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parade noel

Les souvenirs inclus dans cette expositions sont ceux de visiteurs de notre site Web. Nous incluerons d'autres textes au fur et à mesure de leur réception.

« Nous attendions si longtemps que nos pieds devenaient comme deux blocs de glace jusqu’à ce qu’enfin nous entendions le bruit de sabots des gros chevaux montés par des policiers suivis des joueurs de cornemuse. Nous pouvions voir ensuite arriver les chevaux, énormes à la démarche fière. Même eux semblaient agités, et on arrivait difficilement à en empêcher quelques-uns de caracoler. Derrière eux suivaient les joueurs de cornemuse vêtus d’un kilt qui se balançait au rythme de leur pas pendant qu’ils descendaient la rue. Ils portaient également un gros chapeau en peau d’ours qui les faisait paraître plus grands que nature. Jusqu’à ce jour, chaque fois que j’entends le son d’une cornemuse, je revois l’image de ces hommes grands et forts qui en jouaient en marchant, fiers et assurés, vêtus de leurs plus beaux atours. Qui aurait osé se mettre sur leur route? »
S.G.

 

Photographie : Un lion au volant d'une voiturette de golf, Parade du Père Noël Eaton, Toronto, 1969
Un lion au volant d'une voiturette de golf
Parade du Père Noël Eaton, Toronto, 1969
Photographie couleur
Code de référence : F 229-308-0-882
Archives publiques de l'Ontario, I0020364

« J’ai grandi à Toronto à la fin des années 1940 et au début des années 1950, et la parade était un événement magique et merveilleux de la période des Fêtes. Les vitrines des magasins, la promenade en tramway pour se rendre à la parade dans la froideur de l’hiver et la foule entassée attendant avec impatience la parade qui descendait l’avenue University. Nous rendions visite au Père Noël et, assis sur ses genoux, nous lui murmurions en secret ce que nous voulions pour Noël. Au fil des années, nous en avions fait une tradition familiale, nous emmenions les nièces et les neveux et, plus tard, mes propres enfants voir la parade ou nous la regardions à la télévision après que nous avons quitté Toronto dans les années 1980. J’ai travaillé pendant quelques années au Sick Children’s Hospital, et je peux encore voir le visage des enfants malades qui se penchaient aux fenêtres de l’hôpital pour regarder la parade descendre l’avenue University. Ils étaient tout aussi heureux que les milliers d’enfants entassés en bas dans la rue. »

B. C.

 
Photographie : Char allégorique de Jumbo, Parade du Père Noël Eaton, Toronto, 1931
Cliquer pour un agrandissement (96ko)
Char allégorique de Jumbo
Parade du Père Noël Eaton, Toronto, 1931
Photographie noir et blanc
Code de référence : F 229-308-0-816
Archives publiques de l'Ontario, I0020423

« Je me souviens que lorsque j’étais enfant à la fin des années 1940 j’attendais avec impatience la parade du Père Noël. Pour ma tante et son amie, c’était une activité annuelle, elles nous emmenaient mon frère et moi voir la parade. J’ignore encore qui de nous avait le plus de plaisir ce jour?là. Nous nous placions toujours à la fin du parcours de la parade afin de pouvoir accueillir le Père Noël lorsqu’il descendait de son char pour entrer par la fenêtre du magasin qu’il atteignait en grimpant dans une échelle de pompiers. Je crois qu’il disparaissait alors dans la vieille annexe du magasin Eaton. L’arrivée du Père Noël signifiait aussi l’approche de Noël. Bien sûr, le Père Noël était la vedette de la parade, mais qui peut oublier les clowns marchant sur les mains, les fanfares et les chars magnifiques. »

H. B.

 

« Lorsque j’étais enfant, mes parents m’emmenaient voir le Père Noël, c’était une expérience si merveilleuse. La parade me procurait tellement de joie et bien sûr, outre le Père Noël, Punkinhead était mon personnage favori. Les clowns et les fanfares étaient magnifiques. Nous allions ensuite voir le Père Noël, nous attendions en ligne pendant ce qui semblait une éternité, mais cela n’avait pas d’importance, car le Père Noël m’attendait au bout de la file. Je me souviens de la promenade en train et des cannes de Noël et aussi bien sûr de l’album à colorier. Le magasin Eaton était un endroit magique!

Aujourd’hui, bien des années plus tard, j’emmène mes petits-enfants voir la parade. J’en apprécie chaque minute et je souris intérieurement en me rappelant les parades de mon enfance. C’était ça Noël! Je voudrais bien que mes petits-enfants puissent ressentir la même joie de Noël que me remémorent mes souvenirs. C’est une joie que l’on garde à jamais dans notre cœur et dans notre âme. »

D. R.


« Nous habitions l’avenue Symingtion, à l’extrémité ouest de Toronto, et je me souviens que nous nous rendions à la Parade du Père Noël avec ma tante ainsi que mes frères et sœurs aînés. Nous empruntions la rue Dupont et nous passions à pied devant tous les chars alignés, puis nous nous installions pour regarder passer la parade. Je me souviens que plus tard je rentrais à la maison et je regardais la parade sur notre téléviseur noir et blanc. Ma sœur Joanne avait participé à l’une des parades, elle était costumée en canne de Noël. »

B. V.

 
Photographie : Char des tois petits cochons, Parade du Père Noël Eaton, Toronto, 1964
Cliquer pour un agrandissement (71ko)
Char des tois petits cochons
Parade du Père Noël Eaton, Toronto, 1964
Photographie noir et blanc
Code de référence : F 229-308-0-872
Archives publiques de l'Ontario, I0020455

« Nous habitions à Aurora et, chaque année, lorsque nous pouvions nous le permettre, toute la famille se rendait à Toronto pour aller voir la Parade du Père Noël et rencontrer ce personnage légendaire en personne. Je me souviens de cette immense salle du magasin Eaton où moi et ce qui me semblait des centaines d’autres enfants accompagnés de leurs parents formions une longue file et attendions notre tour pour nous asseoir sur les genoux du Père Noël et lui dire ce que nous espérions qu’il nous apporte à Noël. La file était si longue que je croyais que mon tour ne viendrait jamais, et puis voilà, c’était à moi. Quel moment magique! Chaque enfant repartait convaincu d’avoir passé ces quelques précieuses minutes avec le seul et l’unique Père Noël. On nous servait des gaufres à la mode avant notre retour à la maison.

Un jour, j’ai reçu un ourson Punkinhead pour Noël, et il m’a suivi pendant des années. À cette époque, nous pouvions aller voir le Père Noël à Toronto ou l’écouter à la radio et lui envoyer une lettre. Nous n’avions pas d’autres moyens de communiquer avec lui. »

C. C.



22/12/2007
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