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mercredi 18 juin 2008 :Microsoft et yahoo:Ca continue ... !

GOOGLE SAUVEUR DE YAHOO ,MICROSOFT VEUX ABSOLUEMENT YAHOO POUR CONTRER GOOGLE

MAIS QUE SE PASSE T IL???

Le groupe informatique Microsoft propose un rachat ou une alliance au portail internet Yahoo!, afin de mieux résister à leur rival commun Google

Unis pour résister au géant Google. Le groupe informatique Microsoft propose un rachat ou une alliance au portail Internet Yahoo!, selon le New York Post et le Wall Street Journal. Les marchés misent sur ce rachat puisque le titre Yahoo! a grimpé de 17,85% à 33,21 dollars à l'ouverture de la Bourse de New York.

Jusqu'ici Yahoo! avait refusé les avances de Microsoft. Google vient de devancer Microsoft pour le rachat de la société de publicité sur internet DoubleClick le mois dernier, acquise par Google pour 3,1 milliards de dollars. Ensemble, Microsoft et Yahoo! représenteraient en 2007 environ 4,9 milliards de dollars de chiffre d'affaire publicitaire pour les Etats-Unis (3,6 milliards pour Yahoo!, 1,3 milliard pour Microsoft), contre 6,2 milliards pour Google, selon le cabinet e-Marketer.

Pour contrer Google, dont la part de marché ne cesse de croître, les deux groupes ont tous deux ces derniers mois tenté de se renforcer sur ce marché, à coup d'acquisitions ou d'améliorations technologiques. Yahoo! a lancé une nouvelle plate-forme de régie publicitaire automatique, Panama, et pris le contrôle de la plate-forme d'énchères publicitaires sur internet Right Media, pour 680 millions de dollars. De son côté, Microsoft vient de racheter la société française ScreenTonic, spécialiste de la publicité sur téléphone portable, également en plein essor.

 

 

Carl Icahn, un actionnaire américain de Yahoo, menace de remplacer la totalité du conseil d'administration du portail pour faire aboutir sa cession à Microsoft.

Carl Icahn, un actionnaire américain de Yahoo, menace de remplacer la totalité du conseil d'administration du portail pour faire aboutir sa cession à Microsoft.

Connu pour entrer au capital d'entreprises en difficultés, le milliardaire a déjà acquis 59 millions d'actions Yahoo au cours des 10 derniers jours, soit environ 4% du capital. Il compte demander aux autorités antitrusts l'autorisation d'en acquérir davantage, pour atteindre 7% de parts.

Carl Icahn est soutenu par une partie des actionnaires mécontents du rejet de la dernière offre de Microsoft. Il a envoyé une lettre ouverte au président du conseil de Yahoo, Roy Bostock, le sommant d'« agir rapidement pour négocier une fusion avec Microsoft », indique l'AFP. Faute de quoi, annonce-t-il, il s'adressera directement aux actionnaires pour remplacer le conseil d'administration par un autre, favorable à l'union.

Il publié une liste de 10 candidats pour remplacer la totalité des 10 membres du conseil d'administration, dont lui-même et l'ex-P-DG de Viacom, Franck Biondi.

Le groupe ne craint pas son offensive, a assuré une personne proche du portail à l'agence de presse, estimant qu'il n'aurait pas l'appui de suffisamment d'actionnaires. Les fondateurs Jerry Yang et David Filo possèdent ensemble 10% de Yahoo.

Carl Icahn n'en est cependant pas à sa première expérience dans ce type d'opération. Il a récemment forcé le groupe Motorola à se défaire de sa branche de téléphonie mobile, et a poussé avec succès le groupe Oracle à finaliser le rachat de BEA Systems

 

Google dénonce l'OPA du géant des logiciels sur Yahoo et envisage d'apporter un soutien à son voisin de la Silicon Valley. Microsoft s'emporte contre l'hégémonie de Google sur internet et maintient le cap, tandis que d'autres géants évaluent le dossier. L'OPA peut-elle échouer ?

Google, sauveur de Yahoo ? Imaginé sitôt l’OPA de Microsoft sur Yahoo annoncée vendredi, le scénario a gagné en crédibilité au cours du week-end. Après avoir exigé de ses troupes une discrétion absolue sur l’affaire, la direction de Google a brisé le silence en plein dimanche. Sur le blog officiel, le vice-président chargé des questions juridiques, David Drummond, a dépeint Google en défenseur de « l’ouverture et de l’innovation » et dénoncé l’offre « hostile » de Microsoft, accusé de vouloir « exercer la même influence illégale et inappropriée sur l'internet qu'il a eu sur les micro-ordinateurs ».

Avec cette sortie, Google rend coup pour coup à Microsoft, qui avait contesté son acquisition de la régie publicitaire DoubleClick l’an dernier, jusqu’à témoigner devant le régulateur américain. Dans son message, David Drummond pointe plus précisément les menaces d’un rapprochement entre Yahoo et Microsoft pour la concurrence dans la messagerie instantanée et les services de courriels. « Les autorités de régulations dans le monde doivent poser ces questions et les consommateurs ont le droit d'avoir des réponses satisfaisantes », insiste le directeur juridique de Google, ajoutant qu'il faut « examiner cette proposition et ses alternatives ».

Un partenariat Google/Yahoo dans la recherche
Prise de court par Microsoft, la direction Yahoo n’a pas attendu Google pour examiner les différentes « propositions alternatives ». Les observateurs estiment à la quasi-unanimité que les autorités de la concurrence ne devraient s’opposer à l’opération. Dimanche soir, le directeur juridique de Microsoft, Brad Smith, a d'ailleurs répondu que c'était au contraire Google qui dominait le marché de la publicité en ligne et avait « amassé 75% du marché mondial des recherches sur internet et sa part continue à grossir », dont plus de 65% aux Etats-Unis et 85% en Europe. Loin d'être néfaste, l’acquisition de Google permettrait de créer un numéro deux crédible sur le marché.

S’il veut échapper à Microsoft, Yahoo est dès lors contraint de chercher des renforts. A commencer par Google, qui ne manque décidément pas une occasion de perturber les plans de Microsoft. En coulisse, le PDG Eric Schmidt, a téléphoné ce week-end à Jerry Yang, le co-fondateur de Yahoo revenu aux affaires en juin, pour lui proposer ses services, indique le Wall Street Journal. Concrètement, Google pourrait à nouveau prendre en charge à moindres frais la recherche de Yahoo et sa publicité en Europe, voire dans le monde. En revanche, et même si les deux groupes partagent la même culture de la Silicon Valley, une surenchère de Google, seul ou adossé à des fonds, paraît fort peu probable pour des questions de régulation.

« Nous pensons que notre offre est généreuse »
Outre Google, d’autres noms circulent. Après le rachat de MySpace pour 580 millions de dollars en 2005, Rupert Murdoch a examiné le dossier. Le patron de News Corp. a cependant décliné l’offre, ne pouvant pas s’aligner sur les 44,6 milliards proposés par Microsoft. A l’issue du week-end, les analystes citaient toujours le câblo-opérateur Comcast, le groupe de médias Viacom ou General Electric (NBC Universal), voire des fonds, venus du Moyen-Orient ou d’Asie. Mais aucun groupe qui ait, comme Microsoft, la puissance financière et l’intérêt, sur le papier, à acquérir le pionnier de l'internet.

Yahoo, qui s’estime sous-valorisé, espère au moins faire monter les enchères. Dans un message adressé à ses troupes, Jerry Yang a affirmé que l’offre de Microsoft n’était « qu’une option parmi tant d’autres que nous évaluons ». Microsoft ne s’y est pas laissé prendre. « Nous pensons que [notre offre] est généreuse », a estimé lundi Steve Ballmer, à l'occasion de la conférence annuelle du groupe avec des analystes. « Nous avons confiance dans le fait que le conseil d'administration de Yahoo et ses actionnaires décideront rapidement de s'allier à nous pour avancer dans la voie de l'intégration », a-t-il ajouté. Dans le cas contraire, si son offre n'est pas recommandée, Microsoft devrait tenter de prendre le pouvoir de force.



18/06/2008
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