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l'histoire de google

Google, Inc. [gugœl] est une société fondée le 27 septembre 1998 dans la Silicon Valley en Californie par Larry Page et Sergey Brin, auteurs du moteur de recherche Google. Depuis 2001, Eric Schmidt en est le PDG (CEO). La société compte environ 16 000 employés dont la plupart travaillent au siège mondial : le Googleplex à Mountain View. Google s'est donné comme mission d'« organiser l'information à l'échelle mondiale et de la rendre universellement accessible et utile ».

Sur la période s'étalant de juin 2000 à novembre 2004, Google aurait indexé plus de 8 milliards de pages Web, 1 milliard d'images . Début 2007, Google valait quelque 160 milliards de dollars à la bourse de Wall Street. Google possèderait le parc de serveurs le plus important du monde avec environ 450 000 machines réparties sur plus de 25 sites de par le monde[1].



Forme juridique : Public (NASDAQ : GOOG et LSE : GGEA)
Dates clés : 1998 : création à Menlo Park (Comté de San Mateo, Californie, É.-U.)
Siège social : Mountain View en Californie, dans le Comté de Santa Clara
États-Unis États-Unis
Personnes-clés : Eric E. Schmidt, directeur
Sergey Brin, directeur technique
Larry E. Page, directeur produits
George Reyes, directeur financier
Secteurs d’activités : Internet
Effectif : 15 916 (octobre 2007)
Chiffre d’affaires : croissant 10,6 milliards USD (2006)
Résultat net : 3,07 milliards USD (2006)
Site Web :

www.google.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lancement du moteur de recherche : Google est né [modifier]

En 1996, Google, alors baptisé BackRub, est le nom d'un projet de recherche sur lequel travaillent deux étudiants de l'université Stanford : Larry Page et Sergey Brin. Leur projet concerne les moteurs de recherche. Ils imaginent qu'un moteur de recherche qui analyserait les relations entre les sites Web pourrait donner de meilleurs résultats que ceux donnés par les moteurs de recherche de l'époque, Altavista notamment.

Le nom de domaine google.com est enregistré le 15 septembre 1997.

Les deux étudiants recherchent des fonds pour créer leur entreprise. Ils renomment le projet Google, en référence au mot Gogol (voir ci dessous Origine du nom). Andy Bechtolsheim, un des fondateurs de Sun Microsystems, leur offre 100 000 dollars, après avoir vu ce dont était capable leur moteur de recherche. Grâce notamment à leurs familles et amis, ils arriveront à réunir un million de dollars et pourront lancer la société Google Inc. le 7 septembre 1998. Leur premier bureau sera un garage à Menlo Park, comme c'est souvent la tradition dans la Silicon Valley.

En février 1999, c'est 500 000 requêtes par jour que Google doit gérer, puis en août 3 millions. En mars, la société déménage à Palo Alto. Le moteur de recherche qui était jusque-là en version bêta, achève sa phase de test le 10 septembre.

Le moteur assoit sa renommée [modifier]

En juin 2000, Google est le premier moteur de recherche à avoir référencé un demi-milliard de pages Web. Google signe cette année-là un partenariat avec Yahoo!, commence à proposer la publicité ciblée en fonction des mots-clés. À la fin de l'année, la Google Toolbar est proposée en téléchargement.

Larry Page et Sergey Brin font appel en mars 2001, à Eric Schmidt, le président de Novell, pour prendre la direction de l'entreprise. Le 4 septembre 2001, Google obtient la validation de son brevet concernant PageRank.

Rachat et création de nouveaux services [modifier]

La compagnie se spécialise dans la détection de petites sociétés jugées prometteuses et susceptibles d'être valorisées par une synergie avec ses activités.

En 2001, Google lance le service Google Catalogs.

  • Deja News : Archive d'USENET créée en 1995. Achetée en février 2001 et rebaptisée Google Groups.
  • Outride : spin-off du Xerox Palo Alto Research Center (PARC). Achat de propriété industrielle en septembre 2001 et incorporation dans le moteur de recherche Google.

En mai 2002 : Google lance Google Labs, le laboratoire des services et applications de la société. Le 12 juin 2002, Sergey Brin annonce officiellement à Paris l'ouverture de la filiale française. En décembre, lancement de Froogle, un service d'achat en ligne.

En février 2003 Google rachète Pyra Labs, le propriétaire de Blogger, un service de création de blogs. Google gère au quotidien 200 millions de requêtes par jour soit 56 % des requêtes mondiales. En mai, Google News est décliné en version francophone.

  • Applied Semantics : Achat de cette société de publicité contextuelle en avril 2003 et usage dans le service Adwords.
  • Kaltix (3 employés) : compagnie de recherche acquise en septembre 2003.

L'année 2004 marque pour Google l'apogée de sa domination en matière de recherche : 84,9% des requêtes sur le Web sont faites auprès de Google[citation nécessaire]. On peut expliquer cela grâce notamment à ses partenariats avec Yahoo, AOL et CNN. En effet, ces sociétés ont signé des accords pour que Google soit le moteur de recherche de leurs sites. C'est justement en février 2004 que Yahoo se sépare de Google pour développer son propre moteur de recherche. Cette année-là Google lance Gmail et Google Desktop Search.

  • Blogger (Pyra Labs) : Achat en mai 2004, reconception complète par les spécialistes de Google, devenue aujourd'hui (2005) l'un des principaux hébergeurs de blogs.
  • Picasa : Créateurs d'un programme de gestion de photos à 30$ lancé en octobre 2001. Intégré à Blogger en juillet 2004. Picasa devint alors un produit gratuit incorporant le fameux bouton Google "J'ai de la chance!". Ce logiciel reste régulièrement primé par différents magazines de micro-informatique aux USA.
  • Keyhole : Compagnie de cartographie fondée en 2001. Achetée en octobre 2004 dans le cadre du projet Google Maps. Réduction immédiate de son prix de 69,95 $ à 29,95 $, et intégration de ses photos satellite dans Google Maps.
  • Zipdash : Compagnie de gestion de trafic acquise en 2004 et incorporée discrètement dans Google Maps. Le nom de Zipdash n'est apparu que dans le rapport annuel 2004 de Google.
  • Where2 : Compagnie de cartographie australienne mentionnée également dans le rapport 2004, mais sans précisions. Probablement liée au développement de Google Maps.

En août 2005, Google rachète Android, une start-up spécialisée dans le développement d'applications de téléphonie mobile.

  • Urchin : Compagnie d'analyse statistique du Web, acquise en mars 2005.
  • Dodgeball (2 employés) : Compagnie d'analyse de cliques (voir Théorie des graphes) en matière de téléphonie mobile. La compagnie est venue spontanément chercher Google pour soutenir son développement financier. Liée aujourd'hui au projet Google Mobile.

En 2006, Google, tout comme les autres[réf. nécessaire] moteurs de recherche, accepte de brider son moteur de recherche afin de mieux s'implanter en Chine. Ainsi à dater du 28 janvier 2006, une recherche images sur « Tiananmen » affiche dans Google.fr la célèbre photo d'un étudiant barrant la route des chars, symbole des manifestations de la place Tian'anmen, tandis que sur Google.cn les résultats affichent des portraits de familles joyeuses ou photos de monuments. Il faut toutefois noter qu'une telle censure s'applique aussi à des sites racistes, islamistes ou révisionnistes dans les versions française et allemande de Google.

Au mois de mai 2006 Google lance GWT (Google Web Toolkit) un outil qui permet de développer des applications en Ajax. Cet outil est passé en open source en décembre 2006. Il est au cœur de la stratégie web de Google.

Le 9 octobre 2006, Google rachète YouTube pour un montant de 1,65 milliard de dollars en actions, ce qui constitue la plus grosse opération d'acquisition de Google jusqu'alors[2].

Fin novembre 2006, Google ferme Google Answers.

  • dMarc Broadcasting : Firme spécialisée dans la diffusion de messages publicitaires à la radio. Achetée en janvier 2006.
  • Writely : éditeur de traitement de texte, en ligne, acquis en mars 2006.
  • @Last Software : société éditrice du logiciel SketchUp acquise en mars 2006.
  • Neven Vision : Firme spécialisée dans le développement de logiciels de reconnaissance photographique acquise en août 2006.
  • YouTube : Site web de diffusion vidéo acquise en octobre 2006 pour 1,65 milliard de dollars.
  • JotSpot : Site hébergeur de wikis intelligents (comportant des pages de tableurs et d'agendas collaboratifs, etc.) pour les particuliers et les entreprises, acquis fin octobre 2006 pour un montant non encore révélé à cette date.
  • iRows Tableur en ligne du type Google Spreadsheets.
  • Endoxon Société de cartographie internet et de services mobile suisse. Achetée en décembre 2006.
  • Adscape Media : Société canadienne spécialisée dans l'insertion de publicités dans les jeux vidéo. Achetée en mars 2007 pour 23 millions de dollars.
  • Trendalyzer : logiciel de visualisation de données développé par la fondation GapMinder. Racheté en mars 2007 pour un montant non communiqué.
  • DoubleClick : régie publicitaire internet. Racheté en avril 2007 pour 3,1 milliards de dollars en cash.
  • FeedBurner : plateforme de gestion des flux RSS/Atom. Achetée en mai 2007 pour 100 millions de dollars.
  • Panoramio : société espagnole proposant des millions de photos liées à des emplacements géographiques. Le service correspondant vient compléter Google Earth. Achetée en mai 2007.
  • GrandCentral : start-up spécialisée dans la téléphonie. Rachetée en juillet 2007.
  • Zingku : en septembre 2007, Plateforme de services mobiles.
  • Jaiku : en octobre 2007, Service d'envoi et de réception de courts messages via le web, la messagerie instantanée d'AOL et Yahoo et les téléphones mobiles.

Origine du nom [modifier]

Un jour de 1938, le mathématicien américain Edward Kasner se demanda quel nom donner au nombre formé du chiffre 1 suivi de 100 zéros. Edward se tourna alors vers son neveu (9 ans) en visite à la maison et lui posa la question. Celui-ci répondit un mot enfantin : « un gogol », dont l'orthographe est devenue googol.

C'est ce mot que Kasner reporta fidèlement dans son traité Mathematics and the imagination, dont s'inspirèrent en 1998 Larry Page et Sergey Brin, quand ils créèrent Google. Par cette faute d'orthographe, Google à la place de googol, simple et facile à retenir deviendra célèbre dans le monde entier.

On peut aussi noter la similarité avec le mot anglais "goggle" signifiant "lunettes", dont les deux O de la marque rappellent la forme.

Devise [modifier]

La devise de la société est Don't be evil[3] (« Ne sois pas le mal / Ne sois pas mauvais »).

Les sources financières [modifier]

Les AdWords [modifier]

Google vend des mots clés aux enchères. Si une personne fait une recherche avec ce mot, les liens des sites de ceux qui ont participé aux enchères s'inscrivent dans la partie des liens commerciaux. Chaque fois qu'une personne sélectionne un de ces liens, la société concernée doit verser une certaine somme à Google.

99% des revenus de Google proviennent des Adwords[réf. nécessaire]. Paradoxalement, plus les éditeurs de sites estiment qu'ils sont mal classés, plus ils achètent de la présence via le système de Adwords. Se pose alors la question de la pertinence des résultats de Google et de la motivation réelle à fournir des liens pertinents.[réf. nécessaire]

Le système AdSense [modifier]

Un site Web peut accueillir les AdWords sur ses pages grâce au système AdSense, Google reverse une partie de ses gains à ce site.

Services en ligne [modifier]

Données financières [modifier]

Google est une des start-ups qui ont franchi sans encombre le krach du NASDAQ en 2001, notamment du fait qu'elle n'était pas cotée. L'entreprise s'est introduite en bourse par un système peu usité d'enchères en mai 2004 qui a comprimé de 5,5 à 1,5% les commissions perçues par les banques d'affaires; introduite à 80 $, l'action cotait 250 $ un an plus tard, ce qui valorisait l'entreprise à près de 74 milliards de dollars. Début 2006, l'action cote 460 $ environ, elle atteint la barre des 600 $ (609,62 $) le 8 octobre 2007 et franchit la barre des 700 $ le 31 Octobre 2007 ce qui la place au 4e rang en terme de capitalisation à la Bourse de New York. Le code de l'action au NASDAQ est GOOG.

Résultats (en millions de dollars)
Année 2002 2003 2004 2005 2006 2007 (1er trimestre)
chiffre d'affaires 440 1466 3189 6139 10674 3660 (+ 63%)
bénéfices 100 106 399 1465 3070 1000 (+ 69%)

Le 20 décembre 2005, Time Warner annonçait que Google allait prendre 5% de participation dans le capital de sa filiale AOL.

Controverses [modifier]

Respect de la vie privée et informations personnelles [modifier]

La multiplication des services proposés par Google engrange une demande accrue de renseignements sur les utilisateurs : suivi de la navigation et stockage des mots-clés, scan des mails dans Gmail, des informations livrées dans les formulaires, entre autres. Cela pose à chaque innovation la question du respect de leur vie privée, comme le note la philosophe et philologue Barbara Cassin dans son ouvrage sur Google. Google croise ces données pour affiner le profil des utilisateurs, et améliorer le ciblage des publicités sur internet.

Une telle concentration d'informations sur les individus et leur conservation inquiètent les organisations de défense de la vie privée sur internet, comme l'Electronic Frontier Foundation [4] ou le "Groupe de travail de l'article 29"[5] de la Commission européenne, une nouvelle forme de surveillance très sophistiquée et un danger potentiel pour la liberté des personnes. Récemment, Google fut placé tout en bas du classement[6] élaboré par l'ONG Privacy International, qui dit de Google qu'elle est "ennemie du respect de la confidentialité en raison de la surveillance totale des utilisateurs".

En 2004, Google, associé à AOL, Amazon.com, CNet, eBay, Microsoft et Yahoo!, a pratiqué aux États-Unis du lobbying contre le Spyware Control Act en Utah obligeant de demander l'accord explicite de l'utilisateur pour activer des options de traçage de ses choix ou avant l'installation d'un logiciel espion[7]. Les raisons de leur opposition, selon eux, étaient d'ordre technique et non éthique : dans la lettre envoyée au sénateur Valentine et au représentant Urquhart, ils reconnaissent les "très bonnes intentions" de la loi[8].

Au sujet des éventuelles techniques de traçage employées par Google, Google Watch, site de l'activiste américain Daniel Brandt, tente de démontrer les failles et le manque de neutralité de Google et propose un proxy, Scroogle, permettant de soumettre une recherche Google sans être épié d'une quelconque façon. Il dénonce entre autres sa censure orientée, dans d'autres pays comme la Chine[9], ou les États-Unis, concernant l'invasion de l'Irak et la prison d'Abu Ghraib.

A ce sujet, Google a dans un premier temps refusé de se plier aux injonctions du gouvernement américain fin 2006 en ne lui donnant pas accès aux listes de recherche et URL qui lui étaient demandées pour contribuer à une loi sur la répression de la pédophilie. Néanmoins, ils ont ensuite remis 50 000 URL au gouvernement, mais le juge chargé de l'affaire a décidé que Google n'avait pas à remettre les listes de mots-clés demandées par le gouvernement[10].

En France, les garanties de respect de la vie privée apportées par la CNIL ne sont pas applicables à des services dont les serveurs sont situés hors du territoire national. Le refus de Google [11] de se soumettre aux lois locales crée donc une extension de fait de la juridiction américaine.

Affaire Google Livres [modifier]

Google Books (en français Google Livres), anciennement Google Print, est souvent perçu, en Europe, comme une monopolisation et une privatisation du savoir. En effet, en accumulant la plupart des livres du monde en un même point, les utilisateurs pourraient n'avoir pas d'autre choix que de passer par Google, qui contrôlerait ainsi la littérature. Si le système venait à se généraliser, la censure de tel ou tel livre pourrait n'être définie que par une seule entreprise : Google. C'est avant tout chez certains éditeurs de livres que le projet soulève le plus de contestations, pour des raisons touchant à leurs droits. Des éditeurs français et belges critiquent ainsi l'idée de l'opt-out avancée par Google, selon lequel ce serait aux éditeurs de demander le retrait de tel ouvrage de Google Books, plutôt qu'à l'entreprise de numérisation de demander l'accord préalable des éditeurs.

Une autre critique, en partie contradictoire avec la précédente, s'inquiète du biais culturel que constituerait l'entreprise, à cause de sa limitation aux États-Unis. En avril 2005, Jean-Noël Jeanneney, directeur de la Bibliothèque nationale de France, dans son livre Quand Google défie l'Europe attaque ce projet de numérisation et demande la mobilisation des Européens à ce sujet. Cet appel est entendu par la France et l'Europe qui décident de riposter avec le projet de bibliothèque numérique européenne ainsi qu'avec, dans un autre domaine, le moteur de recherche Quaero. Néanmoins, certains (petits) éditeurs se montrent plus favorables au projet Google Livres - sans pour autant se faire d'illusion sur ses objectifs - et reprochent à Jean-Noël Jeanneney de:

  • brandir le spectre d’une « américanisation » et d’une « confusion » des savoirs, alors que Google n’a aucunement restreint son projet de numérisation aux bibliothèques du monde anglophone et que les bibliothèques associées définissent elles-mêmes les livres de leurs fonds qu’elles souhaitent numériser (et qu'il est paradoxal de reprocher à une bibliothèque de proposer à la consultation un maximum de documents, d’autant plus que le projet Google n’interdit aucunement la mise en place d’outils de discrimination entre différentes sources ou de classement des résultats selon d’autres critères que le nombre de citations dont un livre fait l’objet);
  • suggérer que les textes qui ne relèvent pas du domaine public seront intégralement et gratuitement disponibles, alors que la quantité de texte accessible à l’internaute pour un livre donné est limitée (d'après Google, conformément au droit de citation) et revient à permettre aux internautes de feuilleter un livre comme il le feraient en librairie ;
  • confondre le projet de numérisation du fonds des bibliothèques (programme "Bibliothèque"), dont une bonne part est difficilement accessible et indisponible dans le commerce, et la possibilité offerte aux éditeurs (programme "Partenaire") de mettre en ligne leurs catalogues et leurs nouveautés selon des modalités définies par eux-mêmes ;
  • accuser Google de préparer la mort de la petite librairie indépendante, alors que les éditeurs ont le loisir de proposer des liens vers des librairies en ligne de leur choix, notamment les plateformes d'éditeurs indépendants, et qu’un moteur de recherche permettra bientôt aux visiteurs de Google Livres de trouver les coordonnées des librairies les plus proches de leur lieu de résidence ;
  • affirmer que le projet de bibliothèque numérique de Google revient pour les bibliothèques traditionnelles à céder sans contrepartie leur patrimoine, alors que Google met à disposition des bibliothèques les fichiers des livres numérisés ;
  • ignorer tous les avantages (notamment en termes de visibilité) qu'offrent Google Livres et les projets équivalents aux (petits) éditeurs et aux libraires indépendants, à une époque où l'édition de philosophie, de sciences sociales et d'histoire voit son économie de plus en plus fragilisée.

Sur l'édition indépendante, le livre numérique et Google, on pourra lire : de Jérôme Vidal, Lire et penser ensemble - Sur l'avenir de l'édition indépendante et la publicité de la pensée critique (Paris, Éditions Amsterdam, 2006, texte publié sous licence Creative Commons et dont sont extraits les points cités ci-dessus); de Lucien Polastron, La Grande Numérisation: Y a-t-il une pensée après le papier? (Paris, Denoël, 2006); de Michel Valensi (éditions de L'Éclat), "Faut-il une grande cuillère pour signer avec Google?"; d'Alexandre Laumonier (éditions Kargo), "Les petits éditeurs votent Google" (Libération du 6 juin 2006) et "La non-affaire Google Livres"; et de Joël Faucilhon (lekti-ecriture.com et Contre-feux), "Lorsque la Bibliothèque numérique européenne pense aux livres sans les libraires".

L'émission de France-Culture "Du Grain à moudre" (28 décembre 2006) a mis en présence pour un débat sur le projet Google Jean-Noël Jeanneney, Michel Valensi, Jérôme Vidal, Alban Cerisier.

Instruments pour lutter contre l'invasion de la vie privée par Google [modifier]

Il existe un nombre croissants d'instruments pour lutter contre la surveillance généralisée des utilisateurs de Google. Certains instruments se contentent de masquer les publicités AdWords, libérant la navigation de ces formes intrusives de commerce, mais sans empêcher la récolte des données. D'autres permettent d'échapper à l'œil panoptique de l'entreprise.

Tor [modifier]

The Onion Router ou Tor (réseau) (littéralement : le routage en oignon) est un réseau mondial décentralisé de routeurs, organisés en couches, appelés nœuds de l'oignon, dont la tâche est de transmettre de manière anonyme des paquets TCP. C'est ainsi que tout échange Internet basé sur TCP peut être anonymisé en utilisant Tor. Tor est un logiciel libre distribué sous licence BSD révisée. Tout internaute utilisant Tor ne peut donc plus être surveillé et scruté par Google et tous les autres systèmes de surveillance existant en ligne. Le résultat visible pendant la navigation est que les publicités ne sont plus ciblées.

Scroogle [modifier]

Scroogle est un "Google Scraper" développé par l'activiste Daniel Brandt. C’est un « screen scraper » qui détourne le moteur de recherche. Il lui fournit une nouvelle adresse I.P. à chaque recherche, accepte l’installation du cookie sur son serveur avant de le jeter à la poubelle. Les résultats affichés par Scroogle sont exactement les mêmes que ceux proposés par google, mais le transit par le moteur de recherche est désormais anonyme, et l’utilisateur échappe à la surveillance de l'entreprise. Là aussi, les publicités ne sont plus ciblées, les informations n'étant pas récoltées.

Régies publicitaires : empêcher qu'elles ne récoltent des données [modifier]

Google a récemment fait l'acquisition de l'une des plus grosses régies publicitaires existant sur internet, Doubleclick. Peu de gens savent qu'en fait, chaque internaute peut demander à ces régies de ne pas récolter de données sur lui - un système d'opt-out (par défaut, les données sont récoltées). Le site tipz.net ainsi que assiste.com.fr offrent tous les deux une série de liens vers les sites des régies publicitaires américaines (dont DoubleClick) qui vous permettront de ne plus être scrutés et fichés par eux. Il faut répéter l'opération assez souvent.

Pour ne plus être surveillé par Doubleclick, voir le lien vers la page "opt-out" de la régie publicitaire.

Customize Google [modifier]

Customize Google est une extension pour Mozilla Firefox qui permet d'anonymiser le cookie Google, et empêcher Google Analytics de récolter des statistiques sur vous. Il masque par ailleurs les publicités qui apparaissent sur les pages de résultat des différents moteurs de recherche Google.

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24/12/2007
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