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jeanne d'arc

  • "L'Affaire Jeanne d'Arc"
  • La légende qui commande toutes les autres,

    la naissance batarde de Jeanne, surgit un
    jour dans le "cerveau" d'un sous prefet de
    Bergerac, Pierre Caze, en 1805 soit 374
    ans après la mort de Jeanne d'Arc. Je ne
    citerais pas les auteurs depuis cette date
    ils sont nombreux et ne méritent pas de
    publicité.
    Claude des Armoises a été confondue par
    l'Université de Paris en 1440 . Les
    universitaires ont réussit à lui faire avouer
    qu'elle s'était déguisée en Jeanne d'Arc pour
    essayer de se faire passer pour elle.
    A ces falsificateurs de l'Histoire deux livres ont répondu :"Jeanne devant les Cochons" par Régine
    Pernoud et "Jeanne insultée" de Yann Grandeau.

  • Jeanne d’Arc
  • Pour profaner la noble image de l’humanité, la raillerie t’a jetée dans la poussière. L’esprit moqueur est en lutte perpétuelle avec le beau ; il ne croit ni à Dieu ni aux anges. II veut ravir au coeur ses trésors ; pour combattre les préjugés, il offense ta foi.
  • Mais la poésie, femme candide comme toi, simple et pieuse bergère comme toi, la poésie te présente sa main divine et s’élance avec toi vers les astres éternels. Elle t’a mis une auréole au front ; le coeur t’a créée : tu seras immortelle.
  • Le monde se plait à noircir la lumière qui brille à ses yeux, à trainer dans la poussière ce qui est élevé ; mais ne crains rien, il y a encore de nobles âmes qui se passionnent pour ce qui est beau et grand. Que Momus égaye la place publique, un noble esprit aime les nobles créations.
  • Jeanne d'Arc (née à Domrémy le 5 ou le 6 janvier 1412 et morte à Rouen le 30 mai 1431). Surnommée la Pucelle d'Orléans, elle est une figure emblématique de l'histoire de France. Elle mène victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, levant le siège d'Orléans, conduisant le Dauphin Charles VII de France au sacre à Reims, contribuant ainsi à inverser le cours de la guerre de Cent ans. Elle est finalement capturée par les Bourguignons à Compiègne, vendue aux Anglais et mise au bûcher après un procès en hérésie. Entaché de nombreuses et graves irrégularités, ce procès est cassé par le pape Calixte III en 1456 et un second procès en réhabilitation conclut à son innocence et l'élève au rang de martyr. Elle est béatifiée en 1909 et canonisée en 1920. Elle est l'une des trois saintes patronnes de la France.
  • Ses réponses lors de son procès, dont les minutes ont été précieusement conservées, révèlent une jeune femme dotée de courage, de franchise et d'un esprit de repartie saillant, ce qui explique sans doute comment elle a su galvaniser ses troupes.
  • Surnom : La pucelle d'Orléans
    Naissance : 5 ou 6 janvier 1412
    Domrémy
    Décès : 30 mai 1431 19 ans)
    Rouen
    Nationalité : Lorraine
    Allégeance : Royaume de France
    Service : 1428 - 1430
    Conflits : Guerre de Cent Ans‎
    Faits d'armes : Siège d'Orléans
    Bataille de Jargeau
    Raid sur Reims
    Famille : Fille de Jacques d'Arc, 5 frères et soeurs dont Jean et Pierre

    Photo: Jeanne d'Arc au sacre du roi Charles VII, toile de Dominique Ingres (1780-1867)

    Jeunesse

    Jeanne est née à Domrémy, aux marches de la Lorraine, pendant la guerre de Cent Ans opposant la France à l'Angleterre. Fille de Jacques d'Arc et d'Isabelle Romée, elle faisait partie d'une famille de cinq enfants : Jeanne, Jacques, Catherine, Jean et Pierre.

    Elle était très pieuse, et aimait se rendre, chaque samedi, à l'église de Bermont, près de Greux, pour prier.

    1.  

    2.  Contexte

    3. Territoires contrôlés par les Anglais, leurs alliés bourguignons et les Français en 1435
      Territoires contrôlés par les Anglais, leurs alliés bourguignons et les Français en 1435
    4. Durant la guerre de Cent Ans, la plupart des régions du nord et sud-ouest du territoire français sont contrôlées depuis 1420 par les Anglais.
    5. Le roi Charles VI, dit Charles le Fol, ne dispose pas de toutes ses facultés mentales. La légitimité de son dernier fils survivant, le Dauphin Charles, héritier de la couronne, est contestée, du fait des aventures qu'aurait eues Isabeau de Bavière, sa mère (en particulier avec Louis d'Orléans).
    6. Depuis l'assassinat de Louis d'Orléans en novembre 1407, le pays est déchiré par une guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons. Ceux-ci se disputent le pouvoir au sein du conseil de régence présidé par la reine Isabeau du fait de la folie de son époux. Profitant de ce conflit Henri V, roi d'Angleterre relance les hostilités et débarque en Normandie en 1415. La chevalerie française subit un désastre à Azincourt, face aux archers Gallois. En effet, les Anglais, ayant une maîtrise parfaite du tir à l'arc ("longbow") et, bien abrités des charges par des pieux disposés à l'avance, déciment sous une pluie de flèches la chevalerie française dont les chevaux ne sont pas encore protégés. Ils vont ainsi devenir maîtres des batailles à terrain découvert malgré leur nette infériorité numérique, jusqu'à ce qu'apparaisse l'artillerie de campagne qui donnera l'avantage aux Français en fin de conflit.

    Lors de l'entrevue de Montereau le 10 septembre 1419, le dauphin Charles et Jean sans Peur doivent se réconcilier, pour faire face à l'ennemi. Mais malheureusement, au cours de cette rencontre, Jean sans Peur est poignardé par un homme du dauphin, probablement Tanguy du Châtel. En réction de cet assassinat, le fils de Jean sans Peur, Philippe le Bon, se rallie aux Anglais imité en cela par la puissante Université de Paris.

    Alliés au puissant duc de Bourgogne, les Anglais peuvent imposer en 1420 le traité de Troyes, qui est signé entre le roi Henri V d'Angleterre et Isabeau de Bavière, reine de France et régente. Selon les termes de ce traité, Henri V se marie à Catherine, fille de Charles VI; à la mort de Charles VI, la couronne doit revenir à leur descendance, réunissant les deux royaumes.

    Ce traité qui spolie le Dauphin de son droit de succession (car enfant illégitime et assassin présumé du duc de Bourgogne) est contesté par la noblesse française. À la mort de Charles VI en 1422, la France n'a donc plus de roi sacré. La couronne de France est alors revendiquée par le roi d'Angleterre encore mineur, Henri VI qui vient de succéder à son père.

    Article détaillé : traité de Troyes.

     

    [modifier] De Domrémy à Chinon : 1428 - février 1429

    Jeanne d'Arc (Basilique du Bois-Chenu, Domrémy, 4 avril 2004)
    Jeanne d'Arc
    (Basilique du Bois-Chenu, Domrémy, 4 avril 2004)

    Jeanne d'Arc ayant la vision de l'archange saint MichelToile d'Eugene Thirion (1876)
    Jeanne d'Arc ayant la vision de l'archange saint Michel
    Toile d'Eugene Thirion (1876)

    À 13 ans, Jeanne affirme avoir entendu les voix célestes des saintes Catherine et Marguerite et de l'archange saint Michel lui demandant d'être pieuse, de libérer le royaume de France de l'envahisseur et de conduire le Dauphin sur le trône. Après beaucoup d'hésitations, à 16 ans, elle se met en route. Arrivée à la ville voisine, elle demande à s'enrôler dans les troupes du Dauphin. Sa demande est rejetée deux fois, mais elle revient un an plus tard et Robert de Baudricourt, capitaine de Vaucouleurs, accepte de lui donner une escorte, résigné face à la ferveur populaire de la ville où Jeanne avait acquis une petite notoriété, notamment en allant rendre visite au duc malade Charles II de Lorraine. Avant son départ pour le royaume de France, Jeanne ira se recueillir à la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, dédiée au saint patron du duché de Lorraine.

    Portant des habits masculins (ce qu'elle fera jusqu'à sa mort, excepté pour sa dernière fête de Pâques), elle traverse incognito les terres bourguignonnes et elle se rend à Chinon où elle est finalement autorisée à voir le Dauphin Charles, après réception d'une lettre de Baudricourt. L'anecdote raconte qu'elle fut capable de reconnaître Charles, vêtu simplement au milieu de ses courtisans, et lui parle de sa mission. Par superstition, Jeanne est logée dans la tour du Coudray, celle où Jacques de Molay fut emprisonné et aurait prononcé sa célèbre malédiction. Jeanne annonce clairement quatre événements : la libération d'Orléans, le sacre du roi à Reims, la libération de Paris et la libération du duc d'Orléans. Après l'avoir fait interroger par les autorités ecclésiastiques à Poitiers où des matrones constatent sa virginité, et fait une enquête à Domrémy, Charles donne son accord sur son plan de libération d'Orléans assiégée par les Anglais. Jeanne commence une série de trois sommations destinées aux Anglais.

     

    [modifier] Jeanne la Pucelle, chef de guerre : avril 1429 - mai 1430

    Statue dans la Cathédrale de Reims (mars 2006)
    Statue dans la Cathédrale de Reims
    (mars 2006)

    Ses frères la rejoignent. On l'équipe d'une armure et d'une bannière blanche frappée de la fleur de lys, elle y inscrit Jesus Maria, qui est aussi la devise des ordres mendiants (les dominicains et les franciscains). En partance de Blois pour Orléans, Jeanne expulse ou marie les prostituées de l'armée de secours et fait précéder ses troupes d'ecclésiastiques. Arrivée à Orléans le 29 avril, elle apporte le ravitaillement et y rencontre Jean d'Orléans, dit « le Bâtard d'Orléans », futur comte de Dunois. Elle est accueillie avec enthousiasme par la population, mais les capitaines de guerre sont réservés. Avec sa foi, sa confiance et son enthousiasme, elle parvient à insuffler aux soldats français désespérés une énergie nouvelle et à contraindre les Anglais à lever le siège de la ville dans la nuit du 7 au 8 mai 1429.

    Articles détaillés : Siège d'Orléans et Bataille de Patay.

    Après cette victoire, célébrée chaque année à Orléans ces deux jours, on la surnomme la « Pucelle d'Orléans ». Après le nettoyage de la vallée de la Loire grâce à la victoire de Patay (où Jeanne d'Arc ne prit pas part aux combats), le 18 juin 1429 remportée face aux Anglais, elle persuade le Dauphin d'aller à Reims se faire sacrer roi de France.

    Pour arriver à Reims, l'équipée doit traverser des villes sous domination bourguignonne qui n'ont pas de raison d'ouvrir leurs portes, et que personne n'a les moyens de contraindre militairement. Selon Dunois, le coup de bluff aux portes de Troyes entraîne la soumission de la ville mais aussi de Châlon et Reims. Dès lors, la traversée est possible.

    Article détaillé : Raid sur Reims.

    1429██ Territoires contrôlés par Henri V ██ Territoires contrôlés par le duc de Bourgogne  ██ Territoires contrôlés par le Dauphin Charles ██ Principales batailles     Raid Anglais de 1415     Itinéraire de Jeanne d'Arc vers Reims en 1429
    1429

    ██ Territoires contrôlés par Henri V

    ██ Territoires contrôlés par le duc de Bourgogne

    ██ Territoires contrôlés par le Dauphin Charles

    ██ Principales batailles

        Raid Anglais de 1415

        Itinéraire de Jeanne d'Arc vers Reims en 1429

    Le 17 juillet 1429, dans la cathédrale de Reims, en la présence de Jeanne d'Arc, Charles VII est sacré par l'archevêque Renault de Chartres. Le duc de Bourgogne, en tant que pair du royaume, est absent, Jeanne lui envoie une lettre le jour même du sacre pour lui demander la paix. L'effet politique et psychologique de ce sacre est majeur. Reims étant au cœur du territoire contrôlé par les Bourguignons et hautement symbolique, il est interprété par beaucoup à l'époque comme le résultat d'une volonté divine. Il légitime Charles VII qui était déshérité par le traité de Troyes et soupçonné d'être en réalité le fils illégitime du Duc d'Orléans et Isabelle de Bavière.

    Cette partie de la vie de Jeanne d'Arc constitue communément son épopée : ces événements qui fourmillent d'anecdotes où les contemporains voient régulièrement des petits miracles, le tout conforté par leurs références explicites dans les procès, ont grandement contribué à forger la légende et l'histoire officielle de Jeanne d'Arc. La découverte miraculeuse de l'épée dite de « Charles Martel » sous l'autel de Sainte-Catherine-de-Fierbois, en est un exemple.

    Dans la foulée, Jeanne d'Arc tente de convaincre le roi de reprendre Paris aux Bourguignons, mais il hésite. Une attaque est menée par Jeanne sur Paris (Porte St-Honoré), mais doit être rapidement abandonnée. Le Roi finit par interdire tout nouvel assaut : l'argent et les vivres manquent et la discorde règne au sein de son conseil. C'est une retraite forcée vers la Loire, l'armée est dissoute.

    Jeanne repart néanmoins en campagne : désormais elle conduit sa propre troupe et donc rien ne la distingue des chefs de guerres indépendants, elle ne représente plus le roi. Ses troupes lutteront contre des capitaines locaux, mais sans beaucoup de succès. Le 4 novembre 1429, la Pucelle et Charles d'Albret s'emparent de Saint-Pierre-le-Moûtier. Le 23 novembre, ils mettent le siège devant La Charité-sur-Loire pour en chasser Perrinet Gressart. Pour Noël, Jeanne a regagné Jargeau suite à l'échec du siège[1].


    Jeanne est alors conviée à rester dans le château de la Trémouille à Sully-sur-Loire. Elle s'échappera rapidement de sa prison dorée, pour répondre à l'appel à l'aide de Compiègne, assiégée par les Bourguignons. Finalement, elle est capturée lors d'une sortie aux portes de Compiègne le 23 mai 1430. Elle essaie de s'échapper par deux fois, mais échoue. Elle se blessera même sérieusement en sautant par une fenêtre. Elle est rachetée par les Anglais pour 10 000 livres et confiée à Pierre Cauchon, évêque de Beauvais et allié des Anglais.

     

    [modifier] Le procès en condamnation : 9 janvier 1431 – 30 mai 1431

    Tour Jeanne d'Arc, tour du château de Philippe Auguste à Rouen
    Tour Jeanne d'Arc, tour du château de Philippe Auguste à Rouen

    Elle est accusée d'hérésie et interrogée sans ménagement à Rouen. Elle est emprisonnée dans le donjon du château de Philippe Auguste ; seule une tour de la construction est parvenue jusqu'à nous et appelée maintenant Tour Jeanne d'Arc. Le procès débute le 21 février 1431. Jugée par l'Église, elle reste néanmoins emprisonnée dans les prisons anglaises, au mépris du droit canon. Si ses conditions d'emprisonnement sont particulièrement difficiles, Jeanne n'a néanmoins pas été soumise à la question pour avouer, c'est-à-dire à la torture.
    Or à l'époque, la torture était une étape nécessaire à un "bon procès". Cette surprenante absence de torture a servi d'argument pour une origine "noble" de Jeanne d'Arc. Les bourreaux n'auraient pas osé porter la main sur elle. [2]

    « Sur l'amour ou la haine que Dieu porte aux Anglais, je n'en sais rien, mais je suis convaincue qu'ils seront boutés hors de France, exceptés ceux qui mourront sur cette terre. »

    Jeanne d'Arc à son procès (le 15 mars 1431)

    Les enquêteurs, conduits par l'évêque de Beauvais, Mgr Cauchon, ne parviennent pas à établir un chef d'accusation valable : Jeanne semble être une bonne chrétienne, convaincue de sa mission, différente des hérétiques qui pullulent dans un climat de défiance vis-à-vis de l'Église en ces temps troublés. Le tribunal lui reproche par défaut de porter des habits d'homme, d'avoir quitté ses parents sans qu'ils lui aient donné congé, et surtout de s'en remettre systématiquement au jugement de Dieu plutôt qu'à celui de « l'Église militante », c'est-à-dire l'autorité ecclésiastique terrestre. Les juges estiment également que ses « voix », auxquelles elle se réfère constamment, sont en fait inspirées par le démon. L'Université de Paris (Sorbonne), alors à la solde des Bourguignons, rend son avis : Jeanne est coupable d'être schismatique, apostate, menteuse, devineresse, suspecte d'hérésie, errante en la foi, blasphématrice de Dieu et des saints. Jeanne en appelle au pape, ce qui sera ignoré par les juges.

    Le 24 mai, les juges mettent en scène une parodie de bûcher pour effrayer Jeanne et la presser de reconnaître ses fautes. Jeanne sous la promesse orale (donc invérifiable) du tribunal de l'incarcérer dans une prison ecclésiastique, signe d'une croix (alors qu'elle savait écrire son nom) l'abjuration de ses erreurs, reconnaissant avoir menti à propos des voix et se soumet à l'autorité de l'Église. Elle est alors renvoyée dans sa prison aux mains des Anglais. S'estimant trompée, elle se rétracte deux jours plus tard, endosse de nouveau des habits d'homme (dans des conditions obscures).



    08/12/2007
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