place : vente libre de seringues (depuis 1987), trousses de prévention contenant le matériel nécessaire pour réaliser une injection à moindre risque, mise en place d'automates de distribution et de récupérateurs de seringues, offre de traitements de substitution par voie orale.
    • Le risque d'infection par le virus du sida peut être augmenté lorsque la personne à l'origine de la contamination est porteur du VIH et d'un virus de l'hépatite (A, B ou C)[réf. nécessaire]. Dans ce cas très particulier, la surinfection simultanée est même à envisager (voir test VIH).
    • Pour prévenir ces contaminations, il est essentiel de ne pas partager le petit matériel d'injection ou d'inhalation. Ceci comprend les seringues, les cotons, les cuillères et cupules, eau de dilution de la drogue, mais aussi les pailles et les pipes à crack, surtout si elles sont ébréchées. Le matériel d'injection doit être à usage unique ou désinfecté à l'eau de Javel domestique en cas de réutilisation.
  • L'efficacité de ces mesures reste toutefois controversée : par exemple, certaines études[26] ont montré qu'à Montréal, ceux qui participent aux programmes « seringues stérilisées » ont apparemment un taux de transmission plus élevé que ceux qui n'y participent pas.

  • Le diagnostic de l'infection à VIH fait appel à la détection dans le sang des patients des anticorps dirigés contre le VIH. La législation française actuelle exige l'utilisation de deux trousses sérologiques différentes lors du test de dépistage, car le test Elisa, s'il présente une sensibilité de 99,9 % (c'est-à-dire qu'il ne passera pas à côté d'une personne infectée), peut donner des résultats faussement positifs, en particulier lors de grossesses multipares [7], lors de maladie grippale, chez les porteurs de facteur rhumatoïde, etc. Deux tests différents sont donc réalisés issus de deux laboratoires différents. Ces tests sont des tests à limite, c'est-à-dire que la séropositivité est déclarée si le taux d'anticorps dépasse une certaine valeur fixée par le fabricant du test.

    Afin d'éliminer le risque de résultat faussement positif, la séropositivité au VIH sera confirmée par un second prélèvement pour confirmation par un Western blot (immunoblot). Le malade est considéré séropositif si l'on dépiste à la fois des anticorps dirigés contre les protéines constitutives du virus et contre les protéines internes du virus.

    De nouveaux tests de dépistage permettent d'identifier des patients porteurs de l'antigène p24. En effet en cas de prélèvement trop précoce, l'organisme n'a pas fabriqué d'anticorps en quantité détectable, et la recherche de l'Ag p24 ou la mesure de l'ARN-VIH plasmatique permettent un diagnostic plus précoce mais qui doit toujours être confirmé par un second prélèvement.

    Il est également à noter que les tests de séropositivité dans les pays en voie de développement se réduisent le plus souvent à un seul test Elisa effectué auprès des femmes enceintes, qui constituent les populations les plus faciles à dépister à l'hôpital.

    Une étude[27] a montré que des souris alloimmunes peuvent produire les antigènes GP120 et P24 créés lors d'une infection au VIH, bien qu'elles n'aient pas été exposées au VIH. Chez l'être humain, on a retrouvé les antigènes GP120, P24 et P17 dans certains tissus placentaires spécifiques (chronic villitis) de femmes à termes non infectées [28].

    Les test de dépistage (Elisa) peuvent se révéler faussement positif chez les personnes atteintes de lupus (ainsi que d'autres maladie auto-immune tel qu'il a été confirmé au congrès de Yokohama en 1994) mais cela ne se retrouve généralement pas pour les test de confirmation (Western blot)[29]. Pendant les mois qui suivent une vaccination anti-grippale (2 à 5 mois), le dépistage peut également se révéler faussement positif dans certains cas, y compris pour les test de confirmation.

  • Il n'y a pas à l'heure actuelle de traitement permettant de guérir du sida, malgré l'existence de traitements comme les trithérapies rétrovirales qui permettent de contenir l'action du virus avec plus ou moins d'efficacité ; on dénombre de nombreux morts chaque jour en particulier dans les pays en développement où ces traitements sont difficilement accessibles en raison de leur coût. Des recherches continuent pour la mise au point d'un vaccin, mais les progrès dans ce domaine sont très lents.

    Les traitements ne sont pas généralement prescrits au début de la séropositivité, car ils présentent des effets indésirables, ainsi qu'une certaine toxicité [30]. On évalue la nécessité de suivre un traitement à l'aide des bilans sanguins, notamment le rapport Charge virale/Taux de CD4. Une fois le traitement débuté, il doit être poursuivi avec une très grande régularité (une mauvaise observance peut rendre le virus « résistant »). Les tentatives d'arrêt des traitements n'ont pour l'instant pas donné de résultats probants [31].

    Les principaux effets indésirables à court terme des multithérapies s'atténuent généralement rapidement : fatigue, maux de tête, troubles digestifs (nausées, diarrhées), fièvre ou plaques rouges sur la peau. Après plusieurs mois de traitement, une lipodystrophie (graisse disparaissant du visage pour aller sur le ventre pour les hommes et les cuisses pour les femmes), des dyslipidémie (augmentation du (cholestérol et des triglycérides) ; ainsi qu'un perturbation du métabolisme glucidique (mauvaise assimilation du sucre) peuvent survenir. Certains de ces effets indésirables peuvent être atténués par une activité physique adaptée[32] ou une adaptation des traitements médicamenteux.

    L'espérance de vie actuelle sous traitement chez le sujet jeune infecté peut dépasser 35 ans [33].

    Au cours d'une grossesse, le risque de transmission de la mère à l'enfant est de 20 % à 40 %. Ce risque peut être considérablement réduit à l'aide d'un traitement préventif. Un traitement antirétroviral associé à la césarienne et à l'allaitement artificiel permet de réduire le risque de transmission à moins de 1 %. La durée courte du travail et le délai court de prise en charge après la rupture de la poche des eaux sont des facteurs de protection contre la transmission maternofoetale. Les dernières recommandations favorisant l'allaitement maternel complet jusqu'à l'âge de 9 mois au moins proviennent d'études très récentes qui montrent que celui-ci réduit le taux de transmission à 4 % [34],[35],[36].

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  • Comment utiliser correctement un préservatif ?

       
     

    Les préservatifs, condoms, capotes - peu importe le nom que vous leur donnez - sont le moyen le plus efficace pour empêcher une contamination par le VIH ou par une autre infection sexuellement transmissible. Le préservatif ne vous protège toutefois que si vous l'utilisez correctement. Voici quelques tuyaux :

    • Utilisez uniquement des préservatifs de qualité. Les préservatifs sûrs sont les modèles de marque munis du label «ok» ou «CE-....». N'oubliez pas de vérifier la date limite d'utilisation.
    • Respectez les règles de conservation des préservatifs : évitez de les garder dans un endroit trop chaud (près d'un chauffage ou dans la voiture) ou dans votre porte-monnaie.
    Pour une pose correcte du préservatif :

    1. Ouvrez l'emballage avec précaution afin de ne pas abîmer le préservatif.
    2. Pincez l'extrémité du préservatif (réservoir) avec deux doigts. Cela permet de chasser l'air et de faire de la place pour le sperme.
    3. Placez le préservatif au bout du sexe et déroulez-le jusqu'à la base du pénis en érection. C'est ainsi qu'il sera le mieux placé.
    4. Jetez le préservatif utilisé à la poubelle. Un préservatif ne s'utilise qu'une seule fois !

    Pour certaines pratiques, en particulier les rapports anaux, un gel lubrifiant réduit le risque de déchirure du préservatif. Choisissez exclusivement du gel lubrifiant hydrosoluble, comme «ky», «hot rubber» ou à base de silicone, comme «Eros». N'employez jamais des crèmes grasses du type Nivea ou vaseline, car les corps gras abîment le préservatif.

  • Que faire si le préservatif glisse ou se déchire ?

    Si le préservatif est abîmé, vous n'êtes plus protégé. Il est donc possible que vous vous infectiez. Du coup, vous êtes aussi susceptible de transmettre d'éventuelles infections, même si vous ne remarquez aucun symptôme.

    • Consultez le plus rapidement possible – le lendemain au plus tard – et informez-vous des mesures éventuelles à prendre dans un tel cas (consultation VIH d'un hôpital ou antenne sida).
    • Utilisez impérativement des préservatifs durant les trois prochains mois (même avec votre amie ou votre femme !). C'est à vous qu'incombe la responsabilité de ne pas l'infecter.
    • Faites un test VIH après trois mois ; mais faites-vous conseiller au préalable.

    Les défaillances avec les préservatifs sont presque toujours dues à des erreurs d'utilisation. Lisez le mode d'emploi et entraînez-vous en vue d'une utilisation correcte. Peut-être vous faut-il utiliser la prochaine fois d'autres préservatifs (autre taille ou très résistant). Achetez des préservatifs portant le label de qualité ok et respectez la date de péremption.

Il existe différentes tailles de préservatifs. Si même les préservatifs de grande taille ne sont pas assez larges ou pas assez longs pour vous, essayez le Femidom, le préservatif pour femmes. C'est une poche de 17 centimètres de long que les femmes introduisent en principe dans le vagin pour se protéger, mais que l'on peut aussi utiliser comme un préservatif. Il suffit pour cela d'enlever l'anneau interne du préservatif féminin et de l'enfiler sur le pénis. Son utilisation est une question d'habitude.

Le préservatif féminin est disponible dans le commerce mais il est encore relativement cher. Vous pouvez l'obtenir à un prix plus avantageux (CHF 1.50 la pièce) en le commandant sous www.shop.aids.ch

 

Allergie aux préservatifs

Que faire en cas d'allergie aux capotes ?

Le préservatif est un produit naturel en latex. Pour les personnes qui y sont allergiques et y réagissent par des démangeaisons et des brûlures, il existe des préservatifs sans latex, en polyuréthane. Il existe aussi un préservatif pour femmes appelé Femidom sans latex. Il se peut toutefois que l'allergie dépende du lubrifiant. Dans ce cas, il faut essayer d'utiliser un préservatif sans lubrifiant.

Quel est le meilleur lubrifiant?

   
 

Une seule chose importe: le produit doit être à base d'eau ou de silicone s'il est associé à l'usage d'un préservatif. Toutes les substances grasses altèrent le latex et le rendent poreux. Donc: pas de crème pour les mains, vaseline, lotion corporelle,
huile de massage, crème solaire, graisse à traire, huile à salade, etc.

Un conseil: Essayez de mettre une goutte de lubrifiant dans le réservoir du préservatif avant de l'enfiler. Certains trouvent que cela augmente le plaisir

Chiffres

  • Quelque 14 000 femmes travaillent dans la prostitution en Suisse.
  • En Suisse, quelque 350 000 hommes - soit près d'un homme sur cinq ayant entre 20 et 65 ans - recourent au moins une fois par an aux services d'une travailleuse du sexe.
    Ce chiffre se fonde sur des estimations à partir d'échantillonnages.
  • On estime que le chiffre d'affaires annuel de la prostitution atteint environ 3,5 millions de francs pour l'ensemble de la Suisse.

Aspects juridiques

  • En Suisse, la prostitution est légale depuis 1942 .
    Les conditions-cadres (zones ouvertes à la prostitution selon les plans d'aménagement, dispositions sur les modalités de prostitution autorisées, etc.) varient fortement selon les cantons et les communes.
  • Dans toute la Suisse, pour exercer la prostitution comme profession, il faut
    • avoir atteint la majorité sexuelle (donc avoir au moins 16 ans),
    • être titulaire d'une autorisation de séjour et de travail,
    • respecter les conditions-cadres en vigueur.
  • En Suisse, l'incitation à la prostitution et l'exploitation d'actes sexuels sont des actes punissables. Les maquereaux, les propriétaires de bordels et autres employeurs sont donc punissables si
    • les travailleuses de sexe ne peuvent pas décider librement quel client servir,
    • les travailleuses du sexe sont surveillées pendant leur activité,
    • les travailleuses du sexe ne peuvent pas disposer librement de leur revenu,
    • les travailleuses du sexe sont contraintes à exercer la prostitution.


    Si vous soupçonnez un cas de traite des femmes, de contrainte ou d'exploitation , évitez d'agir seul et de manière précipitée. Donnez à la femme concernée les coordonnées d'Aspasie ou d'une autre organisation dans votre région défendant les prostituées et encouragez-là à appeler ce centre spécialisé ou prenez vous-mêmes contact avec Aspasie, tél: 022/732 68 28 (permanence téléphonique du lundi au vendredi de 14h à 16h).

Horoscope désigne plusieurs choses en Astrologie:

  • Historiquement, l'horoscope a commencé par désigner la position de l'Ascendant (voir ci-dessous).
  • Par extension, l'horoscope désigne l'ensemble de la carte du ciel. C'est cette notion qui est développée dans le présent article.
  • Plus généralement encore, l'horoscope désigne l'interprétation de la carte du ciel faite par un astrologue. Cette question est abordée dans l'article Interprétation astrologique .
  • Enfin, l'horoscope désigne souvent les prédictions faites dans la rubrique "astrologie" de la presse populaire. Votre horoscope du jour est examiné dans l'article Astrologie populaire.
Le thème astrologique

La pratique traditionnelle de l'astrologie repose sur l'interprétation de la carte du ciel, c'est-à-dire la figure que dessinent les astres au moment de la naissance de l'individu, ou à un moment marquant de son existence. Cette représentation du ciel (thema coeli en latin, d'où sa désignation comme "thème" astrologique) est centrée sur la terre et non sur le soleil, ce qui fait dire que l'astrologie conventionnelle est géocentrique.

Dresser une carte du ciel est une opération complexe, qui nécessite des outils spécialisés et un certain savoir-faire. Ce sont à peu près les mêmes calculs qui doivent être faits en astronomie pour déterminer les heures de lever ou de coucher du Soleil en un point particulier, ou les heures de visibilité d'une planète au dessus de l'horizon.

En pratique, nous supposerons ici qu'un astrologue cherche à tracer le thème astrologique d'une naissance. Comment donc dresse-t-on un thème astrologique ?

Horoscope 

Un thème astrologique est toujours dressé pour un lieu et une date donnés. Il faut donc connaître le lieu et l'instant exact de l'évènement dont on cherche à dresser le thème. Il n'est pas possible de dresser un thème astrologique si on ignore l'heure de la naissance du sujet.

Le lieu n'est pas a priori un problème, il suffit qu'il soit connu à une centaine de kilomètres près. Même dans le cas d'une naissance dans un train où un bateau, la position sera connue avec une précision suffisante si l'heure de naissance est elle-même bien connue; et il serait vain de construire un thème précis dans le cas contraire. Le lieu étant connu, il faut en déterminer les coordonnées géographiques (longitude et latitude) avec une précision de l'ordre du degré.

Le moment exact est plus délicat à traiter. (Si nécessaire, il faut traduire la date dans le calendrier grégorien.)

  • On part de l'heure officiellement enregistrée, ou heure légale.
  • Le lieu administratif de naissance détermine le fuseau horaire et le régime d'heure légal applicable à l'instant considéré. En fonction du lieu de naissance, on détermine le fuseau horaire, et le régime horaire (heure d'été ou heure d'hiver) en vigueur au moment de la naissance.

On calcule alors l'heure GMT de la naissance, en temps universel (TU). C'est cette heure universelle qui sert pour les calculs astronomiques des positions planétaires.

Pour des thèmes anciens, l'heure peut être donnée directement en heure locale (généralement en Temps Solaire Moyen, mais parfois en Temps Solaire Vrai, la différence étant celle de l'équation du temps). Dans ce cas, il faut calculer l'heure GMT à partir de l'écart entre le méridien considéré et le méridien de Greenwich.

L'astrologie occidentale est fondée sur la position des différents corps du système solaire, ainsi que sur la position d'un point de référence sur la terre.

Comme les corps dans le système solaire se déplacent presque tous dans le même plan écliptique, leur position est mesurée par rapport à un découpage de celui-ci en douze secteurs correspondants aux douze signes zodiacaux, et compté à partir du point vernal.

Les astres dont les positions sont habituellement considérées en astrologie traditionnelle sont le Soleil, la Lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, et Saturne. Depuis leur découverte, les astrologues y incluent également Uranus, Neptune et Pluton. Faute d'association symbolique, aucun astéroïde n'est considéré, ni aucune lune planétaire (autre que celle de la Terre), ni aucun corps trans-plutonien.

Par simplification de langage, on parle abusivement de "position planétaire" en astrologie, bien que les deux luminaires ne soient bien entendu pas des planètes: le Soleil est notre étoile, et la Lune notre satellite.

Pour déterminer les positions planétaires, il suffit de connaître le temps absolu, par exemple, la date dans un calendrier bien défini et l'heure en temps universel.

On peut trouver les positions des planètes dans des éphémérides astronomiques qui les fournissent en général pour une date donnée, soit à midi, soit le plus souvent à minuit (heure GMT). On calcule alors par interpolation, les positions pour l'heure GMT de la naissance, au moyen d'une simple règle de trois.

Ou alors, on calcule directement (par ordinateur) la position pour l'heure donnée au moyen d'un modèle mathématique de l'orbite, et à partir de ces données on calcule les positions relatives à la terre. En général, on calcule ces positions en résolvant les équations de Képler, mais il existe des méthodes qui partent d'un modèle unifié du système solaire. Pour la méthode par calcul, on travaillera à partir du jour julien qui représente le temps sous forme décimale. Quand on utilise cette méthode, il ne faut jamais perdre de vue que les modèles utilisés sont des approximations qui ne sont valable que sur une plage de temps donnée, et qu'au delà, l'erreur deviendra progressivement de plus en plus élevée.

Les coordonnées planétaires astronomiques sont obtenues sous forme de déclinaison et d'Ascension droite, qui doivent ensuite être projetées sur l'écliptique, plan où circulent les planètes et pour lequel est représenté le thème astrologique. On obtient ainsi les longitudes planétaires (l'origine étant prise par rapport au point vernal). Dans la quasi totalité des méthodes astrologiques, les déclinaisons par rapport à l'écliptique (le plus souvent négligeables, sauf pour Pluton) ne sont pas prises en compte.

Les longitudes planétaires (ou ascension droite) sont généralement données en degré, à partir du point vernal. Jusque vers la fin du XIXe siècle, les éphémérides astronomiques donnaient les positions planétaires en "signe plus degrés", en indiquant d'abord dans quel signe du Zodiaque se trouvait l'astre, puis les degrés et minutes de sa position au sein du signe. Cette tradition est toujours suivie en astrologie, du fait que la position zodiacale des planètes y reçoit une interprétation. Le passage d'une forme à l'autre se fait directement, à raison de 30° par signe. Ces signes n'ont qu'un rapport historique avec les constellations du même nom; contrairement à une légende tenace, les constellations zodiacales n'ont jamais servi à mesurer les positions planétaires, que ce soit en astronomie ou en astrologie.

Autres éléments astronomiques
On remarque ici au descendant la prise en compte du nœud lunaire.


01/12/2007
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