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voyance

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les augures

Un Augure
ceci est un augure !

Dans la religion romaine, un augure est un présage à venir de bonne ou de moins bonne nouvelle dans le futur, c'est-à-dire un message envoyé par les dieux qui doit être élucidé afin de déterminer une conduite a tenir pour être en accord avec la volonté des dieux.

Le mythe de Romulus et Remus explique l'importance des Augures, Remus ayant vu 6 vautours dans le ciel et Romulus 12, ce sera donc Romulus qui créera la ville de Rome.

Le collège des Augures est un collège de prêtres spécialisés dans l'interprétation des signes envoyés par Jupiter, dieu maître des « signes », c’est-à-dire de toutes les manifestations visibles qui permettent à l’homme de percevoir les approbations, les mises en garde ou les refus de la volonté céleste. Les oiseaux (vautours, selon Tite Live) que Romulus et Rémus cherchent et comptent dans le ciel pour savoir lequel des deux sera roi de la nouvelle cité en sont un exemple.

Les patriciens s'étaient longtemps réservés l'Augurat, mais en l'an 300 av. J.-c., ils furent contraints par la Lex Ogulnia du tribun Quintus Ogulnius Gallus d'admettre dans le collège des augures cinq autres augures, obligatoirement choisis parmi les plébéiens consulaires ou triomphateurs

Aucune entreprise politique ou militaire ne se faisait sans qu'on eût consulté les Augures. Toutefois à la fin de la République, les augures défavorables furent abusivement utilisés comme moyen d'obstruction politique, notamment par Marcus Calpurnius Bibulus contre l'action de Jules César.

 

les haruspices

Un haruspice ou aruspice (de l'étrusque haru, entrailles et spicio, je regarde), transcrit haruspex en latin, était un devin étrusque qui examinait les entrailles d'un animal sacrifié pour en tirer des présages quant à l'avenir.

Les Haruspices d’Étrurie furent consultés en privé durant toute la durée de l’Empire romain. Le Sénat romain tenait la « discipline étrusque » en grande considération et consultait les haruspices avant de prendre une décision. L’empereur Claude étudia la langue étrusque, apprit à la lire, et créa un « Collège » de 60 haruspices qui exista jusqu’en 408. Ceux-ci offrirent leur services à Pompéianus, préfet de Rome, pour sauver la ville de l'assaut des Goths ; l’évêque chrétien Innocent, bien que réticent, accepta cette proposition, à condition que les rites restent secrets. Comme on sait, leur pratique n’eut guère d’effet sur les invasions. Elle dura pourtant tout au long du V1e siècle après J.-C.

Dans l’Antiquité(ceci est un texte de xlove59-boy), l’haruspice interprétait la volonté divine en lisant dans les entrailles d’un animal sacrifié. L’animal était rituellement abattu ; l’haruspice pouvait alors examiner la taille, la forme, la couleur, les signes particuliers de certains organes, généralement le foie, dont on a retrouvé des maquettes de bronze à usage didactique de ce type de divination, tel celui de Plaisance en Étrurie, mais il existe aussi un exemplaire hittite provenant de Boghazkoi, et une version babylonienne. Enfin, quand l’animal avait été abattu, la viande était rôtie et divisée entre les participants à la cérémonie au cours d'un banquet. L'organe divisé en quatre parties correspondant aux quatre points cardinaux, chacune d'entre elle représentait la demeure de certaines divinités, invoquées, auxquels l'officiant demandait l'intercession dans les affaires humaines.

Il semble qu'il n'y ait jamais eu de femmes dans le collège des haruspices, ni à avoir jamais exercé cette fonction. Il y avait par contre des stryges, c’est-à-dire des sorcières ; celles-ci, comme en témoignent les Métamorphoses d'Apulée, étaient particulièrement nombreuses, et réputées, en Thessalie. Certaines magiciennes, telles Circé ou Médée, ou la Pythie de Delphes sont restées célèbres. L'un des devins les plus connus de l'Antiquité était Calchas, figurant ici sur l'illustration dont l'original est exposé au musée de Vulci. Tirésias, cité par Homère, en fut un également.

Ils étaient perçus comme des charlatans dès l'époque républicaine ; Caton en disait que « deux haruspices ne peuvent pas se regarder sans rire ».

Les différentes pratiques ayant subsisté jusqu'à nos jours à l'aide du marc de café et autres procédés semblables ne sont autres qu'une survivance, ayant perdu sa signification originelle, d'un ensemble de rites remontant probablement à la préhistoire, et lié à une pratique chamanique

Vate

Le vate, dans la société celtique protohistorique est un membre de la classe sacerdotale, au même titre que les druides et les bardes. Leur nom (du latin vatis, du grec ouateis) est un mot d’origine gauloise qui désigne un devin, un prophète, un oracle. Il correspond au gallois gwawd, et à l’irlandais fàith. La racine *uat- a également donné le germanique Wotan (Odin chez les Scandinaves). Le mot se retrouve chez Strabon (IV, 4, 4), Pline (Histoire naturelle XXX, 13), Lucain (Pharsale I, 448), Ammien Marcellin  (XV, 9) et, avant lui, Timagène.

La société celtique

Les sources grecques et romaines, complétées et enrichies par les récits mythologiques irlandais du Moyen Âge, nous ont révélé la structure de la sociéte celtique. Conformément au schéma de l’idéologie tripartite des Indo-européens, telle qu’elle a été développée par Georges Dumézil, celle-ci se compose de trois classes aux fonctions bien définies :

  • La classe sacerdotale qui possède le Savoir et fait la Loi ; elle administre le sacré et le religieux
  • La classe guerrière qui gère les affaires militaires sous le commandement du roi
  • La classe des producteurs (artisans, agriculteurs, éleveurs, etc.) qui doit subvenir aux besoins de l’ensemble de la société et en priorité ceux des deux autres classes.

La classe sacerdotale

  • le mot druide est un terme générique qui s’applique à tous les membres de la classe sacerdotale, dont les domaines d’attribution sont la religion, le sacrifice, la justice, l’enseignement, la poésie, la divination, etc. Une première catégorie s’occupe plus particulièrement de la « théologie ».
  • le barde est spécialisé dans la poésie orale et chantée, son rôle est de faire la louange, la satire ou le blâme .
  • le vate est un devin, il s’occupe plus particulièrement du culte, de la divination et de la médecine. Les femmes participent à cette fonction de prophétie (telles les Gallisenae de l’Île-de-Sein).

Le rôle du vate

Appartenant à la classe sacerdotale, le vate est un druide (de « dru-wid-es » qui signifie « très savants ») qui, dans la hiérarchie, appartient à la troisième spécialité, aux côtés des « théologiens » et des bardes. Ses fonctions sont donc obligatoirement religieuses pour des domaines qui de nos jours relèvent du profane. Le vate avait en charge les domaines de la divination, de la voyance et de la médecine (magique, sanglante et végétale). Ses pratiques divinatoires et prophétiques s’apparentent à une forme poètique (récitations, incantations).

Le Néo-druidisme contemporain, créé au XVIIIe siècle, reprenant les trois spécialités de l’Antiquité, a transformé le mot vate en ovate (irlandais oibid, gallois ofydd, breton oviz), suite à une erreur de compréhension du nom grec d’Ovide.

LA VOYANCE GENERALE

Depuis qu'il existe, l'être humain a cherché à connaître de quoi serait fait l'avenir, à déterminer le moment propice pour entreprendre une action. Préoccupations alimentaires, sentimentales, stratégiques, politiques... la voyance s'est exercée dans tous les domaines de l'activité humaine.

Parfois, la voyance a été institutionnalisée en systèmeC'est le cas dans de nombreuses civilisations de l'Antiquité. Par exemple à Delphes, dans la Grèce antique on vennait consulter l'Oracle en demandant à ces prêtresses, les pythies, d'interprérer leurs visions. On le retrouve dans la mythologie où par exemple une oracle dévoile au père d'Œdipe la punition qu'Apollon lui a reservé s'il a un fils.

Au cours des âges, la voyance s'est appuyée sur divers supports : l'observation des étoiles, comètes, éclipses et autres phénomènes astronomiques est l'un des plus connus. Au Sud de la Mésopotamie (maintenant l'IRACK), la civilisation de Sumer jeta les bases de l'astronomie et l'astrologie autour de 2500 avant J.C. Encouragés par les souverains, les prêtres astronomes et astrologues ont poussé au fil des générations de plus en plus loin les observations des phénomènes météorologiques et astronomiques, dans un but prospectif. Toutes ces connaissances nourriront les civilisations suivantes : grecque, romaine, arabe...

1 000 ans avant J-C., dans la région du golfe du Mexique, les Olmèques posent les bases d'une astrologie qui sera adoptée ensuite par les civilisations toltèque, maya et aztèque. Aujourd'hui encore, dans les Andes Centrales, les paysans continuent d'utiliser un système de prédiction du climat datant de l'empire Inca, basé sur l'observation des Pléiades, afin de déterminer la date propice à la plantation des pommes de terre.

Dans l'ancien testament de la Bible, on trouve un interdit explicite de la voyance (Deutéronome 18.10-12) "Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer par le feu son fils ou sa fille, qui s'adonne à la divination, aux augures, aux superstitions et aux enchantements, qui ait recours aux charmes, qui consulte les évocateurs et les sorciers, et qui interroge les morts." L'évocation détaillée de ces pratiques mantiques laisse à penser qu'elles étaient alors répandues parmi les populations contemporaines des Hébreux, dans cette région du monde.

Autour du Ier au IVe siècle en Grèce et à Rome, ce fut l'apogée des haruspices, prétendant lire l'avenir dans le comportement ou les entrailles des animaux. Cette méthode de "prédiction" était d'un usage courant pour juger les crimes dans la Rome antique.

À la même époque se développa en Asie le Yi King (ou Yi Jing : basé sur la philosophie taoïste du Yin-Yang, il s'appuya d'abord sur l'interprétation des fendillements des carapaces de tortues exposées à la chaleur, puis sur le lancer de 50 tiges d'achillée sèches. De nos jours le jet de pièces de monnaies est fréquemment utilisé. Cet oracle repose sur 64 figures (ou hexagrammes) constituées par l'empilement de six traits, qui peuvent être pleins ou brisés, mutables ou non. Par le jeu des mutations, on arrive donc à 4 096 combinaisons possibles. L'interprétation des hexagrammes est écrite dans le "Livre des mutations" (Yi-King), ouvrage métaphysique taoïste de la Chine antique, attribué au souverain Fo Hi, qui l'aurait rédigé pendant une période d'emprisonnement. Cet antique outil d'aide à la décision connut un regain de popularité dans les années 1960 dans certains milieux intellectuels, notamment aux États-Unis.

Des plantes psychotropes sont parfois utilisées pour accéder aux visions prophétiques : le soma, une boisson hallucinogène utilisée en Inde antique par les prêtres, leur permettait ainsi de « voir les dieux ». Cette pratique de consommation d'hallucinogènes à des fins divinatoires trouve probablement son origine dans les sociétés primitives et le chamanisme.

Durant le Moyen Âge, en Europe surtout et un peu moins en Afrique du Nord, ce sont les astres qui vont redevenir le support préféré des voyants : l'astrologie, ancienne mais encore marginale, prend son essor. D'après la théorie chrétienne d'alors, les étoiles sont en effet des disques derrière lesquels se cachent des anges ou des chérubins, et leur mouvement est en fait un signe. Le ciel s'organise donc en constellations, les années en périodes zodiacales, permettant par de savants calculs de déterminer l'horoscope. Nostradamus fut un astrologue reconnu de son vivant (qui rencontrait et conseillait nombre de personnalités); il a écrit un ouvrage dans lequel il dévoile, selon lui, tous les événements qui devraient se dérouler jusqu'en 2060 environ, date selon lui de la fin d'un monde.

De manière générale, diverses disciplines constituent les "arts divinatoires" : tarot, astrologie, boule de cristal, etc. Ces pratiques sont bien implantées dans la société, on estime que 21% des femmes et 9% des hommes en France ont déjà rencontré au moins une fois un ou une voyant(e). Le chiffre d'affaire annuel global des quelques 100 000 professionnels de la voyance et de l'occulte est évalué en ce début de XXIe siècle à près de 3 milliards d'euros, ce qui représente environ 15 millions de consultations par an.


xlove59-boy@hotmail.fr



16/02/2008
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