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samedi 2 fevrier 2008: GOOGLE Vs YAHOO

Microsoft offre de racheter Yahoo! pour concurrencer Google

NEW YORK (AFP) — Le géant américain des logiciels Microsoft a offert vendredi de racheter le groupe internet Yahoo!, numéro deux mondial de la publicité en ligne, en présentant une offre non sollicitée de 44,6 milliards de dollars, pour rivaliser avec le leader mondial Google.

Devant cette offre au prix fort -- de 62% supérieur à son cours en clôture de la veille -- Yahoo! est resté prudent, se bornant à répondre peu après qu'il "l'examinerait très attentivement". Sans attendre l'avis du conseil d'administration de Yahoo!, le marché s'est en tous cas réjoui de cette perspective d'argent frais et l'action Yahoo! a bondi de 48,50% à 28,38 dollars, à Wall Street, se rapprochant du prix proposé par Microsoft. Le géant des logiciels a proposé un rachat moitié en cash et moitié en actions, équivalant à 31 dollars par action Yahoo!.

Le groupe créé par Bill Gates domine le monde des micro-ordinateurs mondiaux avec ses logiciels, mais n'est qu'un lilliputien dans la publicité en ligne. Il justifie son offre par le fait que ce marché "croît à un rythme très rapide et passera de 40 milliards de dollars en 2007 à 80 milliards en 2010".

Selon lui, un mariage des deux groupes rivaliserait avec "l'acteur dominant" de la publicité en ligne -- Google, que Microsoft ne cite pas nommément -- et permettra à Microsoft de s'engager sur un nouveau modèle: celui des logiciels disponibles sur internet et financés par la publicité.

De son côté, la commission des affaires judiciaires du Congrès a annoncé vendredi soir qu'elle organiserait une audition le 8 février pour examiner l'offre de rachat de Microsoft. Cela représenterait "certainement l'une des plus importantes fusions dans le secteur de la technologie et présente de gros problèmes par rapport au paysage concurrentiel de l'internet", ont souligné les parlementaires John Conyers, reponsable de la commission, et Lamar Smith, dans un communiqué. "La commission auditionnera des experts qui mesureront si (ce projet) représente une consolidation à promouvoir ou s'il entame les principes fondamentaux d'un internet concurrentiel", précise le communiqué.

"Aujourd'hui, le marché de la publicité en ligne est de plus en plus dominé par un acteur. Ensemble, Microsoft et Yahoo! peuvent offrir un choix concurrentiel tout en répondant mieux aux besoins des clients et des partenaires", a déclaré Microsoft dans un communiqué. Google encaisse environ un tiers des recettes mondiales de publicité en ligne, loin devant Yahoo! qui en récolte moins de 15%.Microsoft est très loin derrière.

Microsoft a aussi révélé avoir déjà essayé en vain de racheter Yahoo! fin 2006-début 2007, mais que sa cible avait repoussé ses avances en raison du "potentiel de hausse" de l'action du groupe.

"Une année a passé, et la situation concurrentielle n'a pas changé", lance Microsoft sans détours. Cette petite phrase est à la fois un aveu d'échec face à la montée de Google et une allusion aux déboires de Yahoo!, qui s'est fait de plus en plus distancer par Google et a vu chuter son cours boursier.

Microsoft s'est fait pressant, en proposant une rencontre "dès que possible", et en laissant entendre qu'il en appellerait directement aux actionnaires de Yahoo! en cas de refus.

Les analystes estiment que Microsoft, qui tire plus de 80% de ses recettes de la vente de ses logiciel, doit se diversifier, car il est menacé par l'émergence des logiciels gratuits sur l'internet, comme ceux lancés justement par Google ces derniers mois.

Récemment, son PDG Steve Ballmer avait surpris en affirmant que, dans les prochaines années, Microsoft voulait à terme réaliser 25% de son chiffre d'affaires dans la publicité en ligne. Une alliance entre Microsoft et Yahoo! les rapprocherait sérieusement de Google, même s'ils resteraient clairement derrière le leader mondial.

"Cette initiative est audacieuse", d'autant que M. Ballmer "n'aime pas ce genre de grosses acquisitions", a commenté Michael Gartenberg, du cabinet Jupiter Research. Dans une conférence téléphonique, les dirigeants de Microsoft ont reconnu vendredi que leur groupe pourrait ainsi miser sur le nouveau modèle des logiciels en ligne financés par la publicité.

"Cette annonce est une étape majeure dans la transformation de Microsoft", a commenté M. Ballmer. "Cela permettra une synergie entre logiciels et revenus publicitaires".

NEW YORK (AFP) — Le géant américain des logiciels Microsoft a offert vendredi de racheter le groupe internet Yahoo!, numéro deux mondial de la publicité en ligne, en présentant une offre non sollicitée de 44,6 milliards de dollars, pour rivaliser avec le leader mondial Google.

Devant cette offre au prix fort -- de 62% supérieur à son cours en clôture de la veille -- Yahoo! est resté prudent, se bornant à répondre peu après qu'il "l'examinerait très attentivement". Sans attendre l'avis du conseil d'administration de Yahoo!, le marché s'est en tous cas réjoui de cette perspective d'argent frais et l'action Yahoo! a bondi de 48,50% à 28,38 dollars, à Wall Street, se rapprochant du prix proposé par Microsoft. Le géant des logiciels a proposé un rachat moitié en cash et moitié en actions, équivalant à 31 dollars par action Yahoo!.

Le groupe créé par Bill Gates domine le monde des micro-ordinateurs mondiaux avec ses logiciels, mais n'est qu'un lilliputien dans la publicité en ligne. Il justifie son offre par le fait que ce marché "croît à un rythme très rapide et passera de 40 milliards de dollars en 2007 à 80 milliards en 2010".

Selon lui, un mariage des deux groupes rivaliserait avec "l'acteur dominant" de la publicité en ligne -- Google, que Microsoft ne cite pas nommément -- et permettra à Microsoft de s'engager sur un nouveau modèle: celui des logiciels disponibles sur internet et financés par la publicité.

De son côté, la commission des affaires judiciaires du Congrès a annoncé vendredi soir qu'elle organiserait une audition le 8 février pour examiner l'offre de rachat de Microsoft. Cela représenterait "certainement l'une des plus importantes fusions dans le secteur de la technologie et présente de gros problèmes par rapport au paysage concurrentiel de l'internet", ont souligné les parlementaires John Conyers, reponsable de la commission, et Lamar Smith, dans un communiqué. "La commission auditionnera des experts qui mesureront si (ce projet) représente une consolidation à promouvoir ou s'il entame les principes fondamentaux d'un internet concurrentiel", précise le communiqué.

"Aujourd'hui, le marché de la publicité en ligne est de plus en plus dominé par un acteur. Ensemble, Microsoft et Yahoo! peuvent offrir un choix concurrentiel tout en répondant mieux aux besoins des clients et des partenaires", a déclaré Microsoft dans un communiqué. Google encaisse environ un tiers des recettes mondiales de publicité en ligne, loin devant Yahoo! qui en récolte moins de 15%.Microsoft est très loin derrière.

Microsoft a aussi révélé avoir déjà essayé en vain de racheter Yahoo! fin 2006-début 2007, mais que sa cible avait repoussé ses avances en raison du "potentiel de hausse" de l'action du groupe.

"Une année a passé, et la situation concurrentielle n'a pas changé", lance Microsoft sans détours. Cette petite phrase est à la fois un aveu d'échec face à la montée de Google et une allusion aux déboires de Yahoo!, qui s'est fait de plus en plus distancer par Google et a vu chuter son cours boursier.

Microsoft s'est fait pressant, en proposant une rencontre "dès que possible", et en laissant entendre qu'il en appellerait directement aux actionnaires de Yahoo! en cas de refus.

Les analystes estiment que Microsoft, qui tire plus de 80% de ses recettes de la vente de ses logiciel, doit se diversifier, car il est menacé par l'émergence des logiciels gratuits sur l'internet, comme ceux lancés justement par Google ces derniers mois.

Récemment, son PDG Steve Ballmer avait surpris en affirmant que, dans les prochaines années, Microsoft voulait à terme réaliser 25% de son chiffre d'affaires dans la publicité en ligne. Une alliance entre Microsoft et Yahoo! les rapprocherait sérieusement de Google, même s'ils resteraient clairement derrière le leader mondial.

"Cette initiative est audacieuse", d'autant que M. Ballmer "n'aime pas ce genre de grosses acquisitions", a commenté Michael Gartenberg, du cabinet Jupiter Research. Dans une conférence téléphonique, les dirigeants de Microsoft ont reconnu vendredi que leur groupe pourrait ainsi miser sur le nouveau modèle des logiciels en ligne financés par la publicité.

"Cette annonce est une étape majeure dans la transformation de Microsoft", a commenté M. Ballmer. "Cela permettra une synergie entre logiciels et revenus publicitaires".

Le géant informatique offre 45 milliards $US

La combinaison de Microsoft et de Yahoo! serait une société dont les revenus annuels totaliseraient quelque 60 milliards. Pour Microsoft, les avantages stratégiques d'un mariage seraient nombreux: bénéfices accrus pour les annonceurs, économies d'échelle, combinaison des travaux en recherche et développement, etc.

Sans même une fois évoquer le nom de Google, Microsoft a tenté hier de convaincre les actionnaires et le conseil d'administration de Yahoo! qu'une combinaison des deux compagnies permettrait non seulement d'affronter le géant de la recherche et de la publicité sur Internet mais de réaliser aussi des économies annuelles d'un milliard.

Dans le communiqué détaillant le projet-surprise de 44,6 milliards $US, le chef de la direction de Microsoft, Steve Ballmer, a pris soin d'énumérer les avantages stratégiques d'un mariage: bénéfices accrus pour les annonceurs, économies d'échelle, combinaison des travaux en recherche et développement, etc. Mais il a ajouté la lettre qu'il a envoyée jeudi au conseil de Yahoo!: écrite dans un langage franc, elle contient un passage cinglant.

«En février 2007, j'ai reçu une lettre de votre président du conseil selon lequel le conseil de Yahoo! estimait que "maintenant n'est pas le bon moment, du point de vue de nos actionnaires, pour entamer des pourparlers concernant une transaction"», a écrit M. Ballmer. Yahoo!, à l'époque, croyait dur comme fer en un nouveau plan stratégique et en un redressement de certaines activités. «Une année s'est écoulée, et la situation concurrentielle ne s'est pas améliorée», ajoute M. Ballmer.

La direction de Yahoo! a indiqué hier que son conseil d'administration étudierait la proposition «attentivement et rapidement». Il s'agit de la proposition la plus coûteuse depuis celle de 164 milliards $US mise en avant par AOL pour acquérir Time-Warner en janvier 2000, au plus fort de la bulle technologique.

L'offre de Microsoft survient 24 heures après que le président du conseil de Yahoo!, Terry Semel, eut démissionné jeudi. Le départ de M. Semel ferme une boucle. Il avait été chef de la direction pendant sept ans, un règne qui s'est terminé abruptement en 2007 après la chute de confiance des actionnaires. Plusieurs cadres venaient de quitter la compagnie et les investisseurs acceptaient mal que Yahoo! n'arrive pas à tirer plein profit de l'engouement pour les logiciels de réseautage et, de manière plus générale, à rattraper Google.

Un analyste cité par Bloomberg a estimé que Microsoft voyait dans le réseautage social un «point faible» de Google et que cette analyse expliquait en partie l'offre d'hier.

Microsoft a les moyens

La combinaison des deux entreprises serait une société dont les revenus annuels totaliseraient quelque 60 milliards. Présentement, ceux de Microsoft se chiffrent à 51 milliards alors que Yahoo!, malgré ses 500 millions d'usagers à ses divers services, a généré l'an dernier des revenus de sept milliards.

Pour Microsoft, l'argent n'est pas un problème: la compagnie fondée par Bill Gates a des liquidités d'environ 38 milliards à sa disposition. En 2007 seulement, elle a généré des profits de 14 milliards, comparativement à 660 millions pour Yahoo!, dont la rentabilité est en chute libre depuis 2005.

Le nerf de la guerre se trouve dans la publicité, plus particulièrement ces liens commandités qui apparaissent dans les engins de recherche selon que l'internaute écrit tel ou tel mot-clé. Or Microsoft a dit hier que 75 % des recherches sur Internet se font sur Google.

Microsoft a indiqué que le marché de la publicité en ligne «croît très vite, d'environ 40 milliards $US en 2007 à environ 80 milliards $US en 2010». Ce marché, a ajouté la compagnie, «est de plus en plus dominé par un joueur».

Le fabricant de Windows, dont la dernière livraison a reçu un accueil tiède, s'attend à ce que la transaction obtienne toutes les approbations réglementaires nécessaires. La transaction pourrait ainsi être complétée dans la deuxième moitié de l'année, croit-elle.

Yahoo! a été fondée en 1994 par deux étudiants de l'université Stanford, David Filo et Jerry Yang, lequel est présentement chef de la direction. Au cours des dernières années, la compagnie a fait l'acquisition de plusieurs petites entreprises et de plusieurs logiciels, l'un des plus connus étant le site Web Flickr, développé à Vancouver.

L'offre de Microsoft évalue Yahoo! à 31 $ par action. Sur le Nasdaq hier, le titre de Yahoo! a bondi de 48 %, à 28,38 $. Celui de Microsoft a perdu 7 %, à 30,45 $. Depuis trois mois, cela porte son recul cumulatif à 17 %.

Celle de Google a perdu 9 % à 515,90 $US après la publication de profits de 1,2 milliard qui ont tout de même déçu les analystes.

L'agence de notation Standard & Poor's a indiqué hier que le passage de Yahoo! dans le giron de Microsoft pourrait lui valoir un relèvement de la cote sur sa dette, car la santé financière de Microsoft est supérieure à celle de sa proie, et ce, «même après cette transaction».

«L'achat de Yahoo ne résoudra pas tous les problèmes»

Philippe Collombel est dirigeant associé de Partech International, une société d'investissement en capital risque dans les start-up. Il détaille les intérêts stratégiques de ce rachat pour contrer Google.

LE FIGARO.FR Avez-vous été surpris par l'offre d'achat de 44.6 milliards de dollars lancée par Microsoft sur Yahoo ! ce vendredi ?
Philippe Collombel Des rumeurs de marché annonçait cette acquisition depuis environ dix jours. Microsoft avait annoncé son intention d'opérer des acquisitions agressives. Et Yahoo avait déjà été approché par le groupe de Bill Gates il y a un an, mais avait repoussé son offre. Mais les conditions ont changé depuis. Le cours de l'action Yahoo ! a perdu la moitié de sa valeur au cours des trois derniers mois. Les investisseurs ont ainsi sanctionné le manque de perspectives du groupe, qui reste tout de même le premier portail Internet au monde. Microsoft a donc saisi l'opportunité qui se présentait. Il avance une enveloppe qui valorise Yahoo ! à son cours le plus haut depuis un an, soit 34 dollars par action. Une telle offre semble difficile à rejeter.

Quel est l'intérêt de Microsoft à réaliser cette offre ?
En fait, Microsoft n'avait pas d'alternative. Cette acquisition s'imposait pour tenter de contrer l'hégémonie de Google. En tant que moteur de recherche, ce concurrent détient 60% des parts de marché aux Etats-Unis, contre 10% pour Microsoft et 20% pour Yahoo. Il est donc seulement question de revenir dans la course face à Google. Cette acquisition ne suffira pas à résoudre tous les problèmes. Même allié à Yahoo !, Microsoft ne pèse rien dans le secteur de la vidéo.

Microsoft et Yahoo ! sont des sociétés de grande taille, et de culture différente. Combien de temps sera nécessaire pour achever l'intégration des équipes ?
A mon sens, huit mois au moins seront nécessaires. A l'époque de l'Internet, ce délai est énorme, surtout avec un rival comme Google en face. Mais il est évident qu'une telle fusion ne sera pas aisée à réaliser. De nouvelles coupes dans les effectifs de Yahoo ! seront probablement annoncées. Mais cette opération devrait générer des synergies colossales, de l'ordre du milliard de dollar.

Poursuite de sa campagne d'acquisitions ou l'intégration prioritaire de Yahoo, quelle orientation stratégique Microsoft devrait-il choisir ?
Il est très difficile de répondre à cette question. Microsoft peut aussi bien choisir l'une ou l'autre de ces orientations. Le groupe peut décider d'aller vite pour reprendre la main face à Google. Sa capitalisation boursière avant l'annonce de l'offre sur Yahoo! était de 300 milliards de dollars, contre 176 milliards de dollars pour Google. Cependant, Microsoft est trois fois plus gros. Il faut noter que cette nuit, une rumeur s'est propagée sur les blogs indiquant que Yahoo! allait procéder à des acquisition dans le secteur vidéo. Microsoft pourrait donc cibler de nouvelles acquisitions de petite ampleur, comme Dailymotion, par exemple. Siégeant au conseil d'administration de cette société, je peux vous assurer que nous n'avons pas été approchés.

Dans quelles directions l'Internet va-t-il se développer désormais, selon vous ?
Je prévois trois segments de développement. Les médias digitaux vont continuer à émerger. Après la vidéo, ce devrait être au tour de la radio. Tout le monde table aussi sur la convergence entre l'Internet et les téléphones mobiles. Surtout, une deuxième vague de commerce électronique devrait arriver. La vente de détail sur l'Internet devrait prendre un nouvel essor avec l'amélioration des outils techniques. La vente de produits à forte valeur ajoutée devrait donc se généraliser, notamment dans la haute-couture ou les biens d'équipement pour la maison.

Achat de Yahoo!: geste de désespoir de Microsoft

 

 

Steve Ballmer, PDG de Microsoft, a investi beaucoup dans la recherche sur le Web, sans pouvoir déloger faire de Google un nouveau Netscape...
Photo: Agence France-Presse


 
MSFT
YHOO

Le dépôt d'une offre d'achat sur Yahoo! (YHOO) par Microsoft (MSFT) ressemble à un geste de désespoir d'une entreprise qui n'a pas réussi à déloger Google (GOOG) du premier rang en recherche sur Internet.

 

C'est l'analyse que fait Philippe Le Roux, associé de l'agence de conseil en stratégie d'affaires sur Internet VDL2, après l'annonce par le géant de Redmond qu'il voulait mettre la main sur Yahoo! pour 31 $ US par action.

Microsoft invoque le besoin de concurrencer Google en recherche sur le Web, mais Philippe Le Roux y voit de faibles chances de succès.

«Le geste de Microsoft en est un de dernier recours, dit ce pionnier du Web québécois. C'est presque une capitulation face à Google. Deux borgnes qui s'unissent, ça ne fait pas quelqu'un qui voit loin.»

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«Microsoft dépense des milliards depuis des années pour se positionner dans le marché et a pris des parts négligeables, ajoute cet associé de VDL2. Malgré tous ses moyens financiers, Microsoft a démontré son incapacité à prendre sa place.»

Comment expliquer la domination si forte de Google en recherche, en ventes de publicité et en vente de mots clés ?

«Sur Internet, il n'y a pas de place pour un deuxième, répond Philippe Le Roux. Quand un acteur réussit à bien répondre aux besoins dans une niche et à l'occuper pleinement, les autres n'arrivent pas à le concurrencer. C'est le cas pour Amazon.com dans le commerce et eBay pour les enchères en ligne. On peut les affronter dans des créneaux spécifiques, mais pas pour l'ensemble du secteur. C'était déjà observable pour les services de télématique qui ont précédé Internet.»

Selon lui, il est tout à fait naturel pour l'internaute moyen d'adopter un seul service en ligne quand l'efficacité est là et que la gratuité élimine l'enjeu de la tarification. «Pourquoi aller ailleurs si ça marche très bien ? Sur Internet, c'est un phénomène extrêmement fort.»

Par contre, Microsoft pourrait trouver du potentiel dans les multiples services de Yahoo! comme le courrier électronique et la vidéo.

C'est ce que pense Patrice Leroux, directeur du programme de relations publiques à l'Université de Montréal.

«Derrière cette offre, il y des questions comme celle de la vidéo. YouTube est passé au quatrième rang des sites les plus consultés aux États-Unis après Google, Yahoo et MySpace, devant Windows Live et Facebook selon les données d'Alexa.»

En somme, il s'agit d'utiliser le Web 2.0 pour faire du marketing viral.

«Les entreprises se demandent, ajoute Patrice Leroux, comment elles peuvent influencer les individus qui peuvent eux-mêmes utiliser leur influence sur leurs amis et leur famille. La source de publicité se trouve là.»

C'est sans oublier un besoin pour Microsoft de ne pas se circonscrire aux logiciels et systèmes d'exploitation.

«Microsoft est saturée avec Windows, dit M. Leroux. Même si le Mac et Linux ne peuvent pas vraiment menacer son marché, Microsoft sent peut-être un besoin de se diversifier. Windows Vista a été mal accueilli et la compagnie n'a pas bonne presse depuis quelques années. Microsoft veut occuper la sphère Internet après avoir manqué le bateau pendant les années 1990. C'était sa plus grande erreur stratégique»

Microsoft. 30 milliards pour racheter Yahoo

L ’ Américain Microsoft a mis hier 44,6 milliards de dollars (environ 30 milliards d’euros) sur la table pour racheter Yahoo. Le géant mondial de l’informatique de Bill Gates, qui n ’ est qu ’ un Lilliputien sur le marché d e la publicité en ligne , cherche un allié pour rivaliser avec un autre géant dénommé Google. Selon Microsoft, le marché de la publicité en ligne passera de 40 milliards de dollars en 2007 à 80 milliards en 2010.
QUI SERA LE GAGNANT ?
GOOGLE OU YAHOO ???
HISTOIRE A SUIVRE . . .


02/02/2008
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