XLOVE59-BOY

le secret du prof.Rogue (part 13)

-        Vous êtes quoi ? S’exclama un Ron ahuri par ce qu’il venait d’apprendre.
Hermione posa une main apaisante sur son bras.
- Nous sommes les héritiers des fondateurs de Poudlard. Répéta Harry pour la énième fois. J’ai nommé Godric Gryffondor et Espoir.
Lou ne pu résister de laisser un doux sourire s’afficher sur ses lèvres devant les visages surpris et inquiets d’Hermione et de Ron après qu’ils leur aient raconté leur conversation avec Dumbledore.
Etrangement, Lou n’avait pas peur. En réalité, elle était horrifiée de comprendre que Severus allait sans doute arrêter de la voir.
- Et… Hum… Lou ?
Elle tourna la tête vers Harry qui paraissait mal à l’aise. Lou devina à l’avance quelle serait sa question.
- Tu es encore… Enfin je veux dire… Tu n’as jamais…
- Tu veux savoir si j’ai déjà fais l’amour. Lui répondit du tac au tac Lou.
Harry rougit et Ron toussa tandis qu’Hermione observait silencieusement son amie, attendant la réponse.
Lou ne savait pas quoi faire. Si elle leur expliquait qu’elle n’était plus vierge, il lui faudrait avouer avec qui elle l’avait fait. Ce qui était hors de question !
- Tu n’as pas à te faire de soucis de ce côté-là, se contenta de dire Lou.
Cela eût l’air de soulager Harry puisque la conversation se dirigea ensuite vers les prochaines auditions qui auraient lieu dans quelques jours.
Hermione étonna tout le monde en annonçant que Ginny postulerait comme chanteuse.
- Ginny sait chanter ? Je la croyais juste capable d’hurler ! Lança ironiquement Ron.
- Elle a de la voix, au moins. Répondit sèchement Hermione.
- Je plaisantais, Miône.
- Tu as un humour très lourd, quelquefois.
Elle se leva, la tête haute, et quitta la salle commune.
- Elle a de la chance que je sois aussi patient, fit Ron sombrement.
Ce qui ne l’empêcha pas de se lever et de courir à sa rencontre.
Harry se tourna vers Lou en souriant.
- Il est vraiment incroyable, tu ne trouves pas ?
- Oui…
Lou se sentait mal et n’aimait pas mentir à ses amis. Elle avait envie d’aller voir Severus mais elle ne savait pas comment il allait réagir et elle n’avait pas besoin d’un rejet de sa part pour le moment.
Pendant ce temps-là, Severus était adossé contre le mur du couloir et ne s’était jamais sentit aussi mal. Il entendit les bruits de pas de deux élèves qui semblaient se disputer et du se résoudre à écouter leur conversation avec dégoût en comprenant qu’il s’agissait de Weasley et de Granger.
- Mais enfin qu’est-ce que j’ai fait encore ?
- Rien, tu n’as rien fais Ron. Alors maintenant laisse-moi, je vais aller à la bibliothèque.
- Alors là !
Il y eût un bruit étouffé de combat et Severus se demanda si il ne devait pas intervenir mais quand il vit que Weasley tenait à présent Granger serrée contre lui et qu’elle semblait apprécier, il comprit que ce n’était qu’une querelle d’amoureux.
Comme il en avait souvent eu avec Lou et qui, bien souvent, se transformait en une nuit mouvementée.
Quand il pensa à Lou, Severus sentit son cœur se serrer. Il se rendait compte à présent de ce qu’il lui avait fait. Il avait entretenu une relation non platonique avec une jeune fille qui devait avoir plus de 20 ans de moins que lui.
- Espèce d’idiot, tu ne t’en veux pas parce qu’elle est plus jeune que toi. Songea Severus. Tu t’en veux parce qu’à cause de ce que tu lui as fais, le destin des sorciers est tout tracé, ainsi que le tien et celui de Lou.
Il observa avec souffrance Weasley dire à Hermione qu’il était amoureux d’elle depuis toujours et lui demander de le suivre dans la salle sur demande.
Il fallait qu’il parle à Lou. Tandis qu’il allait partir la rejoindre, il croisa le professeur McGonnagal.
- Ah ! Professeur Rogue ! Justement je voulais vous parler. Demain, nous relâcherons nos élèves une heure plus tôt pour qu’ils puissent s’entraîner pour leurs auditions…
- Je suis au courant. Il faut que je vous laisse…
La sorcière le regarda de ses yeux perçants et s’éloigna, la mâchoire serrée.
Il couru presque jusqu’à la salle commune de Gryffondor et s’arrêta devant le portrait de la grosse femme en se rendant compte qu’il serait étrange de voir apparaître le directeur de la maison des Serpentards chez les Gryffondors.
- Et bien, professeur, vous changer d’avis ? Lui demanda la grosse dame en le voyant rebrousser chemin.
Lou sortit dans le couloir, aux côtés de Harry et vit Severus à quelques pas d’eux.
- Sev… Professeur Rogue !
Elle s’élança vers lui et plongea dans son regard gris. Seule la promiscuité de Harry l’empêchait de se jeter dans ses bras.
- Vous vouliez me voir ?
- Oui. Suivez-moi Lou, j’ai à vous parler.
Elle regarda une dernière fois Harry avant de suivre Severus dans les couloirs.
- On se retrouve au dîner, Lou !
Mais Lou n’écoutait déjà plus son ami. Lorsque Severus eût fermé la lourde porte, il s’assit derrière son bureau et Lou sourit, pensant à la première fois où elle l’avait vu. A l’époque, il l’impressionnait et lui faisait peur. Elle savait à présent qu’il était incapable de lui faire du mal.
Elle s’assit en face de lui, déçue de ne pas pouvoir le toucher. Il essayait de garder une relation professeur/élève mais son regard brûlant de désir sur Lou ne trompait personne.
- Je crois qu’il faut que l’on parle, Lou.
- Que veux-tu ? Il n’y a rien que nous puissions nous dire. Nous savons tous les deux que nous avons fais une chose irrémédiable.
- Tu as raison, Lou. J’ai pris une décision…
Lou sentit une sueur froide remonter le long de son dos. Elle ne voulait pas entendre ce qu’il allait lui dire.
- Nous devons…
- Non ! Tais-toi !
Elle ne pu en supporter d’avantage, elle était incapable d’entendre de sa bouche, qui était capable de tellement de douceur, ces mots qui lui feraient tant de mal.
Elle voulu ouvrir la porte mais Severus l’avait fermée à clé.
- Lou ! Je t’en prie, il faut que tu comprennes.
- Laisse-moi sortir ! Hurla t’elle.
Il se leva et elle le sentit derrière elle mettre ses bras autour de ses hanches.
- Il le faut, Lou. Je ne le fais pas parce que je ne t’aime plus. Je le fais parce que je t’aime trop justement !
Lou pleurait à chaudes larmes et se retourna pour lui mettre une claque. Elle remarqua la trace de sa main sur sa joue qui était devenu rouge. Il ne fit aucun geste pour la punir. Il ne fit que la regarder avec tristesse.
Elle l’avait frappé. Il n’en attendait pas moins d’elle. Severus savait que la décision qu’il avait prise allait les affaiblir tous les deux. Lou lui avait déjà dit que son pouvoir tenait de sa source l’amour de Severus. Mais elle avait eu tord en un sens. Depuis qu’il l’avait touché, son pouvoir venait d’autre part. Elle survivrait.
Il suça les larmes qui mouillaient ses joues et l’embrassa comme il ne l’avait jamais fait. En sorte, un baiser d’adieu. Il sentait la désapprobation de la part de Lou mais elle collait en même temps son corps contre le sien et il dû mettre toutes ses forces contre lui pour la lâcher.
- Va-t’en !
Il avait crié. Il ne pouvait faire autrement. Si elle le détestait, peut-être l’oublierait-elle plus facilement.
Elle claqua la porte et il s’assit contre la porte, la tête dans le vide.
Il ne pleura pas.
Lou arriva dans la Grande Salle, les joues rougies de pleurs qu’elle n’avait aucune envie de cacher.
- On dirait que vous êtes moins fâché que tout à l’heure dit donc.
- Oh ça va Harry ! Mêle-toi de ce qui te… Lou ?
Ron regardait maintenant Lou comme si il avait vu un fantôme et Harry se leva pour la prendre dans ses bras.
- Lou ? Demanda Harry en la forçant à le regarder. Qu’est-ce qu’il y a ? Qui t’as fais du mal ? Lou ?
Mais Lou n’écoutait qu’à moitié. Elle ferma les yeux en espérant se réveiller d’un horrible cauchemar.
- Je… J’ai faim.
Elle s’installa devant les yeux surpris des autres Gryffondors. Hermione observa Severus entrer dans la Grande Salle. Elle remarqua qu’il lançait des regards anxieux vers Lou Celle-ci ne fit pas attention à lui, pour la première fois de l’année, et mangea comme un glouton.
Quand le repas fut finit. Hermione prit Lou à part en demandant à Harry et Ron de ne pas s’en mêler.
Elle l’emmena vers la salle sur demande qui était aménagé pour les conditions.
On pouvait voir plusieurs fauteuils noirs et une faible lumière. La pièce reflétait parfaitement l’état d’esprit de Lou.
- Lou ? Dis-moi maintenant.
Elle éclata finalement en sanglot dans les bras de son amie. En lui racontant tout. Ses nuits d’amours avec Severus, ses disputes, ses promesses. Tout.
- Tout est finit Hermione ! J’ai mentis à tout le monde. Dumbledore pense que je suis toujours vierge. Et même Severus m’a abandonné. Qu’est-ce que je vais faire maintenant ? Comment veux-tu que je leur annonce qu’ils ne pourront plus compter sur moi pour les protéger ? A cause de moi, Voldemort va voler mes pouvoirs, dont d’ailleurs je n’ai pas encore vu les frontières, et Harry ne pourra pas le tuer !
Hermione essaya tant bien que mal de calmer une Lou hystérique qui s’endormit, la tête sur ses genoux.
Pendant ce temps, non loin de Poudlard, un jeune homme dont la chevelure noire brillait comme le plumage d’un corbeau, et dont les yeux noirs et froids vous aurez fais froid dans le dos, regardait tranquillement la lune.
- Maître. Le plan marche comme prévu. Tout sera fin près pour la fête de fin d’année.
L’homme que l’on appelait Celui Dont On Ne Doit Pas Prononcer Le Nom se retourna et lança un regard méprisant à son serviteur.
- Tu n’es qu’un idiot, Queudver. Tout ne va pas pour le mieux.
Il marcha de long en large sur la terrasse de la demeure dont il avait tué les habitants quelques jours plus tard.
- Elle est faible. Et je ne peux pas savoir pourquoi.
Le serviteur appelé Queudver retroussa ses lèvres pour laisser échapper deux dents proéminentes qui semblaient plus s’approcher de la dentition d’une souris qu’autre chose.
- Les adolescentes sont toujours tristes quelquefois, maître.
Voldemort se retourna et lança un Endoloris sur un Queudver qui gesticulait sur le sol. Le jeune homme leva sa baguette quand il pensa qu’il avait assez punit son serviteur.
- Espèce d’idiot. Lou n’est pas une adolescente comme les autres ! Maintenant, laisse-moi me concentrer et va-t’en !
- Bien, Maître… Répondit Queudver encore affaiblis du sort de son maître.
Voldemort resta quelques minutes sans bouger et sourit doucement.
- Ne t’en fais pas. Tu ne seras plus triste avec moi. Patience.
-    Oyez-Oyez ! Brave gens ! Je déclare les auditions de la fête de fin d’année : OUVERTE !
La déclaration de Fred Weasley fut ponctuée par un tonnerre d’applaudissements avec les cris d’enthousiasmes des élèves, étonnés de la nouvelle apparence de la Grande Salle.
Les tables avaient laissé place à une grande estrade munie d’instruments enchantés. Devant cette estrade, les élèves étaient invités à assister aux auditions de leurs camarades.Celles-ci se déroulaient sur toute la semaine et , à chaque début de repas, on aller pouvoir entendre un grand chambardement pour que les tables reprennent leur place.Les professeurs mettaient toute leur patience en action durant cette période puisque de nombreux accidents intervirent dans leur salle de classe. Certains élèves faisaient exprès de se blesser pour aller à l’infirmerie et pour espérer apercevoir certaines auditions.
Le professeur Rogue du coller deux ou trois élèves en même temps pour avoir voulu s’éclipser de son cours en faisant diversion avec une potion dont la fumée envahit tous les cachots. Tous les autres élèves éclatèrent de rire puisqu’il avait été obligé de coller des élèves de sa propre maison.
Tous, sauf Lou. Celle-ci ne parlait plus que très peu depuis leur conversation dans son bureau. Elle dépérissait à vu d’oeil et ses amis s’inquiétaient beaucoup pour elle.
Surtout qu’elle s’enfermait tous les jours dans la salle sur demande sans dire à personne de ce qu’elle y faisait. Elle en ressortait très tard le soir, fatiguée et en sueur.
- Mais qu’est-ce que tu fiches là-dedans ? Lui demandait tous les jours Ron.
Lou faisait semblant de ne pas l’avoir entendu et montait tranquillement dans le dortoir des filles.
Ron maugréait et lançait des regards plein de désir vers Hermione. Il regardait ensuite Harry et lui disait :
- La salle sur demande c’était le lieu où Hermione et moi on allait tout le temps pour être tranquille. Maintenant, on ne peut plus à cause de Lou.
Harry rigolait de ça mais reprenait tout de suite son air grave en regardant l’escalier qui menait vers le dortoir des filles.
- Je me demande bien ce qu’il lui arrive…
- Tu sais, je crois qu’elle a un chagrin d’amour.
Harry se redressa brusquement et regarda Ron curieusement.
- Qu’est-ce qui te fais dire ça ?
- Rien. Mais Hermione me cache quelque chose. Je le sais. Elle ne veut rien me dire mais je le sens que dés qu’on parle de Lou, elle est crispée.
- Tu n’as pas essayé de lui faire cracher le morceau ?
- Si, mais là-dessus elle ne veut rien entendre. J’ai beau usé de tous les stratagèmes que je connais (il lança un clin d’oeil taquin à Harry), elle ne veut pas entendre raison. Lou, allongée sur son lit, regardait le plafond avec une expression de vide dans les yeux.
- Bien. Pensa t’elle. Je suis fin prête pour demain ! Ils verront tous qui je suis réellement. Je vais tellement rendre Severus jaloux qu’il ne voudra plus jamais me quitter.Sûr ces mots, Lou vida son esprit et essaya tant bien que mal de s’endormir. Elle n’avait plus vraiment l’habitude de dormir seule. Le corps chaud de Severus prêt du sien lui manquait terriblement. Tout comme leurs folles nuits d’amour. Il lui avait fait goûter à l’un des plus beaux plaisirs de la vie pour l’abandonner lâchement à la première difficulté. Elle voulait le faire souffrir, comme elle souffrait.Lou plongea dans un sommeil profond où des images suggestives se mouvaient tout autour d’elle sans jamais se poser. Depuis une semaine, son sommeil n’était plus du tout réparateur.

Quelque part dans le château, dans une des salles vides, Severus était recroquevillé par terre et pleurait toutes les larmes de son corps.
Il avait tenté toute cette semaine de ne pas l’approcher et de ne pas la voir. Mais c’était trop dur. Il ne voulait plus dormir. Ses rêves étaient invariablement dévastés d’images de Lou nue contre lui. Il se dégoûtait.
Il voyait Lou tous les jours dépérir et son beau sourire s’effacer de son visage. Elle était tout le temps sur le point de pleurer et ne mangeait plus rien. Ils étaient, en quelques sortes, dans le même état d’esprit. Ils ne survivraient pas longtemps l’un sans l’autre.
Mais il avait fait une promesse à Dumbledore. Il avait promis de la protéger envers et contre tout. Malheureusement, Severus n’avait jamais pressenti qu’il devrait la protéger contre lui-même.
Qu’allaient-ils devenir ?
Le lendemain, l’excitation des auditions étaient tellement à son comble que les professeurs préférèrent annuler les cours de l’après-midi.
Fred et George Weasley devaient juger dans la journée les élèves qui présenteraient le spectacle de danse et de chant. Spectacle très attendu par tout le monde.
Il y eu donc une énorme foule dans la Grande Salle devant l’estrade et les participants étaient très stressés étant donné le monde.
Ginny fit une entrée très surprenante avec une magnifique robe moulante rose qui lui tombait langoureusement sur les hanches.
Elle n’avait dit à personne qu’elle chanterait une chanson de Lou qui l’avait d’ailleurs fait pleurer quand elle lui avait chanté.
Ron avala de travers quand il vit ses amis poussant des sifflements d’admiration. Ginny était, sans aucun doute, une des plus belles filles de Poudlard.
Hermione était heureuse pour son amie et enlaça Ron pour le rassurer.
- Tu n’avais sans doute pas remarqué qu’elle avait grandit.
- Mais enfin ! Miône ! Tu as vu cette robe ? Elle est indécente !
- Ne fait pas l’idiot, Ron. Lui dit en rigolant cette dernière. Si je me souviens bien, il y une semaine, quand je portais cette magnifique nuisette, tu ne la trouvais pas indécen…
- Bien sûr que si ! S’exclama t’il. Mais j’adorais ça !
Il embrassa Hermione avec fougue et l’aurait tout de suite emmené dans un endroit plus tranquille si il ne devait pas veiller sur sa sœur.
Harry, Luna, Ron et Hermione se tenait au fond de la salle et regardaient avec émerveillement Ginny chanter sur la scène. Sa voix mélodieuse résonna dans toute la salle tandis que les autres personnes qui se trouvaient à l’intérieur retinrent leurs souffles.   "Listen to your heart
When he's calling for you
Listen to your heart
There's nothing else you can do
I don't know where you're going
And I don't know why
But listen to your heart
Before you tell me goodbye"                           Lou écoutait avec tristesse cette chanson qu’elle avait écrit après avoir été abandonnée par Severus. Une larme glissa sur sa joue qu’elle essuya rageusement. Il ne fallait en aucun cas qu’elle lui montre qu’elle souffrait.
Les auditions pour les danseurs seraient juste après la prestation de Ginny et Lou comptait sur sa danse pour se faire embaucher dans la troupe. Elle avait toutefois caché son visage avec un voile, comme le faisaient les princesses du sahara. Grâce à cela, personne n’aurait su dire que ce serait elle qui danserait.
Elle était habillée d’un magnifique costume de danseuse du ventre. Lou pu comprendre, après s’être regarder dans la glace, combien son corps était sensuel et combien elle pouvait être féminine et sexy, comme le disait si souvent Ginny. Elle ferait certainement impression.
"But listen to your heart
Before you tell me goodbye"
Après que Ginny ai finis les dernières notes de sa chanson, elle fut acclamée par tous ces camarades
Ron hurla de joie d’avoir une sœur aussi douée et Fred et George durent faire des signes de mains pour ramener le silence dans la salle.
- Nous remercions énormément Ginny Weasley pour sa superbe protestation et nous pouvons lui promettre qu’elle pourra chanter le jour de la fête !
- Et en plus ! Rajouta George. On est objectif puisque c’est notre sœur.
Sa réplique fut suivie de plusieurs rires et Ginny courra vers ses deux frères pour éclater en sanglots dans leurs bras.
Severus écoutait d’une oreille distraite les auditions qui se passaient devant lui mais ne semblait pas vraiment intéressé plus que ça.
Pourtant, il fut tout de même obligé de jeter un coup d’oeil vers l’estrade puisque plus un bruit ne régnait dans la salle.
Son attention était titillée et l’apparition qu’il vit monter sur les marches lui coupa le souffle, comme à toutes les autres personnes qui l’entouraient.
Une musique entêtante s’éleva des instruments et la jeune fille commença sa danse entêtante.
On ne voyait pas son visage mais son corps était totalement montré puisqu’elle portait une tenue de danseuse du ventre.
La musique rappelait d’ailleurs les douces mélodies arabesques et son ventre bougeait à mesure que la musique s’intensifiait en volume et en tempo.
Puis, soudain, Severus se leva, sous l’inattention générale, et lança un juron. Il savait maintenant pourquoi la jeune fille qui bougeait et qui lançait son corps dans une danse effrénée l’attirait irrésistiblement.
Il reconnu le minuscule grain de beauté situé sur son sein droit et sa chute de rein qui ferait perdre ses moyens à un saint.
Severus remarqua tous les regards de désirs dirigés vers elle et, ni tenant plus, courra vers l’estrade sur laquelle il monta et où, sous les cris de désespoir des autres spécimens mâles de la salle, il prit Lou dans ses bras.
Il l’entraîna, non sans recevoir des coups de poings et des coups de pieds de la part de Lou, dans son bureau, sans ménagement.
Quand il la posa enfin à terre, il eût tout juste le temps pour lui bloquer le passage et l’empêcher de sortir.
Il lui arracha son voile cachant son visage et une brusque bouffée de désir l’envahit.
- A quoi joues-tu ? Demanda t’il d’une voix rauque.
Elle pleurait et était rouge de colère.
- ça ne te regarde pas. Tu n’avais pas à faire ça ! Laisse-moi sortir. Je veux savoir si je suis prise.
- Tu te fous de moi ?
Severus avait perdu tout son self control.
- De la façon dont tu as dansé, c’est évident que tu seras prise. Tu ne les as pas vu ? Ils bavaient tous. Tu es fière ? Tu es fière de ce que tu as fais ? Tu voulais vraiment que les hommes te traitent de S…
La claque partit tout seule avant que Severus n’ait dit le mot vulgaire qu’il n’aurait jamais prononcé si il était dans son état normal. La jalousie l’avait rendue complètement hors de lui.
Elle respirait bruyamment et sa poitrine se soulevait suivant ses inspirations. Ses joues étaient souillées de larmes et Severus se calma tout de suite pour laisser place à un désir violent et irréfutable pour cette jeune fille qui le rendait fou.
Alors, il l’embrassa fougueusement. Ils s’aimaient, ils le savaient. Mais à cet instant, l’excitation, la douleur et la violence ne laissaient de place pour rien d’autres.
Il déchira ses beaux vêtements et la pris le long du mur. Elle le repoussait et s’accrochait à lui en même temps. Elle lui en voulait mais aimait tellement ce qu’il lui faisait qu’elle n’aurait aimé se trouver dans aucun autre endroit au monde.



24/11/2007
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