Microsoft a également annoncé leur volonté de permettre à Windows Seven de gérer les ISO, mais aussi d'écrire des messages d'erreurs "plus explicites". Dernier point, ce système serait encore plus orienté vers Internet que Vista, offrant de nouvelles possibilités de synchronisation entre ordinateurs mais, aussi avec les appareil mobile : pocket PC et smartphones sous Windows Mobile ( Qui ont déjà connu une belle avancé sous Vista ) un pas de plus dans le monde de la mobilité !

Bill Gates lui-même s'est montré très enthousiaste à l'encontre de Windows Seven, conçu selon lui pour "simplifier au maximum la vie des utilisateurs".

Vista a été une déception, le SP1 en répare quelques défauts mais ne rendra pas cette itération de Windows moins amère. Logique, dès lors, que son successeur, pour l'instant, appelé Windows Seven, qu'on attend d'ici un ou deux ans, fasse déjà parler de lui. Entre craintes d'un nouveau loupé et enthousiasme de promesses faites par Microsoft de se consacrer aux performances de son système d'exploitation (OS), nous avons listé dix points sans aucune volonté d'être exhaustifs de ce qui pourrait faire la différence entre un nouveau flop ou un bon OS.

Deux versions de Windows Seven, pas plus 
Deux versions de Windows Seven, pas plus
Rien qu’en 32 bits, cinq versions pour Vista, pas moins (et ce, sans compter les versions sans Media Player) ! De l'édition Basic à l’Intégral, Windows Vista est déclinée autant que découpée en diverses versions (14 au total ?!). Pour autant, il est difficile de trouver justifié que certaines fonctions essentielles, comme anecdotiques, ne soient présentes et facilement accessibles que dans l'édition la plus confidentielle. Une édition Professionnel et une autre Familiale de Windows Seven devraient donc suffire.
Un système uniquement en 64 bits 
Un système uniquement en 64 bits
Windows Seven, espérons-le, intronisera définitivement le 64 bits, à l'opposé des versions 32 bits qui prévalent pour l'instant. Certes, des versions 64 bits de Windows Vista (et XP) existent déjà. Vista en 64 bits est condamné à rester confidentiel tant que les drivers adéquats seront rares. Pour autant, il serait bon, comme Apple avec Mac OS X, que le 64 bits devienne la norme. La sécurité serait ainsi améliorée. Mais surtout la quantité de mémoire vive gérée pourrait être étendue. A titre d'exemple, Windows Vista en 32 bits ne supporte en théorie que 4 Go de RAM, légèrement plus de 3 Go dans les faits. Sa version 64 bits peut utiliser 8 Go pour l'édition Basic, 16 Go pour la Premium à plus de 128 Go de RAM pour les éditions Intégral, Professionnel et Entreprise.
Rendre utile les effets graphiques 
Rendre utile les effets graphiques
Entre Windows XP et Vista, il y a un effort graphique flagrant. Aussi bien dans l'esthétique que dans la robustesse du système. Ainsi, les utilisateurs de Vista auront remarqué que le plantage d'une application n'entraîne pas celui de tout l'affichage. Pour autant, disons-le tout net, Aero, le nom donné à l'interface graphique de Vista, pourrait être bien plus utile. L'implémentation de fonctions similaires à celles d'Exposé dans Mac OS X pourrait être une piste. Certes, des logiciels développés par des programmeurs indépendants offrent des services proches, voire plus évoluées.
Rendre accessible le système de sauvegarde 
Rendre accessible le système de sauvegarde
Disponible dans les versions Professionnel et Intégral seulement (sauf à bidouiller), le système de sauvegarde intégré à Vista est performant, certes, mais pas adapté à un usage grand public. Tout d'abord, parce qu'il n'est pas du tout ergonomique ni simple à utiliser. Ensuite, parce qu'il ne convient pas à la configuration matérielle des ordinateurs des particuliers. La technologie utilisée est dérivée de celle mise en place dans Windows Server 2003 et sauvegarde un historique des fichiers sur le même disque que le système. Autrement dit, en cas de plantage grave, les sauvegardes sont perdues. Avec Windows Seven, on se prend à imaginer une sorte de Time Machine, sans les fioritures ni les effets de manche, parce que la sauvegarde des données est la première mesure de sécurité à adopter.
Inclure une suite complète de sécurité 
Inclure une suite complète de sécurité
Le pare-feu de Vista est en progrès par rapport à celui de XP SP2, même s'il reste difficilement configurable. Il y a donc à progresser sur ce point. Si Windows Defender est un bon outil anti-logiciels espions, il n'en reste pas moins qu'on est en droit d'attendre - aussi - un antivirus intégré et performant de la part d'un géant qui donne vie à plus de 90 % des ordinateurs du monde. Mais les utilisateurs sont libres d'installer une autre suite logicielle de sécurité. Mais, au regard des soucis de compatibilité rencontrés parfois avec des antivirus tiers et des sommes dépensées par les utilisateurs, un trio performant pare-feu, anti-spyware et antivirus gratuit serait le bienvenu. La moindre des politesses pourrait-on dire. Parce que vendre un Windows sans une sécurité étendue, c'est comme vendre une maison sans huisserie.
Optimiser réellement son système d'exploitation 
Optimiser réellement son système d'exploitation
Avec Vista, Microsoft nous a vendu des technologies censées doper à moindre coût et de manière notable les performances de son système d'exploitation (OS). On pense alors à ReadyBoost et à son efficacité douteuse. L'autre solution serait que l’OS vendu à sa sortie soit, sans parler de perfection, au moins aussi performant que son prédécesseur. Utiliser un OS qui n'est pas une invitation explicite à acheter une nouvelle machine est parfois très plaisant. C'est apparemment sur cette piste que s'oriente Microsoft. Le géant de Redmond semble vouloir se concentrer sur la légèreté et sur les performances pour Windows Seven. Le noyau NT a été a priori remis à nu pour reprendre la construction de l'OS depuis le début. Dès lors, on peut se demander si Windows Seven ne serait pas le Vista qu'on aurait dû avoir ?
Pouvoir lire d'autres systèmes de fichiers 
Pouvoir lire d'autres systèmes de fichiers
Les systèmes d'exploitation de Microsoft vivent en autarcie, capables de lire et d'écrire sur les systèmes de fichiers maison, NTFS ou FAT32. En revanche,il est impossible de lire - sauf à bidouiller - le contenu d'un disque formaté en HFS+ ou en Ext3, respectivement utilisé par Mac OS X et par certaines distributions Linux. Une limitation peu pratique pour le partage de fichiers. D'autant que le FAT32 est limité en taille de partition et de fichiers. Autrement dit, les fichiers volumineux, les vidéos en HD par exemple, ne se partageront pas facilement, tant qu'il ne sera pas facile d'écrire et de lire du NTFS ou tant que Windows ne saura pas lire et écrire sur d'autres systèmes de fichiers.
Ouvrir les portes de la virtualisation 
Ouvrir les portes de la virtualisation
L'avenir des systèmes d'exploitation (OS) passe certainement par la virtualisation. A savoir, de manière schématique, faire tourner un OS au sein d'un autre système en lui faisant croire qu'il fonctionne nativement sur la machine qui l'héberge. Cette solution a bien des avantages, en termes de souplesse d'utilisation et de résolution de problèmes de rétro-compatibilité. Plutôt que de jongler entre les problèmes de pilotes et les élévations de droits des utilisateurs pour faire tourner une application un peu ancienne, pourquoi ne pas recourir à la virtualisation ? Ainsi, si on a besoin d'un Windows XP pour faire tourner un programme en particulier mais que l'on possède Windows Seven, il suffirait de lancer une machine virtuelle. Voire, si ce procédé est transparent, de lancer l'application seulement, l'ouverture de la machine virtuelle se faisant à l'insu de l'utilisateur, pour une plus grande simplicité.
Pouvoir démarrer sur un disque externe 
Pouvoir démarrer sur un disque externe
Que ce soit pour éviter les affres de la partition de disque dur ou par commodité, emmener son OS avec soi sur un simple disque, la possibilité d'installer facilement Windows 7 sur un disque ou sur une clé USB, puis de s'en servir sur n'importe quelle machine, serait un bel atout. Un plus que Mac OS X propose déjà depuis longtemps. Bien entendu, il faut avoir en tête toutes les questions de sécurité qu'un tel procédé peut laisser en suspend. Mais c’est tellement pratique.
Améliorer la cohérence entre les différents univers Microsoft 
Améliorer la cohérence entre les différents univers Microsoft
Partager les contenus numériques de la maison et y accéder n’est pas, chez Microsoft, chose facile. Bien que l’étiquette Windows soit présente sur bien des appareils. Car, qu’il s’agisse d’accéder depuis un périphérique Media Cente Extender aux contenus stockés sur un serveur domestique Windows Home Server ou d’accéder aux contenus d’un PC sous Media Center depuis un système de télévision conçu par Microsoft (Club-Internet), voire de trouver une réelle cohérence entre Windows Mobile et Vista, il y a du travail.
 
 
 
 
Microsoft prévoit de lancer une nouvelle version de son système d'exploitation Windows, baptisée Windows Seven, « dans le courant de l'année prochaine à peu près » . C'est ce qu'a annoncé Bill Gates en personne, lors de la conférence annuelle de la Banque de développement inter-américaine à Miami. Sans préciser s'il s'agirait juste de versions de test, ou d'une mouture définitive.
Windows Seven était jusque-là plutôt attendu pour 2010. Cette déclaration confirme donc que le géant américain des logiciels a l'intention de sortir plus fréquemment de nouvelles versions de son système d'exploitation. Il s'était passé plus de cinq ans entre la sortie de XP (fin 2001) et celle de Vista (début 2007) : un délai jugé bien trop long par l'éditeur.

« Je suis très emballé »

Microsoft avait dit prévoir de lancer une nouvelle version de Windows environ trois ans après la sortie de Vista, qui a eu lieu en janvier 2007. Un porte-parole du groupe a déclaré que les déclarations de Bill Gates étaient conformes au cycle de développement puisque des versions tests du logiciel sont généralement publiées avant son lancement officiel.
« Je suis très emballé par ce qu'il [le nouveau système, NDRL] sera capable de faire », a dit Bill Gates, qui devrait cesser en juin de s'occuper des affaires courantes de Microsoft(voir plus bas) pour se consacrer à sa fondation.
A l'origine, c'est le projet Blackcomb qui devait succéder à XP. Mais vu son ampleur et son ambition, Microsoft a préféré sortir une version intermédiaire, baptisée Longhorn - devenue Windows Vista - intégrant des fonctions de Blackcomb, qui est désormais surnommé Seven, après avoir un temps porté le nom de Vienna.
Windows Seven devrait apporter un lot important de nouveautés : nouvelle interface utilisateur, nouveaux menus (circulaires), nouveau système de gestion de fichiers (WinFS), pilotage par écran tactile... Sous Windows Seven, les applications devraient également fonctionner sans accéder aux fichiers système, ce qui garantira davantage de sécurité.
 
 
Bill Gates fait ses adieux à Las Vegas
Le fondateur de Microsoft a prononcé pour la dernière fois le discours d'ouverture du CES. En juillet 2008, il quittera son poste de président à plein temps chez Microsoft pour se consacrer à sa fondation.



Il n'est pas encore complètement parti, mais l'événement en donne un avant-goût. Bill Gates, fondateur et président de Microsoft, a pris la parole lors de la conférence (ce qu'on appelle un « keynote » ) d'ouverture du Consumer Electronics Show pour la dernière fois à Las Vegas, hier, dimanche 6 janvier.

En effet, à partir de juillet 2008, Bill Gates restera président de l'éditeur, mais quittera toute fonction à plein temps au sein de Microsoft, pour se consacrer entièrement à sa fondation en faveur des populations défavorisées.

« C'est la première fois depuis mes 17 ans que je ne travaillerai plus à temps complet chez Microsoft », a lâché celui qui ouvre traditionnellement cette grande messe de l'électronique grand public internationale depuis plusieurs années. Cette intervention lui permet d'évoquer l'actualité de Microsoft et de développer sa vision des technologies, de façon plus ou moins concrète. L'an dernier, Bill Gates avait par exemple annoncé l'arrivée de Windows Home Serveur

« Mon premier keynote date de 1994 », s'est souvenu Bill Gates. Et de rappeler que cette année là, Windows 95 était en chemin, Internet en était à ses débuts, et « la première décennie numérique » s'ouvrait, période durant laquelle le parc mondial de PC allait atteindre le milliard et les connexions haut débit passer du néant à 250 millions d'utilisateurs.

100 millions de copies de Vista

Et Bill Gates d'évoquer à Las Vegas le début de la « seconde ère numérique » , à base de connexions omniprésentes, d'applications logicielles tournant, outre les ordinateurs, sur les téléphones mobiles, dans les voitures, sur les téléviseurs, ou sur des objets nouveaux, comme Surface, la table basse à écran tactile de Microsoft.

Aucune annonce de véritable nouveau produit n'a eu lieu cette année. Cette conférence d'ouverture a aussi, et surtout, été l'occasion pour Bill Gates d'indiquer que Vista, le dernier né de la famille Windows, s'est écoulé à 100 millions d'exemplaires dans le monde depuis son lancement (surtout grâce à son installation dans les machines neuves), que les services Windows Live comptent 400 millions d'utilisateurs et Windows Mobile près de 10  millions.

Côté jeux, le blockbuster Halo 3 atteint des ventes de 8,1 millions de copies. Concernant le Zune, son baladeur Microsoft se contente de citer le chiffre de 1,5 millions de membres de la communauté en ligne. La disponibilité sur d'autres marchés que les Etats-Unis n'a pas été abordée.

Microsoft dévoile Surface, une table basse à écran tactile
Cet objet futuriste va bientôt être commercialisé. Dans un premier temps, il équipera les hôtels et les casinos. Le grand public devra attendre au minimum trois ans.


Aprés cinq ans de développement secret, Microsoft vient de dévoiler une version finale de son prototype d'écran tactile de grande dimension, baptisé Surface, connu jusqu'ici sous l'appellation Milan. Cet ordinateur très spécial se présente sous la forme d'un écran de 30 pouces, placé sous une table en plastique dur autour de laquelle plusieurs personnes peuvent s'installer, et que l'on peut utiliser simultanément (voir les vidéos de démonstration à la fin de l'article).

L'interface est simplifiée au maximum, les applications étant commandables du bout du doigt : feuilletage d'albums photo, déplacement sur une carte routière, zoom sur une partie d'une image, dessin, etc. L'ordinateur interagit également avec les objets posés sur sa surface. Ainsi, il suffira d'y poser son appareil photo numérique, équipé d'une puce Wi-Fi, pour en récupérer les photos.

Cinq caméras infrarouges

D'un point de vue technologique, Surface utilise une version standard de Vista, un processeur Pentium 4 à 3 Ghz et 2 Go de mémoire. Cinq caméras infrarouges sont installées sous l'écran pour détecter les mouvements ou d'autres objets touchant la surface.

Même si Microsoft est persuadé que Surface va révolutionner la vie quotidienne, son prix le destine d'abord aux entreprises. Il en coûtera, selon diverses sources, dont Reuters, 10 000 dollars pour une table. Les premiers exemplaires apparaîtront, selon l'éditeur, en novembre dans les hôtels de la chaîne Starwood, dans les casinos Harrah's. L'entreprise se donne trois à cinq ans pour sortir une version accessible aux particuliers, c'est-à-dire bien moins onéreuse.

Surface n'est pas le premier produit 100 % tactile à arriver sur le marché. HP a récemment sorti aux Etats-Unis un PC, le HP Smart Touch  Le très attendu iPhone d'Apple doit, lui, débarquer en juin outre-Atlantique et, d'ici à la fin de l'année, en Europe. A voir, par ailleurs, une démonstration en vidéo d'un surprenant prototype d'écran tactile de très grande taille imaginé par Jeff Han, ex-Adobe, fondateur de la start-up Perceptive Pixel.