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mardi 5 fevrier2008 : mardi gras,careme et compagnies...

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Dora et ses costumes

l'article du jour...

BONJOUR ET BON MARDI GRAS A TOUS!!!

Mardi gras est une fête catholique qui

marque, en apothéose, la fin de la semaine

des sept jours gras autrefois appelés jours

charnels. Cette période pendant laquelle on

festoyait précède le mercredi des Cendres marquant

le début du Carême. De nombreux carnavals ont lieu le

Mardi gras.

En Europe, la baisse des pratiques religieuses

d'abstinence durant le Carême a rendu les festivités

des jours gras bien moins intenses. Aux États-Unis, à

la Nouvelle-Orléans, Mardi gras est une fête très importante

et réputée.

Calendrier [modifier]

La date de Mardi gras est mobile par rapport au

calendrier grégorien (calendrier usuel qui suit

le mouvement du Soleil et les saisons) car elle

est associée à la date de Pâques (dimanche qui

suit la pleine Lune après l'équinoxe de printemps) :

elle a lieu juste avant la période de Carême c'est-à-dire

41 jours de la semaine plus 6 dimanches soit 47 jours avant

Pâques. Les dates actuelles de cette fête sont les mardis

20 février en 2007, 5 février en 2008 et 24 février en 2009.

Festivités [modifier]

Les festivités associées au carnaval précèdent,

dans la tradition

chrétienne, l'entrée dans le Carême pendant lequel

le chrétien mange "maigre", en s'abstenant notamment

de viande; d'où l'étymologie du mot "carnaval" qui

dérive du latin médiéval "carnelevare" signifiant

"enlever, retirer la chair" (c'est à dire "retirer

la viande" de la table, dont elle restera absente durant tout le carême).

Mardi gras, populairement, est aussi le jour où l'on mange les fameux

"beignets de carnaval". Il est aussi populaire aujourd'hui pour les enfants

de se déguiser et/ou demander aux voisins dans les villages des œufs,

du sucre, de la farine, etc, ceci afin de faire des gâteaux ou des crêpes qu'ils

peuvent manger en fin d'après-midi.

 

Le Christianisme
Les trois grandes confessions :
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ATTENTION NE PAS CONFONDRE AVEC SAMEDI DERNIER LA CHANDELEUR

Fêtée chaque année le 2 février, 40e jour après Noël, la Chandeleur ou plutôt « chandelle » tire son origine du latin Festa Candelarum ou fête des chandelles.

Chez les Romains, on fêtait aux environs du 15 février, Lupercus, dieu de la fécondité et des troupeaux.

Chez les Celtes, on fêtait Imbolc le 1er février. Ce rite, en l'honneur de la déesse Brigid, célébrait la purification et la fertilité au sortir de l'hiver. Les paysans portaient des flambeaux et parcouraient les champs en procession, priant la déesse de purifier la terre avant les semailles.

Au Ve siècle, le pape Gélase Ier associe ce rite païen de la « fête des chandelles » avec la présentation de Jésus au Temple et la purification de la Vierge. Selon Lévitique 12 [1], un petit garçon doit être présenté au Seigneur par sa mère, 40 jours après la naissance , avec une offrande de deux tourterelles. Le rite observé par la Sainte Famille est décrit en Luc 2, 21-24 [2]. Dans les églises, on remplace les torches par des chandelles bénies dont la lueur éloigne le Mal et rappelle que le Christ est la lumière du monde, tout comme la fête juive de Hanoukka, qui dure huit jours est la "fête des Lumières". Les chrétiens rapportaient ensuite les cierges chez eux afin de protéger leur foyer. C'est à cette époque de l'année que les semailles d'hiver commençaient. On se servait donc de la farine excédante pour confectionner des crêpes, symbole de prospérité pour l'année à venir.la chandeleur est egalement tres apreciés;bien sur;grace au crepes

Mais ce n'est qu'en 1372 que cette fête sera officiellement associée à la purification de la Vierge.


  1. Wikisource
  2. Wikisource

Symbolique [modifier]

France; Belgique; Suisse [modifier]

La Chandeleur, fête des crêpes
La Chandeleur, fête des crêpes

Aujourd'hui, on connaît surtout la Chandeleur car c'est le jour des crêpes. On raconte que c'est ce même pape Gélase Ier qui faisait distribuer des crêpes aux pèlerins qui arrivaient à Rome.

On dit aussi que les crêpes, par leur forme ronde et dorée, rappellent le disque solaire, évoquant le retour du printemps après l'hiver sombre et froid.

Il existe encore de nos jours toute une symbolique liée à la confection des crêpes. Il est ainsi recommandé de faire sauter les crêpes de la main droite en tenant une pièce dans la main gauche afin de connaître la prospérité pendant toute l'année. On dit aussi que la première crêpe confectionnée doit être envoyée sur une armoire et qu'ainsi les prochaines récoltes seront abondantes.

Mexique [modifier]

C'est l'occasion de manger des tamales.

États-Unis et Canada [modifier]

La célébration de la Chandeleur a été remplacée par le jour de la marmotte.

Proverbes [modifier]

De nombreux proverbes sont également associés à la Chandeleur. En voici quelques-uns :
À la Chandeleur, l'hiver se meurt ou prend vigueur.
À la Chandeleur, la neige est à sa hauteur, ce qui signifie que c'est souvent à cette date que l'épaisseur de la neige est à son maximum, au Québec.
À la Chandeleur, le jour croît de deux heures.
À la Chandeleur, les crêpes m'écoeurent.
À la Chandeleur, grande neige et froideur.
À la Chandeleur, le froid fait douleur.
À la Chandeleur, au grand jour, les grandes douleurs.
À la Chandeleur, Quéré fait des crêpes jusqu'à pas d'heure.
À la Chandeleur, Rose n'en sentira que l'odeur.
Si la louve se met au soleil, le 2 février : six semaines d'hiver derrière.
Rosée à la Chandeleur, l'hiver a sa dernière heure.
Si la chandelle est belle et claire, nous avons l'hiver derrière, si le ciel n'est ni clair ni beau, nous aurons plus de vin que d'eau. (bordelais)

 

AUJOURD HUI C EST DONC LE CARNAVAL

Liés généralement à la fête chrétienne de Mardi gras, les carnavals sont un type de fête relativement répandu en Europe et en Amérique du Sud.

On fait dériver le mot carnaval de carn (pour caro, chair) et avaler, parce que l'on mange beaucoup de chair pendant le Carnaval pour se dédommager de l'abstinence imposée pendant le Carême ; d'autres, avec plus de raison, font venir ce mot de caro vale, c'est-à-dire, adieu la chair. Mais ce sont là des étymologies plutôt fantaisistes. Les linguistes retiennent seulement l'origine italienne : carnevale, composé de carne (chair) et levare (lever, enlever, ôter)[1].

Ils consistent généralement en une période où les habitants de la ville sortent déguisés (voire masqués ou bien maquillés) et se retrouvent pour chanter et danser dans les rues, jeter des confettis, éventuellement autour d'une parade.

D'après le calendrier religieux, le carnaval débute à l'Épiphanie (le 6 janvier), date qui marque la fin des fêtes de Noël et s'arrête le mardi gras, veille du début de la période de carême.

En Allemagne, le carnaval débute en principe le 11 novembre à 11 h 11 et se termine l'année suivante le mardi gras.

Les travestissements de tous genres, les bals nocturnes et masqués, les promenades du Dimanche-Gras et du Mardi-Gras sont les principaux amusements auxquels on se livre pendant le Carnaval. Le Carnaval de Venise et en général ceux des pays méridionaux sont les plus célèbres et les plus brillants. Cet usage semble être un reste des fêtes populaires ancestrales, telles que les Bacchanales, les Lupercales, les Saturnales, la fête des Fous, de l'Ane, etc.

 

ET DEMAIN LES CENDRES

Les Cendres


Dans l'Antiquité, se couvrir de cendres est signe de deuil et de pénitence. Ce rite a été conservé par les premiers chrétiens : l'évêque répandait de la cendre sur les fidèles.
Le mercredi des Cendres est le premier jour du Carême. Chaque fidèle se marquait au front d'une tache de cendres, pour montrer que l'homme n'est que poussière.
 

Dans certaines régions du Sud-Ouest, a lieu le « bufoli » ou « souffle-au-cul », comme le rappelle une Miséricorde de Villefranche de Rouergue.
Les jeunes se mettaient en procession les uns derrière les autres, chacun soufflant, en chantant, dans le derrière du précédent. Tout en marchant et en chantant, ils jetaient de la farine sur les spectateurs.

Actuellement, le fait de jeter de la farine sur les passants ou les spectateurs rappelle les Cendres d'autrefois : mais qui s'en souvient ?

CE QUI VEUT DIRE QUE DEMAIN C EST LE DEBUT DE LA CAREME

Le carême est une période de quarante jours - sans compter les dimanches - précédant Pâques dans le calendrier chrétien. Alors que la fête de Pâques, qui commémore et célèbre la résurrection du Christ, est la plus importante des fêtes de la chrétienté (catholique et orthodoxe), le carême se conçoit comme un temps de préparation à celle-ci. Selon les rites, il commence par le mercredi des Cendres ou par le Lundi pur et se termine le samedi de Lazare.

Le carême est un temps de pénitence, de prière et de partage. Particulièrement, c'est l'ultime temps de préparation pour les baptêmes d'adultes, traditionnellement célébrés le jour de Pâques. La pénitence peut être marquée par le jeûne ou l'abstinence, comme l'abstention volontaire de viande et laitage, et parfois de nos jours de dessert et de sucrerie. En Europe, le carême a perdu beaucoup de son caractère rituel, au même titre que de nombreux événements religieux, en raison de la sécularisation de la société ; toutefois, de nombreux chrétiens tiennent encore compte du carême de façon plus personnelle. Par exemple, de petits groupes de catholiques se réunissent chaque semaine autour d'un livret, source de réflexion sur leur vie quotidienne (voir Carême à Domicile). Dans d'autres régions du monde, le carême est marqué de diverses façons : ainsi, sur certaines îles des Antilles, les discothèques n'ouvrent pas pendant le carême

Origines et histoire [modifier]

Le nom carême provient de la contraction du mot latin quadragesima, qui signifie quarantième. Il s'agit naturellement d'une référence au jour de Pâques, qui termine le carême. Bien que l'appellation se soit quelque peu perdue, on appelait aussi le carême la sainte quarantaine. La durée de quarante jours elle-même commémore à la fois les quarante années d'errance dans le désert du peuple d'Israël suite à sa fuite d'Égypte et les quarante jours de la tentation du Christ dans le désert entre son baptême et le début de sa vie publique, lors desquels Il fut tenté par Satan, d'après les Évangiles synoptiques. Les dimanches ne faisant pas partie du carême, le carême s'étend en réalité sur quarante-six jours.

La pratique du carême remonte aux premiers siècles du christianisme. Il consistait sans doute à l'origine à jeûner pendant les quelques jours qui précédaient Pâques. Puis, la durée du carême s'étendit et c'est durant le concile de Laodicée (348?- 381 ?) que fut prescrite la xérophagie, c'est-à-dire l'usage exclusif du pain et des fruits secs pendant le temps qui correspondait au carême.

Au VIIe siècle, le carême fut établi dans son calendrier actuel. À cette époque, le jeûne consistait à ne prendre qu'un repas quotidien et à s'abstenir de toute nourriture les jours du Vendredi et du Samedi saints. De plus, les trois dimanches précédant le carême — la Septuagésime, la Sexagésime et la Quinquagésime — étaient eux-mêmes inclus dans la préparation de Pâques. Cependant, les prescriptions de jeûne se relâchèrent très vite et, dès le XIIIe siècle, le repas de midi était autorisé et complété d'une collation le soir.

Au Moyen Âge, il existait deux autres périodes de quarante jours de jeûne et d'abstinence sexuelle, précédant la fête de la Sainte-Croix de septembre et Noël. Cependant, c'est principalement le Carême de Pâques qui était observé, suivi par celui de Noël (également appelé Avent) et celui de Sainte-Croix. La prescription d'abstinence sexuelle était particulièrement observée, au point qu'on constate une diminution des naissances neuf mois après la date du Carême de Pâques.

Depuis 1949, l'Église catholique ne prescrit plus le jeûne que le mercredi des Cendres et le Vendredi saint.

Rites actuels dans l'Église catholique [modifier]

De nos jours, le jeûne en tant que tel est presque complètement écarté des pratiques du carême, sauf les jours du mercredi des Cendres et du Vendredi saint. Cependant, la tradition de manger maigre — c'est-à-dire de s'abstenir de viande et de plat à base de graisse animale — le vendredi se perpétue. Le début du Carême est le Mercredi des Cendres, précédé par le Mardi gras et le carnaval(du latin "carnelevamen" qui signifie "ôter la viande"). Plus généralement, le carême est l'occasion de s'abstenir d'être gourmand et il revient à chacun de savoir ce que cela signifie pour lui.

Alors que les rites du carême tendent à tomber en désuétude, l'accent est surtout mis à présent sur le caractère spirituel du carême et le jeûne est davantage perçu comme un jeûne spirituel.

La couleur liturgique est le violet (qui peut être remplacé par le rose le quatrième dimanche de Carême, dit dimanche de Lætare). Dans certains endroits, le gris peut être employé pour les féries de Carême (c'est en particulier le cas dans le rite lyonnais).

Chaque jour du Carême à une messe propre en souvenir de la période où, à Rome, on célébrait la messe quotidiennement, dans une église chaque jour différente appelée "station". Celle du mercredi des Cendres se fait à Sainte-Sabine.

L'alléluia est supprimé à la Messe, même aux messes des saints, et est remplacé par un trait, chant ayant un caractère plus pénitentiel. Le même trait est utilisé pendant tout le Carême les lundi, mercredi et vendredi :

« Domine, non secundum peccata nostra quæ fecimus nos neque secúndum iniquitátes nostras retríbuas nobis.

V Dómine, ne memíneris iniquitátum nostrárum antiquárum : cito antícipent nos misericórdiæ tuæ, quia páuperes facti sumus nimis.

V Adiuua nos, Deus salutáris noster : et propter glóriam nóminis tui, Dómine, líbera nos : et propítius esto peccátis nostris, propter nomen tuum. »

Trait Ps102, 10 – 78, 8-9

Seigneur, ne nous traite pas selon les péchés que nous avons commis, et ne nous rends pas ce que méritent nos fautes.

V. Seigneur, ne te souviens pas de nos fautes passées; que ta miséricorde nous prévienne plutôt, car nous sommes devenus pauvres à l'extrême.

V. (on fléchit le genou) Aide-nous, Dieu notre sauveur, et pour la gloire de ton nom, Seigneur, délivre-nous, et pardonne-nous nos péchés pour la cause de ton nom.

Forme du Carême et rites actuels dans l'Église orthodoxe [modifier]

Selon le mot d'un des plus importants théologiens orthodoxes, Alexandre Schmemann : "avant tout le carême est un voyage spirituel et sa destination est Pâques"[1]. L'importance du carême dans l'Église orthodoxe est à mesure de l'importance de la fête de Pâques pour celle-ci.[2] C'est lors de la fête de Pâques, en effet, que s'assemble le plus grand nombre de fidèles (où viennent même ceux qui ne pratiquent pas habituellement) dans les pays de tradition orthodoxe, bien plus qu'à Noël (contrairement aux pays occidentaux de tradition catholique).

Le jeûne pendant le carême est pratiqué par la plupart des orthodoxes. Celui-ci consiste au moins à s'abstenir totalement de viande. Cependant, le carême n'est pas pratiqué de la même manière au cours de la semaine, c'est-à-dire du lundi au vendredi, et le week-end. En effet, le samedi et le dimanche sont considérés par l'Église orthodoxe comme des jours de fête, incompatibles avec un jeûne trop strict. Tandis que l'on s'abstiendra pendant la semaine de viande, d'huile (comme de toute matière grasse) et de vin, en se limitant de préférence à un seul repas (le soir) par jour ; il est en revanche permis les samedis et dimanches de carême de prendre deux repas par jour, accompagnés d'huile et de vin (mais non pas de viande).

Il est par ailleurs de coutume de ne célébrer ni fête, ni mariage durant la semaine pendant l'intégralité du carême.

L'entrée dans le Carême orthodoxe [modifier]

Cependant, si sa pratique est stricte, l'entrée dans le carême se fait de manière progressive. Toute grand fête ou période liturgique se doit, en effet, selon la tradition orthoxe, d'être préparée à l'avance, à travers entre autre l'ordonnancement des lectures évangéliques du dimanche afin de permettre une conversion progressive. Le carême est donc préparé à travers cinq dimanche, évoquant chacun, à travers leurs lectures évangéliques, les étapes fondamentales de la conversion.

Les trois premiers dimanches sont nommés à partir des évangiles qui y sont lus. Ce qui constitue dans l'ordre :
1) le dimanche de Zachée (Luc 19, 1-10) évoquant le désir du pécheur Zachée de voir le Christ, au point de monter en haut d'un arbre pour l'apercevoir, si bien que c'est le Christ qui le vit et s'invita chez lui
2) le dimanche du publicain et du pharisien (Luc 18, 10-14) évoquant la valeur de l'humilité, la prière humble du publicain étant agréé et non celle, fière, du pharisien
3) le dimanche du Fils prodigue (Luc 15, 11-32) évoquant la possibilité de résoudre le sentiment d'être exilé de Dieu, de revenir à lui.

4) Le quatrième dimanche est appelé "Dimanche de l'abstinence de viande", parce qu'un jeûne limité à la viande lors de la semaine qui le suit, y est prescrit par l'Eglise. C'est une le début de l'adoption graduelle de l'effort qui ne sera pleinement exigé qu'une semaine plus tard. Le mercredi et le vendredi y sont mis à part, considérés comme constituant déjà tout à fait deux jours de carême (avec les adaptations liturgiques propres au Carême).

5) Le cinquième dimanche est appelé "Dimanche du Pardon ou de l'expulsion d'Adam hors du Paradis". Le Carême est compris comme la libération de l'esclavage du péché (entré dans l'homme par une rupture de jeûne). L'évangile de ce dimanche (Mathieu 6, 14-21) dicte les recommandations nécessaires à cette libération : d'une part le jeûne ne doit pas être pratiqué de façon ostentatoire, d'autre part celui-ci n'a aucune valeur s'il n'est accompagné du pardon à son prochain ("Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi").

La prière du Carême orthodoxe [modifier]

Une prière spéciale, attribuée par la tradition à saint Éphrem le Syrien, est récitée deux fois chaque jour du carême :

"Seigneur et Maître de ma vie,
ne m'abandonne pas à l'esprit de paresse, de découragement,
de domination et de vaines paroles !(une métanie)

Mais fais-moi la grâce, à moi ton serviteur,
de l'esprit d'intégrité, d'humilité,
de patience et d'amour ! (une métanie)

Oui, Seigneur-Roi,
accorde-moi de voir mes fautes
et de ne pas condamner mon frère,
car Tu es béni dans les siècles des siècles ! (une métanie)

Amin."

La prière est dite deux fois. La première fois, une métanie (c'est-à-dire un prosternement) conclue chacune des demandes. Ces métanies ont beaucoup d'importance pour l'Eglise orthodoxe, car elles permettent de faire participer le corps à la prière, de restaurer celui-ci dans sa vraie fonction en tant que "temple de l'Esprit", car lui aussi est appelé selon la théologie orthodoxe, à être transfiguré, à devenir glorieux. "L'homme tout entier, dans sa chute, s'est détourné de Dieu, l'homme tout entier devra être restauré ; c'est tout l'homme qui doit revenir à Dieu. (...) Pour cette raison, tout l'homme - corps et âme - se repent. Le corps participe à la prière de l'âme, de même que l'âme prie par et dans le corps. Les prosternements, signes psychosomatiques du repentir et de l'humilité, de l'adoration et de l'obéissance, sont donc le rite quadragésimal par excellence."[3]

On répète ensuite douze fois : "Ô Dieu, purifie-moi, pêcheur". On lit alors de nouveau, mais cette fois sans métanie, la prière de saint Éphrem.

Cette prière est construite selon un double mouvement, de la même manière que le psaume pénitentiel 50 (51), à la fois de purification de nos fautes et d'ouverture à la grâce de Dieu, correspondant au double aspect de la convesion baptismale de la mort du vieil homme et de la naissance en un homme nouveau, de la mort et de la Résurrection du Christ.

Selon le commentaire des Pères de l'Eglise orthodoxe, elle suivrait l'ordre d'engendrement des passions comme des vertus. Ce serait de la paresse et du découragement, compris comme absence d'effort dans la recherche de Dieu, que naîtrait le besion de substitutions que sont le désir de domination et le bavardage inutile. L'intégrité (correspondant au grec sophrosunê, σωφροσύνη, signifiant intégrité, chasteté, virginité, modération) est le contraire de la paresse comprise comme dispersement des ses forces et de ses désirs. Quiconque se connaît véritablement dans son intégrité, devient humble. Devenu humble, il est moins prompt à condamner les autres et à s'emporter contre eux ; sa vision s'est élargie au-delà de sa personne (il ne s'agit pas d'un aveuglement ni d'une indulgence, mais d'une compréhension). Le fuit de toutes les vertus, qui les couronne, c'est l'amour (ou charité, l'agapè), un amour surnaturel ; non pas un état sentimental, mais selon la théologie orthodoxe, la partcipation à une énergie divine.

Carême-Prenant et Mi-Carême [modifier]

Article détaillé : Mardi Gras.

Les quelques jours qui précèdent le carême sont fêtés par des carnavals dans certaines traditions. Ces carnavals trouvent leur origine dans des célébrations païennes et sont perçus comme la dernière occasion de faire bombance avant la période de jeûne. Ils peuvent s'étaler sur une période de plusieurs jours, qu'on appelait Carême-Prenant, mais le mardi de Carême-Prenant, c'est-à-dire le Mardi Gras, est en général le jour où le carnaval bat son plein.

La Mi-Carême est fêtée le jeudi de la troisième semaine entière des quarante jours de pénitence.

xlove59-boy@hotmail.fr merci!!!



05/02/2008
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